À l’ombre du Japon #35 { Blue Flag #8 ; Tokyo Revengers #11 ; Chobits #6 }

Ohayo minasan !
On se retrouve pour un nouvel épisode d’À l’ombre du Japon et je vous le dis tout de suite, ça ne va pas être tout rose. Vous le savez, je n’aime pas spécialement évoquer les romans / mangas que je n’ai pas aimé parce que je préfère me concentrer sur le positif. Le souci, c’est que j’ai parlé des séries concernées sur le blog en des termes élogieux et que les tomes concernés par le présent article (à l’exception de Chobits) ont provoqué un revirement sur les avis en question. Je me sens donc obligée de nuancer ce que j’ai pu écrire précédemment et c’est à travers ce billet que je vais m’y coller.

Attention, cela me semble logique mais je tiens à préciser que, comme j’évoque des suites, les avis qui suivent contiendront des éléments d’intrigue. Si vous poursuivez votre lecture, c’est à vos risques et périls !

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J’ai été assez élogieuse sur chacun des tomes de cette série qui parle d’homosexualité, de la façon dont on se découvre à l’adolescence, bref des thèmes qui m’intéressent et me tiennent à cœur. Je vous avais présenté le premier tome puis j’avais attendu d’avoir lu la totalité de la série pour vous proposer un article récapitulatif même si j’avais eu envie de parler du tome 7, qui ne faisait vraiment pas l’unanimité. Je me sentais comme un devoir de défendre cette série que j’aimais tellement. Bref, j’attendais beaucoup de la conclusion de la série et malheureusement, ça a été un échec pour moi.

Pour bien comprendre mon propos, vous devez savoir que le tome 8 se divise en deux parties sur la temporalité. La première reste au lycée et va régler les intrigues lancées durant les sept tomes antérieurs. La seconde, dans le dernier chapitre, se déroule quelques années plus tard à travers les yeux d’un personnage qu’on n’identifie pas tout de suite.

Concernant la première partie, plus j’avançais dans la lecture du tome et plus je trouvais les échanges entre les personnages assez artificiels. Que ce soit la manière dont Tôma et Futaba règlent leur différent, la façon dont Taichi s’y prend pour enfin parler en face à face à Tôma, rien ne sonne juste selon moi du coup j’ai eu l’impression d’une pseudo happy end forcée. Cela m’a profondément déçue même si, en y regardant bien, les prémices de cela se dessinaient déjà dans la mise en scène du tome 7. J’ai conscience que ce sentiment reste très personnel, j’ai lu des articles plutôt élogieux sur ces points donc c’est peut-être lié à ma propre sensibilité, à mon propre vécu. La sauce n’a tout simplement pas pris.

Concernant la deuxième partie, je dois avouer que deux choses m’ont posé problème. Déjà, le traitement de Masumi m’a vraiment heurtée. Durant tout le manga, elle est amoureuse de Futaba, ce qui sous-entend une attirance pour les femmes et permettait d’évoquer l’homosexualité féminine en plus de la masculine. Je regrettais un peu que ça soit secondaire dans l’intrigue tout en ayant conscience qu’on ne peut pas parler de tout au premier plan. Arrive alors ce chapitre final où on la retrouve… mariée avec un homme qui me donne surtout l’impression d’être un bouche trou, comme si Masumi était « revenue à la raison » (et je mets de gros guillemets). Je sais que, dans la vie, ce sont des choses qui arrivent aussi, que l’attirance sexuelle ou amoureuse n’est pas purement binaire et qu’on ne doit pas l’y réduire. Ce sont des choses auxquelles je crois fermement. Toutefois, la façon dont c’est présenté ne donne pas une très bonne image du personnage en plus d’aller à l’encontre de ce que souhaitait raconter le titre. Ou de ce que je pensais qu’il souhaitait raconter. Qu’elle choisisse cette voie ne me pose pas de soucis mais cela doit être amené, le lecteur a besoin de davantage d’informations pour comprendre son évolution et la rupture temporelle ne le permet pas. Cela semble donc véritablement arriver de nulle part. Sans compter le choix final de mettre en couple Tôma et Taichi qui n’est pas du tout préparé durant l’intrigue ou alors, mis en scène d’une façon trop subtile pour que je l’ai compris avant que ça arrive. Finalement, les sept premiers tomes de Blue Flag se concentrent presque sur des détails et il manque une énorme partie pour comprendre le chapitre final.

Je me rends compte que c’est ça, mon plus gros souci. Il se passe plusieurs années après les évènements principaux de Blue Flag et le dernier chapitre mais j’ai presque l’impression de ne pas avoir lu l’histoire qui amène à cela. Si le mangaka avait pris le temps de mieux préparer sa fin, peut-être que mon sentiment aurait été différent mais peut-être ne le lui a-t-on pas permis ? Je l’ignore. En tout cas, je suis très triste de ne pas avoir adhéré à la fin de cette série qui était un coup de cœur jusque là et qui m’avait fait ressentir beaucoup d’émotions positives.

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À l’instar de Blue Flag, j’ai déjà parlé à plusieurs reprises de ce manga sur le blog. D’abord en vantant son premier tome prometteur puis en accrochant bien au concept sur plusieurs tomes avant d’être déçue par l’une ou l’autre transition que je trouvais trop longue ou peu intéressante. J’attendais qu’un arc s’achève pour vous proposer un article plus complet sauf que ça n’arrive toujours pas vraiment là où j’en suis. Le tome 10 relevait clairement le niveau mais le 11 dont il est ici question m’a laissé un sentiment de lassitude.

Je me rends compte que je ne suis plus du tout intéressée par cette histoire. Et c’est triste parce qu’il y a plein de bonnes idées, malheureusement l’auteur s’éloigne du noyau dur posé au début et qui avait su me séduire (avec Mickey, Draken, Takemichi) au point que des personnages emblématiques sont totalement absents pour être remplacés par d’autres, qui manquent de profondeur.

Je pense donc arrêter la série. Ce qui a contribué à ma décision c’est d’apprendre que la saga comptait déjà une vingtaine de tomes au Japon et qu’on était loin de la fin. Si je trouve déjà des longueurs maintenant, je n’ose pas imaginer par la suite. Peut-être que le mangaka va se remettre sur les rails, hélas j’ai décidé de ne plus m’acharner sur des séries qui ne sont pas de qualité constante et Tokyo Revengers avait déjà eu droit à sa seconde chance sur des tomes précédents. Il y a trop de titres à lire pour que je puisse me le permettre. Dommage !

D’autres avis : Les blablas de Tachan – vous ?

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Après ces deux lectures mitigées, j’avais presque peur de me lancer dans la lecture de Chobits en me demandant si j’allais aussi être déçue par cette série -ce que j’aurais encore plus mal vécu. Ne dit on pas « jamais deux sans trois » ? Heureusement, CLAMP se confirme comme une valeur sûre dans le milieu du manga !

Ce tome met davantage l’accent sur la relation entre les humains puisque le Patron a enfin l’occasion de s’expliquer avec Yumi sur sa relation passée avec un ordinateur. En effet, pour rappel, Yumi a travaillé à la pâtisserie avant Chii et est tombée amoureuse de son gérant, avant d’apprendre que ce dernier avait épousé son PC et que le PC en question portait le même prénom qu’elle. L’explication sortie de son contexte parait effarante mais dans le prisme du manga, on comprend que le sujet est abordé pour offrir une forme de réflexion sur l’amour mais aussi sur la conscience et sur ce qu’on peut qualifier de « vivant ».

C’est aussi l’occasion de revenir un peu sur Minoru et son propre pc qu’il a construit à l’image de sa défunte sœur. Il l’a donc programmée pour être comme elle mais certains actes du PC posent question et laissent planer un doute sur la conscience développée par ces machines. La tension narrative reste à son comble et on se demande vraiment comment tout cela va se terminer.

Moderne et passionnant, voilà un manga que je ne regrette pas d’avoir découvert dans sa version papier. Il reste deux tomes avant la fin et je me réjouis de les lire pour vous proposer ensuite un article plus complet !

D’autres avis : pas que je sache !

Et voilà c’est déjà terminé ! J’espère que mes avis négatifs n’ont pas été trop désagréables à lire et que vous comprenez pour quelle raison je me sentais comme un devoir de rectifier ce que j’avais pu dire précédemment au sujet de ces séries. On se retrouve bientôt pour un épisode un peu plus positif !

Mata itsu ka, ja ogenki de !
( À bientôt et prenez soin de vous !)

À l’ombre du Japon #29 { Chobits #5 ; Reborn ! #1 ; Tokyo Revengers #10 }

Ohayô minasan !
Nous voici déjà de retour avec un épisode consacré aux trois premiers mangas lus en 2021 ! Et c’était plutôt pas mal comme cuvée…

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Je n’ai pas encore évoqué Chobits sur le blog en format tome par tome. Je vous en ai parlé au détour d’un article ou l’autre, notamment dans les mangas que je vous conseillais de mettre sous le sapin en 2020 maiiiis voilà, j’ai envie de vous écrire quelques mots sur ce cinquième tome qui sert un peu de transition, apporte de nouveaux éléments et surtout, amorce une thématique qu’on connait bien quand on évoque des robots à apparence humaine : peuvent-ils remplacer l’humain en tant que personne genrée et donc, par extension, membre d’un couple ?

C’est quelque chose dont le tome 4 parlait déjà avec un retour sur le passé du patron de la boulangerie où Chii travaille. La fin du tome 5 le rappelle et remet le lecteur en face de ces questions compliquées qu’on a tendance à un peu oublier au contact de Chii et Hideki. De plus, depuis le tome précédent, Chii a été enlevée par un informaticien obsédé par les légendaires Chobits. Il est persuadé que Chii en est un et va tout mettre en œuvre pour percer ses secrets. Ainsi formulé, on oublie d’autant plus aisément que Chii est, en théorie, un simple ordinateur… C’est d’autant plus vrai que Hideki se morfond d’inquiétude à l’idée qu’on lui fasse le moindre mal, là où son ami Shinbo va justement incarner la « voix de la raison » pour lui rappeler que dans le pire des cas, il suffira d’effacer sa mémoire, car Chii n’est qu’un programme.

Mais l’est-elle vraiment ? Les quelques passages avec la mystérieuse autrice du livre pour enfant (dont je tais à dessein l’identité pour ne pas trop vous divulgâcher des éléments importants) qui semble raconter les éléments de la vie de Chii et Hideki laissent à penser que non et que le créateur de Chii poursuivait justement un certain but en la créant. Personnellement, j’imagine qu’il cherchait à prouver que les programmes peuvent développer des émotions mais je me trompe peut-être ? À voir.  Bref, cette intrigue ainsi les réactions des différents personnages permettent de construire un fond réflexif assez solide tout en donnant la parole à chaque point de vue sans pour autant oublier l’intérêt de l’histoire en elle-même. Un beau boulot et je n’ai qu’une hâte : lire le tome 6 !

D’autres avis sur ce tome : pas encore mais cela ne saurait tarder !

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Lilysatis (aka Aurélie Mendonça) m’a offert le premier tome de Reborn ! lors d’un concours et j’étais très curieuse de découvrir ce manga qui compte tellement à ses yeux qu’elle en a tatoué l’un des personnages sur sa peau. Je dois dire que la lecture de ce premier tome m’a décontenancée… Et je vais tenter de vous expliquer pour quelle raison.

Déjà, le pitch de base n’est pas (si) banal : Tsunayoshi Sawada est un raté autant sur un plan scolaire que sportif. Sa mère décide donc d’engager un prof particulier, Reborn, qui est… un bébé en costume (?!) mais aussi le plus puissant tueur à gage de la mafia italienne. Il travaille d’ailleurs pour la famille Vongola dont le chef l’a envoyé au Japon pour former Tsuna à prendre sa suite puisque tous les autres candidats sont morts et qu’il est le dernier avec du sang Vongola dans les veines. Ma première réaction à la lecture du résumé a été de sourire et de penser : mais what the fuck ?!

On sent directement qu’il ne faut pas attendre de ce titre quelque chose de sérieux et juste se laisser porter par le délire. Il se passe d’ailleurs plein de choses pendant ce premier tome, presque… trop de choses si on veut être honnête. Les gags s’enchainent au point de devenir prévisibles et un peu lourds, des personnages arrivent trop rapidement, ça part dans tous les sens et dans tous les excès avec le concept de balle de la dernière volonté. En deux mots, il s’agit d’une technologie propre à la famille Vongola qui fait que quand on tire dans une partie du corps avec, on obtient un pouvoir spécifique et si elle « tue » elle ramène sa victime à la vie avec une énergie supérieure qui la pousse à accomplir sa dernière volonté. Au bout de cinq minutes, la personne redevient totalement normale. Par contre si on tire sur quelqu’un qui n’a pas de regret et donc de dernière volonté, la balle sert juste à le / la tuer…

Les idées sont présentes, hélas c’est un peu trop brouillon à mon goût et si j’ai souri une fois ou deux, j’ai quand même trouvé ce tome assez long, lourd, sans réussir à comprendre où le mangaka voulait aller. Je me suis alors renseignée, perplexe, pour comprendre ce qu’Aurélie trouvait de si extraordinaire à ce manga et je suis tombée sur un article qui expliquait qu’au tome 8 (la série en compte 42) le manga prend un tournant radical, gagne en sérieux, se complexifie, etc. Je pense donc continuer à découvrir cette série pour juger par moi-même mais plutôt en l’empruntant dans une bibliothèque. Après, honnêtement, si je n’avais du me fier qu’à ce premier tome sans savoir à quel point cette série comptait aux yeux d’une autrice que j’apprécie, j’aurais cessé l’aventure aussi sec. Comme quoi, parfois, cela vaut peut-être la peine d’aller un peu plus loin… Suite au prochain épisode donc !

D’autres avis sur ce tome : SunreadAsia4Ever2 – vous ?

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Je vous ai parlé du tome 9 sur le blog à la fin du mois de novembre en partageant une réflexion au sujet des suites qui mettent trop longtemps à sortir (à mon goût) et font que mon intérêt a tendance à décliner, sauf pour de rares titres. Cela commençait à être le cas avec Tokyo Revengers mais le dixième opus a prouvé que, quand un mangaka s’en donne la peine, même plusieurs mois entre deux tomes ne constituent pas un réel problème pour stimuler l’intérêt des lecteurs. Je trouve que ce volume rend un nouveau souffle à la série et gagne encore en violence avec des enjeux qui se précisent et des décisions à prendre qui ne sont pas évidentes sur un plan moral. Une fois de plus, Takemichi a du retourner dans le passé afin d’empêcher un affrontement entre le Toman et le Black Dragon dont l’issue risque de changer totalement la personnalité de Hakkai, avec les conséquences que l’on sait sur le futur. Mais cette fois, il ne devra pas trouver seul des solutions puisqu’il va avouer toute la vérité à quelqu’un…

Même si je n’ai eu aucun mal à me replonger dans l’histoire, je regrette toujours que l’éditeur (ou le mangaka ?) n’ajoute pas un récapitulatif des personnages et des tomes précédents au début de cette série alors que ça se fait régulièrement ailleurs (et même chez Glénat de mémoire). Son absence pose un vrai problème à mon sens pour des tomes un peu plus « faibles » ou « de transition » comme l’était, par exemple, le 9.

D’autres avis sur ce tome : pas encore mais cela ne saurait tarder !

Et voilà c’est déjà terminé ! Il faut dire qu’il n’y a pas toujours énormément à écrire au sujet des suites et c’est bien pour ça que je rassemble plusieurs tomes en un seul article. N’hésitez pas à me donner vos propres impressions dans les commentaires 🙂

Mata itsu ka, ja ogenki de !
( À bientôt et prenez soin de vous !)

À l’ombre du Japon #25 { Mieruko-chan #1 ; Tokyo Revengers #9 ; Billy Bat #11, #12, #13 }

Ohayô minasan !
Nous voici déjà de retour (comme promis !) pour un nouvel épisode d’à l’ombre du Japon où on parle de quelques sorties du mois de novembre… Mais aussi d’une série que je continue avec quelques difficultés. J’ai conscience que j’ai à peine évoqué deux de ces titres sur le blog puisque je comptais écrire des articles plus conséquents à leur sujet mais j’ignore encore si je vais me plier à l’exercice finalement. Si j’en parle, c’est surtout pour aborder certaines problématiques propres à l’univers du manga. J’espère que cet épisode un peu « spécial » vous plaira 🙂

mieruko-chan-1
Je n’accroche pas plus que ça au catalogue d’Ototo qui ne me correspond tout simplement pas en tant que lectrice. J’ai eu envie de laisser sa chance à Mieruko-chan après la très belle chronique de l’Apprenti Otaku sur le sujet mais malheureusement, si je n’ai pas détesté, on ne peut pas dire que je suis spécialement emballée non plus…

Du jour au lendemain, Miko commence à voir des créatures monstrueuses qui semblent être des esprits puisqu’elles n’influent pas sur le monde réel. Déjà, elle conserve un stoïcisme assez épatant face à ça en partant du principe que si elle se comporte comme si elle ne voyait rien, ces créatures la laisseront en paix. Plutôt malin sauf que j’ai du mal à croire qu’on puisse se contrôler à ce point vu l’horreur des machins… Surtout la première fois. Mais soit, mettons. Tomoki Izumi enchaîne alors les situations désagréables pour Miko qui essaie de protéger sa meilleure amie de ces monstres qui s’accrochent à elle et ne manquent pas une occasion de la peloter. Un peu comme l’auteur, d’ailleurs, qui enchaîne les postures un peu trop aguicheuses pour le concept du manga avec des gros plans inutiles sur les fesses et le corps de Miko comme sur celui de son amie Hana. Si cet aspect m’a fait rouler des yeux, je trouvais toutefois le concept du manga intéressant sauf qu’en arrivant au bout de ce premier tome, je me rends compte qu’il ne s’est rien passé. Il n’y a eu aucune amorce d’intrigue, aucun réel mystère (désolée mais introduire le coup du père une case avant la fin, voilà quoi…) bref rien pour accrocher mon attention et me pousser à lire la suite. Dommage parce qu’il y avait du potentiel.

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Je n’ai pas encore écrit d’article plus dense sur cette série même si je l’avais prévu. Je voulais arriver à la fin d’un arc, ça a été plus ou moins le cas avec le tome précédent mais j’ai loupé le coche et bref, je procrastine. Pourquoi parler du tome 9, alors ? Et bien parce que j’avais envie de partager une petite réflexion en passant, au sujet des suites…

Les tomes de Tokyo Revengers sortent assez rapidement, un tous les deux mois si je ne me trompe pas. Quand j’ai commencé la série, j’ai pu enchaîner les 8 premiers à la suite et ça a contribué à conserver mon intérêt intact. J’ai lu celui-ci deux mois après le 8 donc et j’ai eu un peu plus de mal à me replonger dedans, à me remémorer qui est qui notamment puisqu’il n’y a toujours pas de récapitulatif au début. J’ai vu passer une réflexion à ce sujet sur Twitter et je me demande si je ne vais pas mettre ma lecture en pause, tout en achetant les tomes à leur sortie, pour les enchaîner par paquet de trois ou de cinq. Ça paraît peut-être un brin étrange mais j’ai eu la même chose avec Noragami ou, plus récemment, Magus of the Library et je me dis que ça pourrait être une bonne façon de procéder pour continuer de m’accrocher à des mangas qui me plaisent et d’en profiter pleinement sans que ma mémoire ne fasse tout foirer.

Vous en pensez quoi, vous ? Vous le faites aussi ? Vous avez des problèmes pour accrocher sur le long terme quand la parution est trop espacée ? Est-ce que, justement, un bon manga(ka) doit réussir à passer outre cela ?

J’avais mis la lecture de Billy Bat en pause puisque je n’ai pas pu récupérer immédiatement la suite auprès de mon libraire qui me les prête. D’abord, il a été malade, puis moi, puis le temps a un peu passé et bref nous voilà plusieurs semaines plus tard. Je me suis remise à la lecture avec le tome 11 en me rendant compte que ça ne me manquait pas plus que ça en fait. Mais bon, ils étaient là alors autant continuer… Ce tome, donc, qui se révèle marquer un tournant décisif dans l’histoire avec la disparition d’un personnage assez marquant. Je suis restée coïte devant cette scène qui a eu le mérite de me surprendre à défaut de me plaire. Puis le manga a fait un bond dans le temps, en quelques sortes, jusque dans les années 1980 même si on a encore certains passages qui se déroulent dans le passé. Le chapitre « Albert et Adolf » a été hyper impactant pour moi (fallait quand même l’oser) ainsi que tout ce qui est révélé sur l’Allemagne nazie mais j’ai un peu de mal avec le nouveau « personnage principal » pour qui je ne ressens pas vraiment d’attachement. De plus, j’ai le sentiment que l’intrigue tourne en rond, se répète, tire en longueur et mon intérêt décroît petit à petit. Si je n’étais pas plus proche de la fin que du début et si j’avais du acheter les autres tomes, il est probable que j’aurais arrêté la série avec le tome 11. Toutefois, comme on me les prête, je vais voir ce que raconte le 14 avant de me décider, quitte à lire l’explication finale sur ce qu’est Billy Bat (si on le sait, du moins) par la suite.

C’est dommage parce que quand je vois l’enthousiasme de certains sur cette série et cet auteur, j’ai vraiment l’impression de passer complètement à côté de quelque chose. Peut-être que Naoki Urasawa n’est pas fait pour moi… Vous en pensez quoi, vous ? Ça vous est déjà arrivé de ne pas aimer quelque chose qualifié par beaucoup de chef-d’œuvre ?

Et voilà, je m’arrête ici pour cette fois avec mes questionnements et mes impressions sur ces titres. N’hésitez pas à me donner votre opinion sur les sujets soulevés, ça m’intéresse vraiment beaucoup 🙂 Même si, j’avoue, y’a quand même plein de questions.

Mata itsu ka, ja ogenki de !
( À bientôt et prenez soin de vous !)