Le compte-rendu de l’ombre : les Halliennales 2021

Coucou tout le monde !

Le 2 octobre 2021, je me suis rendue au salon des Halliennales près de Lille, dans le nord de la France. Premier gros salon pour moi depuis la foire du livre de Bruxelles en 2020, qui s’est déroulée une semaine avant le fameux lockdown… Ça valait bien un petit compte-rendu, non ?

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Je ne vous parle quasiment jamais des salons auxquels j’assiste parce que je m’y rends d’abord avec ma casquette d’autrice pour dédicacer mes romans et que je fais en sorte de dissocier le blog de cette activité, pour diverses raisons dont j’ai déjà pu parler. Pourtant, cette double casquette fait partie de moi et en lisant récemment un autre compte-rendu de salon, je me suis dit que ça pouvait peut-être se révéler intéressant de vous parler de ma façon de vivre ce genre d’évènement.

L’ombre en mode autrice.
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Le plus délicat pour moi consiste à gérer mon temps de loisir et de travail. Je viens avant tout pour présenter mes romans et donc être présente sur le stand Livr’S, peu importe la fréquentation du stand ou du salon. Une question de respect vis à vis de mon éditrice. C’est probablement le plus difficile quand on doit se contenter d’attendre un peu d’attention d’un.e lecteur.ice de passage pendant parfois une heure ou deux. Plus le temps passe et plus j’ai du mal à laisser mes fesses collées à ma chaise quand le battement est trop long. Je travaille dessus mais on ne va pas se mentir, ça ne fonctionne pas toujours.
Nous avons évidemment droit à des pauses mais il faut les gérer pour que chaque auteur.ice puisse avoir la sienne et donc ne pas abuser question disparition. J’avoue que je suis une spécialiste du « je reviens dans cinq minutes » qui se transforme en quinze. C’est devenu un running gag avec mon éditrice, qui est quand même la femme la plus patiente du monde (non, elle ne m’a pas contrainte à écrire ça !).

Lorsque je suis derrière mes romans, mon plus grand plaisir est de discuter avec des lecteur.ices. Pas forcément les mien.nes, juste des personnes qui s’arrêtent pour poser des questions (sur ce salon on m’a demandé deux fois des conseils éditoriaux par exemple), lire des quatrièmes de couverture, recevoir un conseil en fonction de leurs goûts. C’est ce que je préfère mais je me suis rendue compte que je m’épanouis davantage à vendre et conseiller les romans de mes collègues que les miens. Au point que je passe une partie de mes pauses sur le stand du Chat Noir (le plus souvent) à recommander tel ou tel titre. Tout le monde sait très bien que si je ne suis pas sagement assise, c’est le lieu où on a le plus de chance de me trouver. Cette constatation me fait me demander si je ne devrais pas plutôt participer à ces évènements en tant que « libraire » en soutien aux éditeur.ices et c’est une réflexion très sérieuse sur laquelle je me penche en ce moment.

L’ombre en mode… un peu des deux.
Quand je sors de derrière le stand, je redeviens (juste) Manon / OmbreBones, la lectrice et blogueuse. Pourtant, mes rapports avec les auteur.ices ont une dimension supplémentaire puisque je suis également vue comme une collègue par la plupart. On peut donc discuter de davantage de sujets internes au milieu puisque je possède les connaissances nécessaires pour cela. Avec Estelle Faye, on a par exemple parlé de Gilles Dumay et du très bon travail réalisé par AMI sur son roman. Comme elle en sortait un autre chez Rageot presque en même temps, on a pu échanger sur la manière dont chaque éditeur travaille et j’ai trouvé ça plutôt riche puisque ça m’a permis de comparer avec ma propre expérience.

Être une collègue, même d’une autre maison, permet également de se confier plus honnêtement sur les projets en cours et les sorties à venir, puisqu’on a conscience du devoir de réserve que cela implique tant que rien n’est officiellement annoncé. C’est un de mes plus grands plaisirs (coupables), de savoir ce qui va sortir plus ou moins quand l’année prochaine et de qui. Et non, je ne dirais rien !

Mais surtout, pour moi, un salon du livre, c’est en premier lieu une occasion de revoir des copains et des copines auteur.ices. Le milieu reste petit, on finit tous.tes par se connaître, s’appeler par nos prénoms, avoir des petites blagues entre nous (tellement attristée par l’absence de Monsieur Nyx aux Halliennales, franchement tout se perd !). Évidemment, on n’apprécie pas tout le monde de la même manière mais depuis mon premier salon en 2015 (ça commence à dater…) je reste dans l’ensemble ravie des rencontres et des relations tissées au sein du milieu littéraire. Je me rends compte que ces personnes m’ont manqué durant le confinement, que ce microcosme a laissé un vrai vide qui a été comblé samedi dernier. C’est mon statut d’autrice qui m’a permis d’avoir tout cela et pourtant, aujourd’hui, je ne me sens plus vraiment comme telle et c’est quelque chose qui m’a perturbé durant tout le salon. Je crois que je vis en ce moment une transition d’un statut à un autre (mais lequel ? Mystère…) et que je me cherche encore.

L’ombre en mode 100% lectrice.
Cela étant, j’ai évidemment acheté des romans. Six en tout, ce qui est très raisonnable quand on pense que j’avais pour habitude de repartir avec au moins le double, auparavant.

Eliott et la bibliothèque fabuleuse de Pascaline Nolot chez Rageot.
Les héritiers de Brisaine, tome 1 de David Bry chez Nathan.
À l’ombre du manoir, tome 1 de Lizzie Felton aux éditions du Chat Noir.
Lullaby de Cécile Guillot aux éditions du Chat Noir.
Widjigo d’Estelle Faye chez Albin Michel Imaginaire.
L’arpenteuse de rêves d’Estelle Faye chez Rageot.

Trois jeunesses et trois romans adultes, quatre formats courts et deux romans de taille normale. Vu que j’ai du mal à me motiver à lire, je me suis dit que ce serait une bonne idée de me concentrer sur des textes plus accessibles et qui demandent un moins gros investissement en terme de temps mais aussi sur des auteur.ices qui ont fait leur preuve pour moi et dont j’ai quasi systématiquement aimé les textes. On verra si j’ai eu raison !

D’ailleurs, cela me permet de vous parler d’une autre de mes habitudes de salon. Je ne lis jamais les dédicaces tout de suite. J’attends d’être rentrée chez moi, d’être posée dans ma chambre et juste avant de dormir, j’ouvre chaque livre en prenant le temps de me rappeler la discussion échangée avec l’auteur.ice, puis je lis le mot laissé dans le roman. Certains sont plutôt classiques (c’est très difficile d’être original dans une dédicace !) mais d’autres sont plus personnels, en fonction du degré d’amitié que je partage avec l’auteur.ice concerné.e et ça me fait toujours chaud au cœur.

Par exemple, le premier livre acheté aux Halliennales a été celui de Lizzie Felton parce que je savais que beaucoup de monde allait se ruer dessus et que je ne peux pas me permettre de faire la file pour une dédicace, j’ai donc « triché » en y allant avant l’ouverture officielle. Ce que tout le monde fait, en réalité… C’était sa toute première dédicace dans son nouveau roman, elle ne l’avait même pas encore vu ! Et elle s’est déroulée dans la pénombre vu que les lumières n’étaient pas encore allumées de notre côté de la salle… Toute une aventure ! Lizzie dédicace avec une équerre pour écrire bien droit et faire ça proprement (il y a une histoire assez drôle derrière cette habitude mais si vous la connaissez un peu, elle ne sera pas difficile à deviner :P). Un joli mot touchant avec des cœurs et une mention spéciale comme quoi je possède bien le tout premier Manoir dédicacé. Cela satisfait beaucoup mon côté collectionneuse.

Le mot de la fin… ou presque.
Des anecdotes, il y en a plein et si j’ai évoqué plus particulièrement celles-là, c’est parce que ce sont les plus intéressantes. J’aurais aussi pu (et même du) parler de la gentillesse de Pascaline, du sabotage de Mathieu (qui dresse son terminal à refuser ma carte mais pas de bol, j’ai de la ressource ! #niark), de l’honnêteté de David Bry (vis à vis de son roman jeunesse qui n’était probablement pas fait pour moi MAIS que j’ai quand même acheté parce que cet auteur est trop bien, lisez le !), insister sur l’énergie d’Estelle Faye, glisser un mot sur le succès du talentueux Ariel qui ne pourra décidément jamais aller manger à l’heure sur un salon (mais ce n’est rien à côté de la courageuse Georgia Caldera qui avait toujours une file d’au moins 20 personne pour l’attendre, elle doit avoir le poignet foulé o.o) et qui pourtant prend toujours le temps de discuter et de plaisanter, de l’adorable Céline avec qui on peut parler de tout, d’Estelle (Vagner) la déléguée commerciale officielle des télescopes (ne cherchez pas) mais aussi de Sonia qui a nourri tout le salon à elle toute seule grâce aux dons de ses admirateur.ices, de la jeune Aline qui a (enfin !)  connu son premier vrai gros salon, de mon voisin Bertrand avec qui on rigole toujours pour un millier de raisons… et j’en oublierais encore parce qu’on ne peut pas se rappeler de tout.

Merci à chaque personne qui a contribué à cette belle journée et merci à l’organisation d’avoir permis au salon de se tenir dans de bonnes conditions. 

Et voilà, on arrive à la fin de ce billet un peu décousu. Je ne sais pas trop ce que je cherche à raconter au milieu de toutes ces réflexions. Je crois que je souhaite surtout partager avec vous un petit pan de ma vie autrice / lectrice. J’espère que cela vous plaira et s’il y a des choses que vous souhaitez savoir en plus, n’hésitez pas à me poser la question !

FOCUS – Partenariat : le Chat Noir

Bonjour à tous !
La semaine dernière, j’apprenais une merveilleuse nouvelle : j’appartiens désormais aux partenaires presses des éditions du Chat Noir. Ceux qui suivent le blog depuis le début le savent mais c’est une maison avec laquelle j’ai une longue histoire. Ma première rencontre avec eux s’est déroulée à la Foire du Livre de Bruxelles en 2015, ça commence à dater. J’ai tout de suite été séduite par leur aura et je n’ai pas hésité à craquer pour le premier tome de la Geste des Exilés de Bettina Nordet, qui était aussi présente sur le salon. Presque cinq ans plus tard, je n’ai jamais décroché et je me suis même accrochée envers et contre tout. Ceux qui fréquentent les salons le savent, le meilleur moyen de me mettre la main dessus est souvent d’attendre pas loin de leur stand 😛 (au grand désespoir de ma cheffe, ahem.)

Ce partenariat, c’est l’occasion de publier un article FOCUS que je prépare depuis longtemps (et sur lequel je procrastine depuis encore plus longtemps). Je vous présente donc les éditions du Chat Noir !

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Traversez le voile d’un coup de griffe…
La maison d’édition a été fondée à l’origine par Cécile Guillot en 2011. Ce n’est qu’un an plus tard que Mathieu Guibé rejoint l’aventure en tant que second éditeur ! Vous le saviez pas ça, hein ? La maison d’édition est spécialisée dans la littérature de l’imaginaire et ne publiait quasiment que des auteurs francophones jusqu’en 2015 où elle a traduit les yeux améthyste d’Enamorte puis elle a continué l’année suivante avec le premier tome de la trilogie du Voile de Selina Fenech, une autrice australienne. Depuis, le catalogue s’enrichit d’autrices étrangères encore jamais publiées en francophonie, toujours dans les genres de l’imaginaire. Ils ont un véritable don pour dénicher les perles.

La maison d’édition possède plusieurs collections :
Griffe sombre : des récits fantastiques, gothiques, assez noirs et étranges.
Féline : des romans d’urban fantasy avec de l’humour, de l’action et de la romance.
Cheshire : la collection qui mêle imaginaire et littérature pour adolescents. Ne vous laissez pas rebuter par le label young adult, certains titres sont vraiment matures et aboutis !
Black Steam : XIXe siècle, steampunk, gaslight… Je continue?
Gothicat : une collection qui réédite des textes oubliés de la littérature gothique et romantique du 18e et 19e siècle.
Graphicat : si vous cherchez un artbook ou un roman illustré, c’est ici que ça se passe.
Panthera : la collection luxueuse, qui regroupe pour le moment uniquement la réédition des Larmes Rouges.
Neko : collection qui a pour vocation de mettre l’Asie à l’honneur, ses légendes, sa mythologie.
Chat Blanc : le label young adult contemporain, sans imaginaire, qui traite de thématiques actuelles et fortes.
Chatons hantés : un label à destination des 9-12 ans qui parle des problèmes / thématiques liés à cette période de la vie, avec une touche d’imaginaire.

Pourquoi j’aime le Chat Noir ? (alors que Mathieu est méchant (#privatejoke)) Déjà parce que cette maison d’édition a été mon tout premier contact avec une structure indépendante dans la littérature francophone de l’imaginaire. L’air de rien, c’est important parce qu’ils ont largement contribué à façonner la lectrice que je suis aujourd’hui. Quand j’ai débarqué en 2015, je pensais qu’il n’existait que Bragelonne pour la SFFF et ça a été une véritable révélation. Ensuite, j’ai majoritairement (personne n’est parfait !) été agréablement surprise par leurs choix éditoriaux et leur envie de se renouveler. Pour ne rien gâcher, ils proposent toujours des couvertures superbes et soignent leurs livre-objets. Je pense que hormis pour les titres les plus anciens, j’ai lu quasiment tout le catalogue. Je suis donc bien placée pour affirmer qu’ils n’ont pas à rougir de leur travail et qu’ils s’améliorent d’année en année.

Alors, comme je trouve que cet article n’est pas suffisamment long… Voici la liste de tous les romans lus au sein de cette maison d’édition. Quand il manque la chronique, c’est soit que ça date d’avant la création du blog (♦ si c’est le cas), soit que je ne savais pas quoi en dire (bah oui, parfois, un livre n’est pas fait pour moi !). Quand il y a un ♥ à côté, c’est qu’il s’agit d’un coup de cœur. La liste est classée dans l’ordre de parution (du plus ancien au plus récent) en suivant le catalogue sur le site du Chat Noir. J’espère que vous êtes bien assis…

Les chroniques d’Oakwood – Marianne Stern ♦ – ♥
Even dead things feel your love – Mathieu Guibé ♦
L’Ouroboros d’argent – Ophélie Bruneau ♦
La nuit des cœurs froids – Esther Brassac ♦
Les yeux améthyste – Enamorte
Black Mambo (anthologie) ♥
Néachronical #1 – Jean Vigne
Diabolus in musica – Céline Rosenheim
De l’autre côté du mur (2 tomes) – Agnès Marot ♥
Par la grâce des Sans-Noms – Esther Brassac ♦
Eros automaton – Clémence Godefroy ♦
Apostasie – Vincent Tassy ♥
Les filles d’Hécate (3 tomes) – Cécile Guillot
Cosmographia – Nicolas Jamonneau et Mathieu Guibé ♦
La Geste des Exilés (3 tomes) – Bettina Nordet ♦
Lake Ephemeral – Anya Allyn ♥
Tragic circus – Mathieu Guibé & Cécile Guillot ♦
Omnia – Denis Labbé
L’effroyable porcelaine – Vincent Tassy
Larmes de cendres #1– Lydie Blazot
Holomorphose #1 – Jean Vigne
Elvira Time (3 tomes – en cours) – Mathieu Guibé
Les chroniques homérides (2 tomes – en cours) – Alison Germain
Palimpsestes (3 tomes) – Emmanuelle Nuncq
Pandémonium – Aurélie Mendonça
Octavie d’Urville #1 – Esther Brassac
Sangs maudits #1 – Bettina Nordet
Les amoureux de la lune – Lizzie Felton ♥
Le Carrousel Éternel (4 tomes) – Anya Allyn
La fille qui tressait les nuages – Céline Chevet ♥
Kayla Marchal (3 tomes ) – Estelle Vagner
Les Mondes Mécaniques (3 tomes) – Marianne Stern ♥
Souvenirs volés #1 – Selina Fenech
Comment le dire à la nuit – Vincent Tassy
How to save a life – Lauren K. Mckellar
Cœur Vintage – Cécile Guillot
Ashwood – C.J. Malarsky
Le château noir – Anne Mérard de Saint-Just
Waterwitch – Alex Bell ♥
Les héritiers d’Higashi #1 – Clémence Godefroy ♥
Loin de lui le soleil – Vincent Tassy

Soit 57 romans. Au calme quoi. Et il m’en reste trois dans ma PàL (deux anthologies ainsi que le dernier tome du Carrousel Éternel) + les nouveautés qui vont arriver en 2020…

Si vous vivez dans une grotte et que vous n’avez jamais eu l’occasion de vous pencher sur le catalogue des éditions du Chat Noir, je vous encourage vivement à rattraper votre retard ! À mes yeux et dans mon cœur, cette structure est incontournable dans le paysage de l’imaginaire francophone en plus d’être inimitable. Vu la grande variété de leurs collections, il y en a probablement une qui est faite pour vous et qui vous attend. Vous pouvez découvrir leur site officiel et les suivre sur Facebook, Twitter et Instagram.

Connaissiez-vous cette maison d’édition? Avez-vous déjà lu certains de leurs ouvrages? Si non, cette présentation vous donne-t-elle envie de le faire? 🙂

FOCUS – Mon bilan littéraire de 2019

Bonjour à tous et BONNE ANNÉE ! 😀
Que 2020 vous soit favorable ♥

J’ai un peu changé la formule de mon bilan annuel, comme les attentifs ne manqueront pas de le remarquer. Cette année, j’arrête les comptes au 31 décembre à 9h (pour une publication le 1er Janvier à 9h parce que personne n’aura la gueule de bois hein :P) et j’en ai des choses à dire !

2019 a été une année… Compliquée. Beaucoup de déceptions, de pertes, de moments douloureux, mais je préfère me concentrer sur le positif : j’ai passé avec succès mon permis de conduire, j’ai décroché mon premier emploi, signé un nouveau contrat d’édition pour un roman à paraître au second semestre 2020, écrit un roman, une nouvelle pour un appel à texte et une novella en espérant qu’elle soit acceptée dans la maison d’édition qui me fait de l’œil depuis des années. J’ai aussi fait d’énormes progrès avec Loki, mon chien adopté l’année dernière à la SRPA qui s’épanouit de jour en jour. Je me réjouis vraiment de tous ces accomplissements même si ça n’a pas été sans mal. Pour aucun d’eux. Mais je sens que je remonte la pente.

Au niveau du blog, il y a aussi plein de belles choses ! À commencer en février par un nouveau partenariat avec l’Atalante dont je ne me remets toujours pas, d’ailleurs ♥ Merci à eux pour leur confiance !
2019 c’est aussi l’année de tous les records car mon nombre d’abonnés a presque doublé, ainsi que mon nombre de visites et de commentaires. Voyez plutôt sur ce graphique… (au passage je n’ai aucune idée de pourquoi il y a une petite barre en 2014 vu que j’ai entamé le blog en 2017 oO Mystère.)

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Les blogpotes les plus assidus au niveau des commentaires sont respectivement : Sometimes a book (première place !) Célinedanae (seconde place !) et les livres de rose (troisième place !) ex-aequo avec John Évasion (le serial commentateur) et Elhyandra merci à vous mais merci aussi à tous ceux qui prennent le temps de laisser des commentaires sur mes articles ^_^ C’est toujours un plaisir de pouvoir échanger autour de la lecture et ça me pousse à continuer.
D’ailleurs, les trois articles les plus populaires sont : Mon focus sur Mnémos, ma chronique de Chevauche-Brumes et mon article sur les 10 autrices incontournables (et bien vivantes) dans l’imaginaire francophone. On note une belle tendance :3

J’ai donc fait les comptes, à l’occasion de ce bilan. Du 1er Janvier 2019 au 31 décembre 2019 j’ai lu :

111 romans
3 livres non-fiction
66 mangas
7 comics

Je vous avoue que ces chiffres m’ont donné le tournis. J’ai donc compté plus spécifiquement et presque la moitié des romans découverts en 2019 sont des services presses (sans parler de ceux qu’on a pu me prêter). J’en ai parlé sur ma page facebook il y a quelques jours et une amie m’a adressé une remarque très pertinente : en fait, t’as surtout bossé plus que vraiment lu.
Et elle n’a pas tort.
J’ai ouvert mon blog pour partager ma passion de la littérature et pour offrir une plateforme légitime aux éditeurs qui souhaitaient partager mes chroniques. Pour rappel, avant, je les publiais dans un album sur ma page facebook mais qui était aussi ma page autrice… Du coup, ça gênait certains, ce que je peux comprendre. Assez rapidement, ma petite initiative a pris de l’ampleur et c’est Mnémos en premier lieu qui m’a proposé de mettre en place un partenariat presse. Encore aujourd’hui, je me sens reconnaissante de cette confiance et de cette opportunité. Je n’en reviens toujours pas. D’ailleurs c’est arrivé par Johan Heliot, le même grâce auquel j’ai décroché mon partenariat avec l’Atalante. Il faudra vraiment que je lui offre une boîte de chocolats xD

Mais…
Même si aucun éditeur ne m’a jamais forcé la main ( j’ai cette chance ) je me sens parfois obligée de prendre tel ou tel texte quand on me transmet les newsletters. J’ai du mal à me dire « non, ce mois ci, y’a rien qui me botte ». J’évolue dans une optique de « faire plaisir » sauf que je me rends compte d’à quel point cette réflexion transpire l’égocentrisme. Et ouais, le problème vient bien de moi. Aucun éditeur n’attend après ma chronique pour vivre, je ne suis pas un pilier de la blogosphère et je n’ai pas spécialement pour ambition de le devenir. Je me sens bien comme ça au quotidien. Du coup, j’applique une restriction depuis quelques semaines déjà, que je vais poursuivre pour réduire davantage ma portion de services presses. Quand on m’en proposera (vu que je ne sollicite pas, je n’aime pas du tout ça) je me poserai la question suivante : As-tu vraiment envie de lire ce livre? Vraiment? VRAIMENT ? Si c’est triple oui, alors j’accepte. Si je suis moins sure de moi, je passe mon tour quitte à y revenir plus tard par moi-même si je change d’avis ou si j’ai le temps.

Je pense que c’est une démarche qui sera plus saine pour tout le monde et me permettra d’éviter le surmenage. Récemment j’en suis arrivée à presque développer un dégoût des livres, à les considérer de la même manière que les bouquins utilisés pour mon mémoire, comme un mal nécessaire et je trouve ça assez grave vu ma passion pour la littérature. J’ai envie de me soigner, de me consacrer à des ouvrages qui m’enchanteront vraiment et qui me transporteront. Parce que oui, je ne vous l’ai pas encore dit mais j’ai eu peu de coups de cœur cette année, ils se comptent sur les doigts d’une main ce qui est assez malheureux. Donc voilà, en 2020, je pense à MOI avant tout ! Mais ne vous inquiétez pas, ça ne signifie pas que je vais arrêter de travailler avec les éditeurs que j’aime défendre ou que je vais arrêter de parler des auteurs qui me tiennent à cœur. Je vais juste procéder autrement en espérant agir au mieux pour tout le monde. Je songe notamment à mettre en place des articles de présentation des nouveautés à paraître de chaque éditeur partenaire. Ça demandera aussi un certain travail mais pourquoi pas, après tout? Je vois bien le début des « teasings de l’ombre » 😀

Je ne peux pas conclure ce bilan sans vous parler de ma découverte la plus enthousiasmante de l’année. En réalité, il y en a deux. L’une est une autrice, l’autre un éditeur. Vous sentez déjà venir la révélation pas vrai ?

J’ai découvert en 2019 l’autrice française Audrey Alwett et ça a été un coup de foudre absolu. J’ai lu ses deux romans : les poisons de Katharz et Magic Charly, que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher. Deux textes totalement différents mais excellents chacun à leur manière. J’ai hâte de lire ses prochains romans et elle se hisse dans mon top 5 des meilleures autrices françaises de tous les temps ♥ Je remercie d’ailleurs chaudement Sometimes a book qui, la première, a attiré mon attention sur elle en parlant des poisons sur son blog.

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En 2019, j’ai également découvert le Bélial. Je connaissais cette maison d’édition de nom et ce depuis un moment mais je ne sais pas pourquoi je n’avais pas encore sauté le pas. Peut-être parce que je ne les croise jamais en salon et qu’il y a toujours autre chose à lire… Vu l’enthousiasme des blogpotes, j’ai décidé de craquer dans leur collection Une Heure Lumière et je n’ai aucun regret ! Voyez plutôt : première lecture et premier coup de cœur avec l’excellent les meurtres de Molly Southbourne. J’en possède déjà plusieurs (6 lus), d’autres attendent dans ma PàL (encore 2!) et j’ai étendu ma découverte à certains de leurs romans. Je suis ravie du vent de fraicheur qu’ils apportent dans ma vie de lectrice et dans ma PàL.

Et voilà, nous sommes déjà à la fin de ce petit bilan qui est déjà plus long que je ne l’escomptais. Je tiens à vous remercier tous, chacun de mes 168 abonnés mais aussi chaque visiteur qui passe par ici, que ce soit à dessein ou par hasard. Merci de me lire, je vous souhaite le meilleur pour 2020 ♥

Bonne année !

Max Bird dézingue les idées reçues !

Bonjour à tous !

Aujourd’hui, un petit article un peu spécial qui va se glisser dans l’onglet culture du blog (que je délaisse un peu, shame on me) puisque je ne vais pas vous parler d’un roman mais bien d’un youtuber qui a écrit un livre en lien avec son concept. Et oui, vous allez me dire: encore un qui profite de sa célébrité pour se faire plein d’argent en vendant un mauvais livre sur la seule base de son image blablabla (insérez les autres motifs habituels de rageux). Sauf que… Pour paraphraser notre principal concerné : reprenons depuis le début.

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Peut-être connaissez-vous Max Bird, ce français de bientôt trente ans qui est à la fois humoriste, écologiste engagé et vulgarisateur scientifique. J’ai découvert son travail un peu par hasard et j’ai immédiatement été séduite par son concept. Celui-ci consiste à démonter des idées reçues, des croyances qu’on véhicule tous en pensant qu’il s’agit de la vérité alors qu’en fait, pas du tout ! Ça tient en une phrase: la plupart des gens disent n’importe quoi, toute la journée. C’est aussi le concept du livre dont je vais vous parler. Pour ne rien gâcher, Max Bird propose son travail avec beaucoup d’humour et un talent non négligeable pour l’imitation et la mise en scène du corps. Il a de multiples cordes à son arc !

Édité chez First Éditions, le livre Max Bird dézingue les idées reçues propose d’éclaircir et démonter avec humour certaines des idées reçues les plus tenaces de notre société et ça touche tous les domaines ! La science, la culture, la prononciation des mots, le cinéma, l’Histoire, la sécurité routière… Max Bird brasse large et ne s’embarrasse pas à classer le contenu de son livre par thèmes. Tout se mélange, ce qui agacera peut-être les esprits un peu carrés mais au fond… Bah c’est son livre et il fait comme il veut. Les idées reçues n’en ont, selon moi, que plus d’impact car pas moyen de les confondre les unes avec les autres si on en lit plusieurs d’affilées.

La mise en page est aussi très soigné. Tout le livre se construit sur une alternance de blanc et de vert, qui sont les couleurs de l’humoriste. Chaque idée reçue a sa petite illustration, est mise en page de biais avec une police lisible et un papier plutôt solide. Un livre qui pourrait même intéresser vos enfants à partir du moment où ils sont à l’aise avec la lecture ! Je l’ai, personnellement, trouvé très éducatif et en tant qu’enseignante je suis certaine de lui trouver des applications pédagogiques.

Pour ma part je lisais quelques pages par jour au matin pour bien commencer la journée. L’air de rien, 164 pages, c’est vite expédié même à ce rythme et c’est dommage parce qu’on en redemande encore ! L’humour de Max Bird est tout à fait reconnaissable et quand on a regardé ses vidéos, on lit en imaginant sa voix, ce qui apporte un bonus non négligeable dans le plaisir qu’on prend à le découvrir.

Si j’ai eu envie de vous parler de ce livre c’est surtout parce qu’il constitue une véritable ode à l’esprit critique. Max Bird explique dans son introduction que lui-même n’est pas infaillible et peut véhiculer malgré lui des idées reçues. Je trouve cette démarche importante car cela rappelle la nécessité de remettre perpétuellement en question tout ce qu’on entend, tout ce qu’on apprend. C’est une valeur fondamentale à mes yeux, particulièrement dans nos sociétés où on a tendance à croire n’importe quoi sans jamais effectuer un minimum de vérifications d’usage. En tant que prof, c’est quelque chose que j’essaie de passer à mes élèves mais la principale difficulté tient au fait que tout remettre en question… Bah c’est épuisant. Combien de fois j’ai pu l’entendre, celle-là.
Sauf que c’est aussi très important pour ne pas se laisser manipuler n’importe comment. L’ironie veut qu’on vive une ère hyper médiatique où on peut tout savoir sauf qu’on ne s’embarrasse que rarement à donner aux gens les clés pour rechercher des savoirs pertinents. L’hyper média induit aussi la possibilité pour n’importe qui de transmettre n’importe quelle information. Je ne vais pas me lancer dans un pamphlet philosophique ou engagé sur le sujet mais ça me paraissait important de vous évoquer tout ça à travers cet ouvrage indispensable dans toutes les bonnes bibliothèques. Selon mon humble avis, du moins 🙂

Sachez aussi que Max Bird a récemment édité un autre livre sur les mythes et légendes du monde dont vous pourrez trouver un extrait dans sa vidéo de présentation. L’ouvrage est également dans ma PàL et je ne manquerai pas de vous en reparler le moment venu.

Et vous, suivez-vous des vidéastes sur YouTube ?
Est-ce que vous aimez la vulgarisation scientifique ?
Est-ce que ça vous intéresserait de lire davantage d’articles voués à présenter des YouTubers de ce style ?

RÉFLEXION – un petit rappel de temps en temps…

Salutations amis de la blogosphère !
Ça fait un moment que je pense à écrire ce billet et que je procrastine puissance 1000 parce que… Bah ça ne va pas être long. Et j’ai l’impression d’enfoncer une porte ouverte. Mais j’avais envie de pousser un mini coup de gueule (j’aime bien ça moi, que voulez-vous) à l’attention des éditeurs et des auteurs.

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Le gif de Sherlock, c’est gratuit et ça fait toujours du bien.

Pourquoi n’y a-t-il quasiment jamais de résumé au début des tomes qui composent une saga ?

Quand comme moi (et comme beaucoup parmi vous d’ailleurs) on lit une centaine de romans par an (et autant de mangas), comment peut-on humainement se rappeler de tous les détails et rouages qui composent un univers parfois dense et riche ? Il y a certains auteurs qui mettent des rappels dans le texte et c’est super mais ça ne fonctionne pas toujours, sans compter que ça casse le rythme de lecture et / ou d’action. Notez que je ne donne pas dans la généralité, certains s’en sortent plus qu’honorablement et certains ont même opté pour le résumé en question. Mais ils sont rares. Trop rares.

Est-ce qu’il ne serait pas temps d’instaurer une norme où en quelques lignes si pas quelques pages pour les gros pavés, l’auteur résumerait les points importants du tome précédent? Si ça t’intéresse et que t’en as besoin, tu le lis. Si t’as une mémoire à toute épreuve, tu passes. Mais au moins, t’as le choix. On pourrait me dire que ça gâcherait des subtilités au sein de l’intrigue puisque le lecteur devinerait sur quoi focaliser son attention. Et dans certains cas, c’est peut-être vrai mais pas dans tous et je pense que l’exercice peut être mené de manière efficace en plus de représenter un petit défi sympathique pour les auteurs (ou les éditeurs en fonction de qui s’y colle). D’ailleurs, la pratique existe déjà en manga et ça ne m’a jamais rien gâché, que du contraire. C’est même absolument vital sur ce médium et pourtant le rythme de publication des tomes est souvent plus rapide.

Comme l’a dit l’ami Apophis un jour (je ne sais plus dans quelle chronique malheureusement du coup je cite l’idée globale un peu teintée par ma propre interprétation, si je me trompe que je sois dévorée vivante par le grand serpent) il est compréhensible que l’auteur pense son univers inoubliable mais il l’est rarement, en réalité. Et les lecteurs sont humains, ils ont besoin qu’on leur rafraichisse la mémoire car tout le monde ne lit pas une saga d’une seule traite. Déjà parce que c’est rarement possible si on parle d’actualité littéraire. Ensuite parce que, personnellement, même quand j’ai tous les tomes, j’aime varier les plaisirs pour mieux en profiter par la suite. Un bon exemple récent concerne la saga du Carrousel Éternel au Chat Noir, complète sur quatre tomes que je possède et que j’ai acheté en une fois. J’en ai déjà lu deux, les suivants attendront plus que probablement novembre et décembre parce que si je me les enfile en une fois, je sais que ça risque de me saouler.

Donc voilà. Amis éditeurs, amis auteurs, s’il vous plait… Pensez-y. Je pense parler au nom de tous quand j’affirme que ça plaira à beaucoup de monde.

Quel est votre avis là-dessus? 🙂
N’hésitez pas à en discuter dans les commentaires !

RÉFLEXION – le service presse, ce privilège.

Salutations amis lecteurs !
J’ai mis un moment à écrire ce billet « focus » sur un thème qui, je trouve, est important. À l’origine du présent article, les remarques que je juge déplacées d’une chroniqueuse (non, je ne cite pas son pseudo, ça n’a aucun intérêt) à l’encontre des maisons d’édition dans le cadre du traitement des services presses. Des remarques auxquelles je me suis permise de répondre directement sur les réseaux sociaux (surprise, pas de réaction 🙂 hormis celles des gens qui soutenaient mon propos, merci à eux d’ailleurs). Le but de cet article n’est pas d’enfoncer le clou mais bien de donner mon avis sur un sujet, parce que je sature un brin de voir certain(e)s se la jouer diva. En général, je passe, je me dis que ça ne sert à rien de discuter avec certaines personnes… Mais vous la connaissez, cette goutte d’eau qui fait déborder le vase? Bah la voilà.

Du coup, une bonne fois pour toute…
LES SERVICES PRESSES NE SONT PAS UN DÛ AUX CHRONIQUEURS !

Quand une maison d’édition contacte un chroniqueur (ou inversement) un contrat est passé entre les deux. Peu importe la renommée du blogueur en question ou celle de la maison d’édition parce qu’à mes yeux, les deux sont égaux. Des conditions sont posées d’entrée de jeu par les deux parties et c’est seulement si chacune en accepte les termes que l’échange peut avoir lieu. Certaines structures sont plus cools que d’autres, n’imposent pas de date de traitement par exemple ou se moquent de donner du papier à la place du numérique. Mais pour d’autres, c’est différent et bon sang, c’est leur droit. Un service presse représente un investissement en terme financier. C’est un pari mais un pari qui coûte, surtout si on ne se contente pas de travailler avec un petit cercle restreint de chroniqueurs. J’ai déjà vu une chroniqueuse (une autre) piquer une crise parce que l’éditeur ne pouvait pas lui donner un livre au format papier… Pitié, c’est quoi ce comportement? Bref, je m’égare.

À partir de ce moment-là (quand tout se passe bien et tout hein), l’éditeur a le droit d’attendre un minimum de respect et de bon sens de la part de ses collaborateurs. Si le chroniqueur ne peut pas lire le livre concerné ou ne le veut pas, il est libre de refuser ce service presse. Il en a le droit et même le devoir par honnêteté intellectuelle. Je travaille avec suffisamment de maisons d’édition pour savoir que c’est au chroniqueur de choisir dans le catalogue des nouveautés (et s’ils sont cools, dans les parutions plus anciennes) ce qui l’intéresse ou non. Je n’ai jamais rencontré le cas d’une maison d’édition qui m’a forcé la main (je sais que ça existe, j’y reviens plus bas) donc bon sang, assumez. Assumez vos choix. Et même si une maison vous force la main, par exemple en vous envoyant des livres que vous n’avez pas demandé… Bah refusez. Refusez en écrivant un email au responsable communication pour lui dire que vous n’avez pas voulu de ces livres, donc que vous ne les lirez pas et que vous pouvez les renvoyer s’ils vous remboursent les frais de port, tout simplement. Ou que vous allez les donner à la bibliothèque de votre quartier. Ou à une association. J’en sais rien. Mais ne les gardez pas en râlant pour hypocritement en profiter derrière.

Je ne comprends même pas qu’il puisse y avoir débat ou que des chroniqueurs soient choqués qu’il existe des « listes noires de la blogo ». Mettons-nous un instant à la place d’un éditeur qui investit de l’argent pour recevoir un travail qu’il espère de qualité et qui a une chronique trois mois trop tard, mal écrite (avek dè fôte) ou qui démonte le livre proposé sans même réfléchir dessus ou de prendre du recul. Forcément, qu’il n’est pas content ! Et évidemment qu’il a le droit de décider de ne pas retravailler avec tel ou tel blog en faisant circuler l’information auprès de ses collègues. Ce n’est pas du lynchage, c’est du bon sens couplée à de la courtoisie professionnelle. Si le travail n’est pas à la hauteur des attentes, au moins il évitera à d’autres la déception qu’il a vécu et la perte qu’il a subie.

Et vous jugez peut-être que c’est injuste parce que vous avez travaillé pour écrire une chronique, même avec du retard, même avec des fautes, mêmemêmemême. Vous avez le droit de le considérer de cette manière parce que c’est ça, l’humanité. Des points de vue différents, des façons d’appréhender le monde différentes. Toutefois… Remettez-vous en question avant de lancer un scandale ou un lynchage sur les réseaux sociaux. De manière globale, réfléchissez avant de poster quelque chose, d’ailleurs (ceci est un conseil gratuit). La plupart des situations peuvent se régler discrètement, de manière mature, par un échange de mail ou une explication calme entre les deux parties. Inutile de lancer des pseudo-polémiques, souvent, ça ne sert personne. Je précise que je ne prône pas la loi du silence, au contraire ! Mais il y a parler d’une situation ou lyncher. Il y a dénoncer un fait grave et se donner en spectacle. Malheureusement, c’est souvent à la seconde situation que j’assiste. Parce que les polémiques, c’est bon pour l’audience d’une page. Pour les commentaires. Pour la visibilité. Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi. Vous la connaissez, cette citation ? Ça pourrait être la devise du 21e siècle. Oui, c’est l’instant cynisme.

Les chroniqueurs qui décident de poster leurs avis sur un blog ont le droit d’écrire ce qu’ils veulent. Cela implique une chronique négative. Les éditeurs, ceux qui sont sérieux, en ont conscience et on peut écrire une critique négative (on le doit même, si c’est ce qu’on a ressenti), pourvu de le faire correctement et avec professionnalisme. C’est la beauté de la liberté d’expression. Moi (c’est la minute égocentrique), j’ai choisi de ne pas parler de mauvais livres parce que je n’ai pas envie de donner une vitrine à des romans auxquels je n’arrive pas à objectivement trouver une qualité. C’est mon choix, mon droit, parce qu’il parait que toute publicité est bonne à prendre donc c’est ma manière de contrer un texte qui me déplait. Ça, c’est moi. Vous, vous faites ce que vous voulez et si je n’aime pas ce que vous faites bah… Je ne vous lis pas, simplement. Je ne passe pas mon temps à vous descendre. Souvenez-vous qu’écrire a forcément des conséquences qu’il faut savoir assumer et trop de gens l’oublient, comme trop de gens pensent que les services presses sont un dû.

Mais non. C’est un privilège. Une marque de confiance. Un éditeur a le droit de vous en refuser (et oui, ça m’est déjà arrivé !), de commencer un partenariat puis de l’arrêter pour x raison, il a aussi le droit de ne pas être content de votre travail parce qu’il a sa propre façon de voir les choses. Un chroniqueur ne fait pas une fleur aux éditeurs ou aux auteurs en acceptant de les lire. Il offre une vitrine plus ou moins importante mais l’éditeur lui offre un livre en contrepartie, c’est donnant-donnant à partir du moment où le chroniqueur accepte. Parce qu’il a le droit de dire non. Mais à partir du moment où il dit oui, il ne rend pas service. Il remplit ses engagements. Tout simplement. Dans le respect. Ce qui va dans les deux sens. Le chroniqueur a le droit de ne pas aimer un livre. Mais il doit le dire de la bonne façon, avec respect.

Voilà, j’avais besoin que ça sorte. N’hésitez pas à discuter dans les commentaires, à partager votre vision du service presse ou à me dire que je raconte n’importe quoi si c’est ce que vous pensez. Ce billet n’a pas pour but de prendre de haut ceux qui ne voient pas les choses comme moi mais de partager mon point de vue, qui m’est personnel (j’insiste). Je précise également que je ne dis pas que tous les éditeurs ont toujours raison, qu’on devrait tous s’incliner devant leur grandeur et la fermer. Non. Mais si l’éditeur respecte les termes de l’accord, alors le blogueur doit agir de la même manière. Mon billet peut paraître assez absolu comme ça mais j’évoque bien ici un sentiment, une réflexion. Chacun peut avoir vécu une situation difficile où il n’était pas en tort mais a été puni quand même. Ou connu un éditeur malhonnête (ça aussi, j’en ai eu mon lot). L’injustice existe dans le monde, hélas, et dans le monde littéraire parfois plus qu’ailleurs. Alors non, je ne vous fais pas la leçon, à personne. J’exprime juste ma vision des choses.

À vous ! ♥

FOCUS – Partenariat : ActuSF

Bonsoir tout le monde !
Demain commence la Foire du Livre de Bruxelles où vous pourrez retrouver les Indés de l’Imaginaire (et croyez moi, je vais squatter pas mal dans le coin !). Je vous ai déjà parlé de Mnémos dans un précédent focus et je profite de l’évènement pour attirer votre attention sur les éditions ActuSF qui est partenaire du blog depuis fin 2018.

logo
Les éditions ActuSF ont vu le jour en 2003 dans le sillage de la webzine ActuSF dont vous avez forcément entendu parler. Sous la direction de Jérôme Vincent, la maison d’édition compte plusieurs collections dont, notamment :
Les Trois Souhaits : pour la littérature de l’imaginaire.
Bad Wolf : pour la fantasy spécifiquement.
Perles d’Épice : pour les traductions d’auteurs étrangers.
À travers le collectif des Indés de l’Imaginaire dont ActuSF est un membre fondateur, on retrouve également leurs titres dans la collection poche avec Hélios et une collection jeunesse avec le label Naos.

Pourquoi parler d’ActuSF?
Déjà, parce qu’ils sont partenaires du blog donc ça parait logique. Ensuite parce que j’y ai fait certaines belles découvertes. Au départ, je m’intéressais surtout à leurs auteurs plus qu’à la structure. J’ai découvert la maison d’édition avec les romans de Karim Berrouka en 2017, chaudement conseillé par une autrice avec des goûts littéraires proches des miens. Le club des punks a su me séduire par son côté décalé et m’a donné envie d’en apprendre plus sur l’éditeur qui avait osé publier cette pépite. Puis une de mes autrices préférées, Morgane Caussarieu pour ne pas la citer, a publié un roman chez eux dans le label Naos et ça a vraiment attiré mon attention sur leur travail. Du coup, j’ai saisi une occasion au culot quand j’ai vu qu’il cherchait des partenaires presses.
Depuis, j’ai pu apprécier leur professionnalisme, leur amabilité et leur disponibilité par mail ainsi que leur ouverture d’esprit quand j’ai fourni une chronique plus mitigée pour un de leur titre. Il m’est très agréable de travailler avec eux et je me réjouis de découvrir leur catalogue encore plus en profondeur !

Pour rappel, voici les romans déjà lus et chroniqués sur le blog par ordre chronologique:
Le club des punks contre l’apocalypse zombie – Karim Berrouka
Rouge Toxic – Morgane Caussarieu
Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu – Karim Berrouka
Fées, weed et guillotines – Karim Berrouka
Les ombres d’Esver – Katia Lanero Zamora
Les hommes dénaturés – Nancy Kress
Les questions dangereuses – Lionel Davoust
La forêt des araignées tristes – Colin Heine

Si vous ne connaissez pas ActuSF, je vous conseille de combler cette lacune. Ils ont un catalogue assez impressionnant qui couvre tous les goûts ou presque. La webzine d’où est issue la maison d’édition propose une actualité SFFF riche et de qualité à l’instar du contenu éditorial de la maison d’édition. N’hésitez pas à les suivre sur leurs réseaux sociaux: FacebookTwitterInstagram.

Connaissez-vous ActuSF? Avez-vous déjà lu certains de leurs romans? Cette présentation vous donne-t-elle envie de le faire? 

FOCUS – Partenariat : Mnémos

Bonjour à tous !
Ne jamais reporter au lendemain ce qu’on peut (ce qu’on doit) faire tout de suite ! La preuve. Depuis le temps que je devais écrire un article « focus » au sujet de Mnémos… Le voilà seulement qui arrive alors que cette maison d’édition a été le deuxième partenaire officiel du blog, depuis mai 2018. À tout seigneur, tout honneur, c’est parti pour découvrir cet éditeur phare sur la planète SFFF.

_logo_mnemos_new_2013Mnémos est une maison d’édition qui existe depuis 1996 (donc j’avais trois ans à l’époque hein, pour vous situer) et membre fondateur des Indés de l’Imaginaire.
Elle propose une littérature SFFF vivante, de qualité et originale. Leur politique éditoriale s’articule autour de deux grands axes: la découverte de nouveaux talents et la mise en avant des auteurs francophones, ce qu’ils font avec brio (je trouve, mais ça n’engage que moi. Mais je trouve quand même.)

La structure dispose de plusieurs collections :
Icares : livres grands formats principalement de fantasy mais pas que, en lecture immédiate et parfaits pour débuter dans les genres de l’imaginaire.
Dédales : livres grands formats qui passent entre les genres, qui mixent les thèmes, les styles, pour donner un nouveau souffle à la littérature de l’imaginaire.
Essais et anthologie
Ourobores : beaux-livres.
Sciences-fiction (comme son nom l’indique)
Hélios : collection poche.
Naos : label jeune adulte.

Pourquoi j’aime Mnémos? Parce qu’ils proposent des romans originaux qui se servent des codes de leurs genres tout en les réadaptant, les contournant, en se les réappropriant. Il y a, on le sent, une vraie politique engagée en terme de dynamisme dans la littérature imaginaire et ça me plait. Surtout depuis que j’ai fait une sacrée overdose des titres mainstreams dans mes genres favoris, chez d’autres éditeurs. Mnémos ose se renouveler, signer des auteurs atypiques, proposer des romans qui sortent des sentiers battus et pour ne rien gâcher, fait un très beau travail sur l’objet livre de manière générale.

Pour rappel, voici les romans déjà lus et chroniqués sur le blog concernant cette ME, par ordre chronologique. Ceux suivis d’un ♥ sont ceux pour lesquels j’ai eu un coup de cœur. Ce qui ne signifie pas que les autres sont moins bons (sinon je ne les aurai pas chroniqués, souvenez-vous !), juste que j’en ai préféré certains. Les goûts et les couleurs hein 🙂
Dans les veines – Morgane Caussarieu ♥
Les extraordinaires et fantastiques enquêtes de Sylvo Sylvain, détective privé – Raphaël Albert (trois tomes) ♥
Le jeu de la trame (intégrale) – Sylviane Corgiat et Bruno Lecigne
Notre-Dame des Loups – Adrien Tomas ♥
Grand Siècle #1 l’Académie de l’Ether – Johan Heliot ♥
Je suis ton ombre – Morgane Caussarieu ♥
Grand Siècle #2 L’envol du soleil – Johan Heliot ♥
Les nouveaux mystères d’Abyme #1 la cité exsangue – Mathieu Gaborit
Shâhra #1 les masques d’Azr’Khila – Charlotte Bousquet
Cœur de rouille – Justine Niogret
Les Soeurs Carmines #1 les complot des corbeaux – Ariel Holzl ♥
Zothique (intégrale) – Clark Ashton Smith
Les Soeurs Carmines #2 – Belle de Gris ♥
Reconquérants – Johan Heliot
Le Bâtard de Kosigan #3 le marteau des sorcières – Fabien Cerutti ♥
Les Sœurs Carmines #3 – Dolorine à l’école – Ariel Holzl ♥
Le Bâtard de Kosigan #4 le testament d’involution – Fabien Cerutti ♥
Les Mondes-Miroirs – Raphaël Lafarge et Vincent Mondiot
La voix de l’Empereur #1 le corbeau et la torche – Nabil Ouali
Frankenstein délivré – Brian Aldiss

Avant d’avoir le blog, j’ai également lu les deux premiers tomes du Bâtard de Kosigan (logique..) je pense d’ailleurs que ce fut le premier roman que j’ai lu chez Mnémos ! Premier roman et premier coup de cœur. C’était en 2015 suite aux Imaginales d’Épinal 🙂 Ils ont également réédité deux romans des Éditions du Chat Noir que j’ai particulièrement apprécié: Apostasie de Vincent Tassy et Smog of Germania de Marianne Stern (faudrait que je fasse un UP dessus vu que je l’ai lu avant le blog…). Malgré cette longue liste, je suis très loin d’avoir exploré leur catalogue mais je suis heureuse que notre partenariat m’en donne l’occasion. D’ailleurs, j’ai récemment reçu La Voie Verne de Jacques Martel ! J’ai hâte de découvrir ce roman.

Si vous ne connaissez pas les éditions Mnémos, je vous encourage à combler cette lacune d’urgence car c’est un éditeur incontournable pour tous les adeptes de la bonne SFFF. Vous pouvez les retrouver sur leur site officiel mais également sur Facebook, Twitter et Instagram.

Connaissiez-vous cette maison d’édition? Avez-vous déjà lu certains de leurs ouvrages? Si non, cette présentation vous donne-t-elle envie de le faire? 🙂

FOCUS – Mon bilan lecture de 2018

Bonjour tout le monde !
Comme nous sommes tous très occupés en fin d’année, j’ai choisi de compter mes bilans lectures du 15 décembre au 15 décembre suivant. Et cette année 2018 ayant été assez bien remplie, j’avais même réalisé un bilan à la moitié de l’année. Pour rappel, ça se passe sur le BLS du premier semestre.
Notez que je vous remets à chaque fois le lien de ma chronique pour le livre concerné, si vous voulez savoir plus en détail pourquoi je l’ai choisi. Il suffira de cliquer sur le titre !

Après des comptes rigoureux, je peux vous annoncer fièrement que j’ai lu:
102 romans ! (o-m-g)
79 mangas ! (tout va bien…)
12 BD / comics (ah, enfin un chiffre raisonnable)

Quelques statistiques : J’ai écris pour vous 187 articles en 2018. Celui qui a le plus de vue est mon récapitulatif du Pumpkin Autumn Challenge, surprenant ! Les trois blogpotes qui commentent le plus sont les Livres de Rose, Le Lutin (des ténèbres !) et FungiLumini. Merci à eux et merci à vous tous qui prenez la peine de me lire et de commenter mes articles ♥ D’ailleurs, vous êtes désormais 93 abonnés O.O J’ai du mal à y croire. Quand j’ai lancé le blog en mai 2017 je ne pensais vraiment pas qu’il susciterait autant d’intérêt. Ça me touche énormément.

Cette année, j’ai également développé des partenariats presses avec plusieurs maisons d’édition. Cela m’a permis de découvrir beaucoup d’incroyables romans alors merci à Livr’S, Mnémos, Lynks et ActuSF pour leur confiance ♥ Et ça me fait penser que je dois vraiment programmer les articles « focus » pour Mnémos et ActuSF ! Même si on ne les présente plus 🙂

Ma meilleure découverte française de l’année :

Ce fut difficile de choisir parce que j’ai longuement hésité mais je vais finalement opter pour Lizzie Felton parce que la découverte porte autant sur un plan humain que sur un plan littéraire. J’ai lu « les amoureux de la lune » sans m’attendre à quoi que ce soit et finalement ça a été un coup de cœur magistral. Finalement, c’est là aussi qu’on reconnaît la marque d’un grand livre: quand il parvient à nous toucher au-delà de nos habitudes et de nos goûts. C’était le premier roman de cette autrice / artiste française de talent et j’ai hâte d’en lire d’autres.

Ma meilleure découverte belge de l’année :

Pour la première fois, j’ai lu un roman de Geoffrey Claustriaux alors que je le connais depuis un petit moment déjà. C’est Laure-Anne qui m’a offert les Chroniques de l’Après-Monde et ce fut une claque. D’autant que ce n’est pas du tout mon genre de prédilection, le post apo. Plus récemment, j’ai découvert son petit dernier, Kidnapping, ce qui confirme mon impression (et je ne m’assois plus à côté de lui en salon c’est fini :P). Geoffrey est un auteur très doué qui a de la ressource. J’ai hâte de lire ses nouvelles parutions !

– Ma saga coup de cœur de l’année :

Bon, je ne vais pas vous mentir, il y en a deux. En fait, ça aurait été les Sœurs Carmines (le Complot des CorbeauxBelle de GrisDolorine à l’école) sans la moindre contestation (é-vi-de-mment) si je n’avais pas découvert Apocalypsis (partie 1partie 2). Les deux sagas sont très différentes mais elles ont été extraordinaires à la même mesure. Lisez-les si vous en avez l’occasion !

– Mon one-shot coup de cœur de l’année :

On ne va pas se mentir, il m’est impossible d’en choisir un. Du coup, j’en prends trois : 1, 2, 3… Zombies ! de Bertrand Crapez, Hanafuda de L. A. Braun et Les Nuages de Magellan d’Estelle Faye. Je précise que les Seigneurs de Bohen sont disqualifiés de cette catégorie vu que « la suite » arrive. Mais c’était super bien et il faut le lire hein quand même hein. D’ailleurs, Estelle Faye a été une magnifique découverte pour cette année également. Une autrice de plus à suivre avec attention.

– Mon one-shot étranger coup de cœur de l’année :

Je sais, je mets des titres de catégorie au singulier alors que je choisis plusieurs romans mais objectivement, comment départager My Absolute Darling et Tokyo Vice? Ce sont deux oeuvres percutantes qui sont trop différentes pour être comparées. Je vous recommande chacune d’elle et si vous voulez savoir pourquoi, je vous renvoie à mes chroniques.

– Mon manga coup de cœur de l’année :

J’ai continué plusieurs séries sympathiques et j’ai finalement peu découverts de mangas convaincants, cette année. Mais Depth of Field a été une belle surprise. Finalement, quand j’y repense, les sagas marquantes en 2018 ont surtout été du yaoi avec Acid Town et Twittering Bird Never Fly. Bref, Depth of Field donc, un diptyque classé en yaoi alors qu’il est plutôt tranche de vie ne peut que toucher par la justesse de son développement autant sur l’histoire que sur les personnages.

Voilà, c’est tout pour mon bilan de 2018 ! Je prévois également un article récapitulatif sur les belles découvertes réalisées grâce aux articles des blogpotes j’espère pouvoir le sortir avant Noël.

Et vous, qu’est-ce que ça donne? 🙂
J’espère vous voir tous aussi motivés en 2019 ! Je vous souhaite de bonnes fêtes ♥

FOCUS – sélection spéciale Halloween 2018

Salut tout le monde !
Il y a un an jour pour jour, je vous proposais de découvrir une petite sélection de romans pour Halloween parmi ceux que j’avais lu en 2017. Ici, je vous propose la même chose mais pour l’année 2018 ! Il s’agit de romans qui, par leur thème ou leur ambiance, me paraissent appropriés à lire en cette période de l’année.

1, 2, 3… Zombies ! – Bertrand Crapez (Livr’S Éditions)
Un roman surprenant et totalement inattendu, un petit ovni littéraire construit sous la forme d’une série de nouvelles qui tournent autour du même thème: la waterzomb ou l’épidémie de virus zombie. Vu et revu? Haha ! Que nenni. Derrière l’apparente légèreté du récit se cache en fait un texte écrit pour heurter, pour faire réfléchir son lecteur. Un coup de cœur complètement imprévu et improbable !

Pandémonium – Aurélie Mendonça
Un one-shot d’urban fantasy à la française qui se passe dans le milieu de la thanatopraxie extrêmement bien documenté. L’héroïne, Elena, voit les fantômes et est la championne d’Hela. C’est un roman qui contient énormément (et principalement) des héroïnes fortes qui ne se laissent pas marcher dessus par les beaux gosses de leur entourage.

Rouge Toxic – Morgane Caussarieu
Bah oui, parlons un peu de vampires ! Alors, j’ai hésité à plutôt vous parler de Je suis ton ombre qui est mon gros coup de cœur sur ce que j’ai lu de l’autrice cette année mais le roman date de 2014 alors… Je mets en avant Rouge Toxic, où on retrouve les personnages phares de l’univers vampire de Morgane Caussarieu, dans une adaptation « ado » et je tiens aux guillemets. Un livre qui se dévore, parfait pour Halloween.

Et é-vi-de-mment, je vous recommande chaudement la trilogie des Sœurs Carmines (on ne les présente plus ! Mais pour rappel voici ma chronique du tome 1, du tome 2 et du tome 3) d’Ariel Holzl. Parce que é-vi-de-mment il n’y a pas mieux 😉

Et vous, quel livre recommanderiez-vous pour Halloween ?