À l’ombre du sapin : quels livres offrir en 2022 ?

C’est une tradition propre à la blogosphère de proposer chaque année une liste de livres à mettre sous le sapin. Je m’y plie pour ma part depuis 2019 avec assiduité et c’est aussi l’occasion de revenir sur mes meilleures lectures de l’année même si celle-ci n’est pas totalement terminée. Je précise que dans cette livre, vous ne trouverez pas uniquement des livres publiés durant l’année 2022. Certains sont antérieurs mais je les ai lus durant cette période. Je voulais, comme l’année dernière, me restreindre à un seul titre par format mais je ne parvenais pas à me décider entre plusieurs livres et comme finalement ils n’étaient pas si nombreux que cela à avoir su m’intéresser, j’ai mis tout ce qui m’avait enthousiasmé cette année.

Mon beau sapin de l’imaginaire francophone :

Cinq titres à vous recommander et il y en a pour tous les goûts ! Envie de SF militaire surprenante au world-building de folie ? Opexx est un bon choix, comme souvent dans la collection UHL. Envie d’un roman post-apo dépaysant par sa construction narrative et sa réinterprétation (au sens propre) de nos mythes (fondateurs) ? L’évangile selon Myriam est un indispensable. Des envies de voyage en terre nippone et surtout, dans le monde spirituel aux côtés d’une galerie de personnages attachants ? L’Héritage de l’esprit-roi plaira à tous les publics. Parés pour une folle aventure dans la mer chimique à bord du Player Killer aux côtés de son excentrique capitaine Jonathan ? Envie d’un roman qui s’assume jusqu’au bout dans son propos et sa noirceur teintée d’humour ? Les flibustiers de la mer chimique saura vous séduire. Et enfin, envie d’un texte à la fois romancé et historique, qui mélange la prose au théâtre en racontant la folle histoire (vraie !) de Julie Maupin hantée par nul autre que Méphistophélès ? D’un texte résolument féministe écrit par l’un des plus grands auteurs français du moment ? Cédez à la tentation en offrant Une pour toutes.

Mon beau sapin des traductions :

Quatre titres ont particulièrement retenu mon attention cette année à commencer par l’extraordinaire Axiomatique de Greg Egan qui est une leçon de maîtrise du genre hard sf accessible et invite à la réflexion sur notre société au sens large, présent comme avenir. Brillant. Dans le genre court et chez le même éditeur, on retrouve aussi la trilogie de la Maison des Jeux dont le dernier tome est prévu pour janvier, coup de cœur sur le fond comme sur la forme avec une histoire plus profonde qu’on pourrait le croire, un style musical et maîtrisé. J’attends la fin avec une impatience mâtinée d’angoisse car terminer une série n’est jamais simple… Toujours dans le format court mais cette fois chez l’Atalante, ambiance positivité et cocooning avec Un psaume pour les recyclés sauvages qui propose une belle réflexion sur la culture, la tolérance et notre rapport à l’autre. Enfin, last but not least, un roman que j’attendais depuis longtemps et qui a ravi mon goût pour le genre de cape et d’épée : Le privilège de l’épée de la grande Ellen Kushner, résolument engagé sur un plan féministe avec des personnages marquants et une bonne dose d’intrigue rythmée. Délicieux !

Mon beau sapin graphique…

J’ai lu beaucoup de mangas cette année mais peu ont vraiment marqué mon esprit à l’exception bien entendu de Beastars qui a vu sa conclusion paraître cette année en français. 22 volumes. Ça peut paraître énorme mais aucun n’est à jeter, Paru Itagaki fait montre d’une surprenante maîtrise narrative pour son premier manga qui est une critique sociale d’une rare finesse. J’ai adoré. Je n’ai pas encore écrit sur la saga de manière globale mais je compte la relire en 2023 comme je l’avais fait pour Black Butler et proposer une analyse poussée des arcs narratifs. Autre manga dont la présence sous le sapin de l’ombre ne surprendra personne : Iruma à l’école des démons qui serait probablement le plus merveilleux cadeau à offrir à quelqu’un que vous aimez puisque c’est parfait pour tous les publics, c’est drôle, bien scénarisé, bien dessiné, intelligent et vraiment fort sur un plan émotionnel. Gloire à l’Apprenti Otaku pour me l’avoir fait connaître.

Côté BD, j’ai lu pas mal de bonnes choses mais je conseillerais en premier lieu mon absolu coup de cœur pour les Indes fourbes qui m’a été offert par mon libraire pour mon anniversaire. J’ai adoré me faire balader par le narrateur et me plonger dans les dessins sublimes de Guarnido (dont je recommande aussi Blacksad au passage). Le principe de base est très inspiré, c’est du superbe travail.

L’étoile en haut du sapin :

Vous pensiez vraiment que je pouvais rédiger une liste de recommandation sans parler de Terra Ignota ? La série est désormais complète avec ses cinq volumes qui changeront, je l’espère, votre vie de lecteur·ice comme ce fut le cas pour moi. C’est un cadeau parfait pour une personne avec l’envie de s’investir dans une saga exigeante mais d’une richesse inégalée sur bien des plans. Un monument de la littérature. Lisez Ada Palmer.

D’autres listes chez les blogpotes : Au pays des cave trollsYuyineL’épaule d’OrionMondes de poche – vous ?
Mes anciennes listes : 2021 – 2020 (romansgraphiques) – 2019.

Je vous souhaite à tous·tes de joyeuses fêtes, puissiez vous recevoir plein d’excellents livres ♥

À l’ombre du Japon #56 { Premier contact avec Horimiya }

Parfois, il m’arrive de lire une romance / tranche de vie dans un lycée. C’est une période de la vie qui m’intéresse beaucoup et dont je suis par moment nostalgique. Pourtant, je me méfie parce que c’est rare pour moi d’y trouver mon compte. Avant de me lancer dans Horimiya, j’ai donc lu le premier chapitre en ligne sur le site de l’éditeur et j’ai tout de suite accroché autant au dessin qu’au principe.

Au moment où je rédige cet article, j’ai déjà lu 6 tomes. 16 en tout sont prévus, la série est terminée au Japon. Dans cet article, je souhaite revenir sur ce qui me plait dans cette série mais aussi sur deux éléments potentiellement « red flag » pour moi.

De quoi ça parle ?
À l’école, Kyôko Hori est une lycéenne aimée de tous pour sa gentillesse et ses bons résultats. Malheureusement, ses parents sont souvent absents et elle doit s’occuper de son petit frère, ce qui l’empêche de sociabiliser en dehors de l’école et d’avoir une adolescence normale. Personne n’est au courant de cela, jusqu’à ce qu’Izumi Miyamura le découvre par accident…

Miyamura est quant à lui un jeune homme qualifié de bizarre par les autres lycéens. Il a des tatouages et des piercings, juste parce qu’il aime ça (et non parce qu’il appartient à une bande de yakuzas !). Au collège, il était très seul et souffrait visiblement de tendances suicidaires. En entrant au lycée, il s’est fait petit à petit des amis notamment Hori, qui deviendra ensuite sa copine. Grâce à ces gens qui lui portent un intérêt sincère, Miyamura commence à accepter ses qualités et prendre conscience de sa valeur.

L’histoire d’amour entre Hori et Miyamura se développe lentement et pendant les cinq premiers tomes, on est plutôt sur une tranche de vie qui parle de la difficulté pour les adolescents d’être soumis trop tôt à de trop lourdes responsabilités et au poids du regard des autres. Leurs sentiments grandissent tout en douceur et c’est très intéressant. La tension narrative est bien gérée ainsi que la manière dont leur intimité est mise en scène, avec subtilité et ce qu’il faut d’ellipse pour qu’on comprenne ce qui a pu se passer entre eux sans pour autant tomber dans le vulgaire ou le voyeurisme.

Autour de Hori et Miyamura gravitent une série de personnages attachants qui sont autant d’intrigues secondaires. Pour une fois, celles-ci ne prennent pas le dessus sur le couple principal qui, jusqu’ici, reste au centre de la série. Ils sont assez prometteurs et je suis curieuse de savoir comment iels vont continuer d’intervenir dans les vies d’Hori et de Miyamura.

Du positif, mais…
Je l’ai dit en introduction, deux éléments m’inquiètent quant à la suite de la série et à la tournure que prendra celle-ci. Il y a d’abord cette fille exécrable introduite dans le tome 4 qui est amoureuse de Hori (elle sort littéralement de nulle part…) et donne lieu au premier « red flag » du manga par son comportement mais aussi par les réactions de Hori et de Miyamura face à elle. La première se montre plutôt gentille et ne la repousse pas très fermement, ce que je ne trouve pas hyper sain que ce soit par souci de respect au sein de son couple mais aussi parce que ça laisse à cette fille la possibilité de se bercer d’illusions… Miyamura est évidemment jaloux et se sent mis en danger car Hori n’est pas sécurisante puisqu’elle invite cette fille chez elle et veut qu’elle et Miyamura deviennent amis alors qu’elles ne se connaissent ni d’Eve ni d’Adam (ou alors c’est vraiment mal expliqué dans le manga papier…) ce que je n’ai pas compris. Pourquoi ? Je ne cherche pas à dire que c’est à la figure féminine de se montrer rassurante mais la situation aurait été inversée que j’aurais tenu le même discours. Il y a un manque de respect assez évident. Disons que c’est peut-être un souci culturel…

Le second « red flag » concerne encore Hori et il s’agit de sa violence physique. Elle passe son temps à distribuer des coups, d’abord à son père qui apparait dans le tome 4 du manga (et qui ressemble plus à un ado attardé qu’autre chose) ce qui est déjà surprenant même s’il s’agit d’un ressort comique plutôt convenu et connu. Je pense spontanément au père d’Ichigo dans Bleach où ils se collent mutuellement des coups sans arrêt et j’admets que dans ce cadre-là, je n’avais pas été choquée -ce qui me pose question. Le souci c’est qu’elle fait aussi preuve d’abus envers Miyamura, déjà rien qu’en se permettant de consulter les messages de son téléphone (que tu aies ou non quelque chose à cacher, je trouve que ça ne se fait juste pas). Quand elle croit en trouver un d’une autre fille, ils se disputent et elle le frappe puis elle le griffe, si bien que Miyamura a un pansement sur la joue le lendemain en cours mais c’est tourné à la plaisanterie. Je sais que culturellement parlant, au Japon, ça doit être difficile à admettre qu’une femme puisse frapper un homme mais ça arrive et c’est de la maltraitance. Même si Hori n’a pas de mauvaises intentions, même si elle s’excuse et même si elle a trop de pression sur les épaules. Je n’aurais pas eu de soucis à ce que cet évènement se produise mais seulement si on le montrait comme problématique, ce qui n’est pas explicitement le cas quoi qu’un ami de Miyamura lui conseille de ne pas laisser passer et de recevoir des excuses de la part de Hori. En tout cas ça ne l’est pas dans le tome 6 mais peut-être que ça le deviendra, je laisse donc le bénéfice du doute.

Hori n’est toutefois pas la seule à user de violence. Miyamura dévoile par moment cette facette de lui même si ce n’est jamais à l’encontre de Hori et plutôt envers son meilleur ami du collège. Je ne sais pas trop si cette banalisation des coups est voulue ou non, si elle va par la suite raconter quelque chose, si ce n’est qu’un effet qui se veut « comique »… Mais ça m’interpelle et ça me questionne.

La conclusion (temporaire) de l’ombre :
Ces deux red flags me gênent dans ce manga mais ils ne parviennent pas à éclipser la douceur (je sais ça peut paraître paradoxal) des sentiments entre Hori et Miyamura, ni la manière dont l’amour est mis en scène dans leurs interactions ou chez les personnages secondaires. C’est un titre beau graphiquement (je suis parfois siiii superficielle…) qui n’idéalise pas la vie pour autant et pose d’intéressantes questions sur l’adolescence mais aussi sur l’avenir. J’ai envie de continuer ma lecture pour savoir comment s’achèvera leur histoire car ils ont vraiment pris vie pour moi, je me sens concernée par eux. Affaire à suivre, on en reparlera sûrement une fois la publication achevée chez nous !

Informations éditoriales :
Horimiya, titre dessiné par Daisuke Hagiwara et scénarisé par HERO. Traduction en français par Gaëlle Ruel. Éditeur VF : Nobi-Nobi dans sa collection Genki. Prix par tome : 7,20 euros. Série finie au Japon en 16 tomes.

À l’ombre du Japon #54 { Premier contact avec Iruma à l’école des démons }

Ohayo mina-san !
Voici quelques semaines que je découvre tranquillement le manga Iruma à l’école des démons. L’Apprenti Otaku en parlait depuis longtemps mais il a fallu attendre les 48h BD et son premier tome à 2 euros pour que je lui laisse sa chance. À l’heure où j’écris ces lignes, j’ai déjà lu les six premiers volumes et je dois avouer bien accrocher. J’en suis la première surprise car en général, la ligne éditoriale de cette maison d’édition ne colle pas trop à mes goûts, je la trouve trop jeunesse. Et pourtant…

Notez que ce billet a pour vocation de partager mes impressions plutôt que de véritablement poser une analyse. J’ai envie de parler de ce manga depuis des semaines pour vous transmettre, je l’espère, mon enthousiasme à son sujet… Je précise également que toutes les images utilisées dans l’article sont la propriété de Nobi-Nobi et d’Osamu Nishi, elles sont présentes à seul but d’illustration de mon propos.

De quoi ça parle ?
Iruma a 14 ans et a été vendu par ses parents indignes à… un démon. Et pas n’importe lequel, l’un des plus puissants des Enfers, qui est aussi le proviseur de Babyls, une école pour jeunes démons. Rassurez-vous, Iruma va très bien et celui qu’il appelle Papi ne voulait rien d’autre qu’un petit-fils à gâter. Le seul souci c’est qu’Iruma est un humain et doit cacher sa nature au risque de finir dans l’estomac d’un de ses camarades…

Un héros attachant.
Souvent je reproche aux shônens des héros un brin stupide, casse-cou, qui foncent dans le tas sans réfléchir et ne comptent que sur leur force brute pour affronter des ennemis toujours plus puissants et atteindre un objectif qui, souvent, les placera au-dessus des autres (Naruto veut devenir hokage, Luffy veut devenir le roi des pirates, bon je grossis le trait mais vous voyez ce que je veux dire). Iruma est complètement à l’opposé alors que le titre coche toutes les cases des critères du shônen dans sa construction. Quel paradoxe ! Comme quoi, il suffit d’une exécution bien menée, même avec des ingrédients déjà bien connus…

Naïf, profondément gentil, Iruma est une bonne poire que tout le monde exploite et qui a le cœur sur la main. Habitué aux catastrophes, il a développé une incroyable capacité d’esquives qui lui permettra de s’imposer par complet accident au sein de sa classe. Le qui pro quo est vraiment le cœur de ce récit. Plus c’est absurde et improbable, plus ça passe !

Iruma est un garçon porteur de fortes valeurs qui a pourtant été maltraité toute sa vie par des parents négligents, ce qui l’a obligé à mûrir plus vite. Ironiquement, c’est en arrivant en Enfers qu’il va pouvoir se trouver une famille, nouer des amitiés et enfin vivre la vie d’un adolescent « normal ».

Une galerie de personnages qui n’est pas en reste.
C’est sans doute une des plus grandes forces de ce manga. Dans les six premiers volumes, on rencontre divers personnages qui deviendront plus ou moins importants dans la vie d’Iruma. Ses deux meilleurs amis déjà : Alice Asmodeus qui est le démon le plus prometteur, utilisateur d’une magie de feu, il se fait vaincre par Iruma dans le premier tome, d’une telle manière qu’il décide de l’appeler Maître et de le servir, ainsi que Clara Valac qui est une tornade vivante avec la capacité de sortir de sa poche tout objet qu’elle aurait déjà vu. Ce trio explosif va rencontrer d’autres protagonistes dont Amélie, la cheffe du BDE (bureau des élèves) que je trouve particulièrement savoureuse dans son dilemme car elle soupçonne très vite Iruma d’être un humain. Pour s’en assurer, elle lui donne à lire un ouvrage interdit qui vient de son monde et s’avère être un manga d’amour… Une routine s’installe alors entre eux où Iruma lui fait la lecture des tomes dont elle ne pouvait comprendre que les images jusqu’ici puisque les démons ne parlent pas les langues humaines et ne connaissent en réalité pas grand chose à leur monde. L’idée est toute simple mais vraiment judicieuse.

Outre ceux-ci, on peut également souligner le professeur Callego Naberius au très mauvais caractère qui se retrouve serviteur d’Iruma par accident ce qui donne lieu à des situations hilarantes. En effet, au début de l’année scolaire, les étudiants doivent se lier avec un familier mais comme Iruma est humain (ce qui personne ne sait) il fait d’un démon son familier et ce démon, c’est justement le professeur présent… Oups ? Il m’a spontanément fait penser à une parodie de Severus Rogue par son attitude, je me demande de quelle manière il va évaluer. Je me dois aussi de parler d’Ali, la bague d’Iruma, qui est devenu mon personnage préféré avec Amélie dés l’instant de son apparition. J’ai tellement hâte de savoir ce qui lui arrivera ensuite !

Notez qu’il faut attendre le quatrième tome pour rencontrer le premier antagoniste qui nous rappelle que nous sommes dans un monde démoniaque… et c’est tant mieux ! J’ai beaucoup aimé la manière dont l’autrice met en scène les désirs de ce personnage ainsi que la résolution de la situation. Cela ne signifie pas que les trois premiers manquent d’intérêt, au contraire. Ils se concentrent simplement sur la présentation du monde et les relations entre les personnages.

Une ambiance démoniaque ?
Malgré le pitch de base assez triste (un enfant se fait quand même vendre par ses parents…), le manga ne tombe jamais dans le mélodramatique. Les situations décrites dans les premiers tomes servent surtout à présenter l’univers et ses principes comme le fonctionnement de l’école, les rangs démoniaques, les différents cours, les clubs (appelés batoras) etc. toujours sous un angle amusant sans être lourd. Quand on a un manga qui parle de démons, on a généralement deux solutions : soit quelque chose de très sombre, soit une parodie. Iruma à l’école des démons se retrouve entre les deux car si les situations comiques s’enchaînent (sans lourdeur, je le rappelle) et que la mangaka met en scène des démons adolescents, en toile de fond, il y a quand même des situations plutôt difficiles comme le fait que les parents d’Iruma le vendent pour de l’argent ou les pulsions que ressentent certains démons… Il suffit de voir pour quelle raison Kiriwo souhaite détruire l’école ! C’est une pulsion qu’on comprend et conçoit très bien de la part d’un démon. Pourtant, ça reste assez violent et dénué de compassion ! L’ensemble est présenté d’une façon dédramatisée mais il n’empêche que ça me rappelle l’excellent Dolorine à l’école d’Ariel Holzl qui opte pour un ton semblable.

La conclusion de l’ombre :
Vous l’aurez compris, mon premier contact avec Iruma à l’école des démons s’est très bien passé et j’en redemande ! Je trouve l’univers proposé riche et prometteur, les personnages attachants et le dessin vraiment propre et dynamique. De plus, le rythme de publication en français est assez soutenu chez Nobi Nobi (un tome tous les deux mois) ce qui permet de suivre sans trop de frustration. Je compte me mettre à jour bientôt et peut-être réécrire d’autres articles sur le sujet notamment pour analyser le personnage de Kiriwo (j’attends de voir s’il va réapparaître) que j’ai trouvé particulièrement intéressant ou revenir sur la relation entre Iruma et Amélie (mais vu qu’il s’agit d’un shonen, je ne me fais pas trop d’illusions…) bref vous l’aurez compris, je suis très enthousiaste sur cette série et je vous encourage à la découvrir si ce n’est pas déjà fait.

D’autres avis : L’Apprenti OtakuMa vie de bib’ – vous ?

Informations éditoriales :
Iruma à l’école des démons par Osamu Nishi (dessin et scénario). Éditeur VF : Nobi-Nobi. Traduction : Yohan Leclerc. Prix par tome : 7,20 euros.