Mes découvertes & autres bons moments aux Imaginales 2022

À moins que vous ne viviez dans une grotte, vous avez du passer votre fin de semaine et week-end à voir sur Twitter des messages et photos diverses autour d’un certain salon de l’imaginaire dit incontournable : les Imaginales. Je m’y rends chaque année ou presque depuis 2015 mais cette édition a été un peu particulière entre les diverses annulations de tables rondes engagées, la mise en avant des francs-maçons avec notamment une conférence au titre plus que douteux, la récompense spéciale d’un homme qui se vante d’être un agresseur sexuel, la non-invitation d’un auteur primé l’année dernière qui a eu un discours fort durant l’édition d’octobre et une anthologie qui aurait mérité que le salon change ses habitudes afin d’aller au bout de son concept, on peut dire que les bourdes s’enchainaient et grignotaient petit à petit mon envie de me rendre à cet évènement.

J’y suis pourtant allée, déjà par respect pour ma maison d’édition et les frais engagés. J’y suis aussi allée avec la volonté de découvrir d’autres plumes, de rencontrer de nouvelles personnes afin de faire un pied de nez à toutes ces choses négatives et c’est de cela que ce billet va parler car j’ai envie de me concentrer sur le positif. Je pense que cette édition sera ma dernière (pour toutes les raisons précitées mais aussi parce que j’ai de plus en plus de mal à gérer la fatigue et la route) et elle fut à la hauteur.

Vendredi…FTLqZ7pXoAEOHTK

Arrivée vers 14h avec S.A. William et A.D. Martel puisque nous covoiturions (et départ de chez moi à 7h du matin ._. entre les arrêts pour chercher tout le monde, la pause pipi, la pause midi, bref). J’y filé directement auprès d’Ellen Kushner que je voulais rencontrer à tout prix depuis ma lecture d’À la pointe de l’épée afin de discuter avec elle et de lui acheter ses autres titres. J’ai ainsi découvert que mes capacités en anglais dépendent beaucoup (trop) de mon degré de fatigue. Une chance qu’elle parle très bien français et qu’elle ait été compréhensive… Faudra que je m’entraine pour Ada Palmer. Un chouette moment.
FTNTWBDXoAEzAAI

Ensuite j’ai été voir Ariel Holzl pour acheter son nouveau roman, consciente que probablement comme chaque fois, le libraire n’en aurait pas pris assez pour tenir tout le salon. Il n’y en avait déjà presque plus… Mais j’ai eu mon exemplaire ! Ouf.

J’ai ensuite dédicacé de 16h à 19h (j’ai aussi totalement cuit parce qu’il faisait au moins 1000° dans la bulle). C’était plutôt calme mais ça m’a donné le temps de discuter avec des visiteur·euses. Le soir, je me suis rendue avec Yuyine, son compagnon GyD, Aelinel et Bob au restaurant pour un moment entre blogpotes car je n’étais hélas pas libre le lendemain soir pour la grosse soirée. C’était très sympa de mettre des visages sur des noms et de pouvoir mener des discussions très sérieuses comme la manière de cuire correctement une frite ou encore à partir de quelle taille une boulette devient un boulet. Blague à part, je repars avec un chouette souvenir d’autant que j’ai pu ensuite retrouver une amie proche de qui je m’étais éloignée.

FTOFeUIXsAEYMCG

Samedi
La plus grosse journée ! Après avoir dormi cinq heures à peine (je hais mon horloge interne) retour sur le salon pour dédicacer jusque 13h et ensuite, pause jusque 16h. Durant ce laps de temps, j’ai fait le tour des stands à l’extérieur de la bulle jusqu’à atterrir à la librairie des Jeunes Pousses dont le concept est de mettre en avant des auteurs indépendants. J’ai discuté avec les cinq auteur·ices présent·es sur le stand et je suis repartie avec trois livres.

Celui de Lancelot Sablon était une évidence pour moi, ayant eu un petit coup de cœur pour sa nouvelle dans l’anthologie Nouvelles du Front. L’auteur m’a expliqué sa démarche historique et sa volonté de faire relire ses romans par des historiens confirmés pour s’assurer qu’ils soient solides sans pour autant y sacrifier l’aspect romancé. Une notice est chaque fois disponible à la fin de l’ouvrage pour référencer les sources. Forcément, cela m’a doublement parlé. Pendant qu’il me le dédicaçait, j’ai fait la connaissance de sa très sympathique voisine qui vendait ses livres à petit prix vu leur taille (9 et 10 euros, c’est attractif !). Il s’agit principalement de fantasy, genre qui m’attire beaucoup moins qu’avant mais la façon dont elle en parle a su me convaincre et provoquer en moi l’envie de la découvrir. On verra si j’ai bien fait…

J’y suis restée un moment avant de retourner dans la bulle pour rencontrer Laura Nsafou. Je ne la connaissais pas du tout mais je suis passée devant elle sur le stand librairie et j’ai été attirée par la couverture de son roman. Comme je souhaitais élargir mes horizons et découvrir de nouvelles cultures, j’ai été discuter avec elle et je suis repartie avec son roman.

Pause ! J’ai rejoint Yuyine et Aelinel à l’extérieur pour un moment de détente avec un peu d’oxygène (on en manque dans la bulle…) et nous avons discuté de la remise des prix à venir. Pour soutenir Yuyine, j’ai décidé de m’y rendre à 19h.

Avant de retourner bosser, je suis allée à la rencontre de Michael Roch. J’ignore s’il est toujours réservé, s’il était simplement fatigué ou si j’ai dit quelque chose qui l’a contrarié (si c’est le cas j’en suis vraiment désolée, je suis parfois très maladroite) mais nous n’avons pas pu échanger comme je l’espérais. Cela ne m’a pas empêché de repartir avec deux de ses romans, toujours dans ma volonté d’élargir mes horizons et découvrir de nouvelles cultures.

Retour en dédicace jusque 19h puis on a filé avec Laure-Anne Braun à la remise des prix où il y a eu plusieurs discours qui m’ont fait rouler des yeux par leur hypocrisie quand on sait ce qui est arrivé notamment avec les conférences annulées… Mais bon ! David Bry a été récompensé deux fois et j’étais ravie pour lui, d’autant qu’il a eu de très beaux mots. Ça a ensuite été le tour de Féro(ce)cités de recevoir son prix et à son éditeur de s’exprimer avec un discours aux blagues animalières raffinées (enfin… drôles quoi) mais surtout en osant parler, avec subtilité, de ce qui ne va pas et de ses espoirs pour l’avenir. C’est après ça que j’ai décidé d’acheter l’anthologie, en soutien. Mon moment préféré ? Quand on a hué la remise du prix de Jodorowsky (j’ai achevé mes cordes vocales mais je n’ai aucun regret) puis quand toute la salle s’est levée pour sortir au moment de la remise du prix des Francs-Maçons.
En espérant que le message soit passé…

Au soir, nous devions nous rendre dans un restaurant à une vingtaine d’auteur·ices mais malgré ce qui était annoncé sur son site, l’endroit ne servait pas de plats végétariens et a refusé de préparer ne fut-ce qu’une simple salade pour A. D. Martel. J’ai donc décidé d’aller manger avec elle Au Bureau qui nous a très bien reçu, d’autant que nous n’avions pas réservé. Si je suis la seule à être partie, c’est parce que vu le nombre, il aurait été impossible de caser tout le monde ailleurs, je précise ! Un petit tête à tête entre amies qui fait du bien et qui soulage après une aussi longue et épuisante journée. On a d’abord tenté de rejoindre la blogo au restaurant mais en appelant, la gérante nous a dit que c’était archicomplet donc qu’on ne pouvait pas rajouter deux couverts. Dommage mais compréhensible !

Dimanche
Dure, DURE journée avec une courte nuit et une fatigue accumulée. J’avais du mal à aligner deux mots cohérents, ce qui ne m’a pas empêché de tenir une conversation passionnante sur Kaamelott et la démarche de recherches académique avec Clément Pélissier (ni de repartir avec LE DERNIER exemplaire de son essai, mouahaha victoire).

Ce fut la journée des au-revoirs, des promesses de se retrouver ici ou ailleurs, beaucoup d’émotions qui me reviennent aujourd’hui pendant que j’écris ce billet alors que j’étais, sur le moment, trop épuisée pour vraiment les ressentir. Retour en Belgique 15 minutes avant qu’il ne soit lundi, si ça c’est pas du timing… Et sans m’endormir au volant ! Double victoire.

Et donc, les craquages ?
Je vous laisse constater par vous-même…FTa702BWUAIybR0

Le mot de la fin :
J’ai envie de dire merci.
Merci à mon éditrice pour l’invitation et la patience dont elle a fait preuve parce qu’entre la chaleur, la faim et la fatigue, je deviens une créature assez invivable, même quand je fais des efforts.
Merci à mes co-pilotes Sonia et Aurore pour plus ou moins les mêmes raisons.
Merci à la team Livr’S dans son ensemble parce que, quand même, on rigole bien.
Merci à Yuyine d’avoir organisé les rencontres entre gens de la blogosphère tout au long du salon.
Merci à tous·tes les blogpotes qui sont venu·es me voir sur le stand ou ailleurs, j’ai été contente de vous rencontrer ♥ Je ne cite pas de noms par peur d’en oublier mais il n’y en a pas besoin pour vous exprimer ma gratitude face à votre gentillesse et votre bienveillance. Un merci tout particulier à ma Trollesse pour tous ses cadeaux livresques et à Aelinel pour le paquet de bonbons, c’était très attentionné 🥰
Merci à toutes les personnes qui ont eu un mot pour moi ou un craquage pour un de mes textes. J’en connaissais certain (petit cœur sur les blogpotes qui ont craqué, vous êtes adorables) et d’autres pas. Clément séduit plus doucement en France mais il parcourt son petit bonhomme de chemin…

Ce n’est qu’un au revoir !

#PLIB2020 : mon vote final & une fin d’aventure pour moi

Bonjour à tous !

Si vous suivez le blog depuis quelques mois, vous savez que j’ai eu le plaisir d’appartenir à l’aventure du #PLIB pendant deux années : en 2019 et en 2020. Aujourd’hui, je vous propose un petit article pour vous parler de mon vote final (puisque les votes s’achevaient hier) et vous évoquer mon avenir (ou plutôt son absence) au sein de ce prix.

logo_plib_2020
Mon vote final
Pour rappel, voici mes chroniques au sujet des cinq finalistes : Mers Mortes d’Aurélie Wellenstein – Les brumes de Cendrelune de Georgia Caldera – Félines de Stéphane Servant – La Cité des Chimères de Vania Prates et Je suis fille de rage de Jean-Laurent Del Socorro.

Cette session du PLIB a été assez pénible pour moi puisque parmi les finalistes, seulement deux titres sur les cinq m’attiraient. Après leur lecture, je suis d’autant plus déçue que certains autres romans n’aient pas été plus loin (cf mon débriefing sur les 20 sélectionnés) parce qu’ils possédaient des qualités bien supérieures à au moins trois des finalistes, selon moi. C’est le jeu, me direz-vous ! Et vous avez raison. Toutefois, j’ai abandonné deux lectures : La Cité des Chimères parce que je n’arrivais pas à m’intéresser à l’histoire et Félines parce que la lecture du roman m’a vraiment mise en colère pour tout un tas de raisons que je détaille dans l’article dédié. Je trouve ça assez choquant même si, vous le savez, l’année 2020 m’a vu multiplier les abandons littéraires…

Il me restait donc à choisir entre Mers Mortes, Cendrelune et Je suis fille de rage. Cendrelune a vite été écarté parce que même si la lecture a été plus chouette que ce que j’attendais, elle n’arrivait pas à la hauteur (du tout) des deux autres. Ça s’est, pour moi, vraiment joué entre Mers Mortes et Je suis fille de rage

8
J’ai finalement opté pour ce dernier texte. Je sais que certains trouvent qu’il n’a pas sa place dans un prix de l’imaginaire puisque la dose de fantastique présente est minime mais pour moi, c’est le roman le plus riche, le mieux écrit et le plus abouti que j’ai pu lire pour le prix. Mers Mortes a de nombreuses qualités également mais Je suis fille de rage a le courage de proposer quelque chose de différent par rapport à ce qu’on peut lire, renforcé par le talent qu’on connait à l’auteur. J’ai donc décidé de voter pour lui même si je doute qu’il l’emporte, hélas trois fois hélas. Mais bon, qui sait, il peut y avoir des surprises !

La fin d’une aventure.
J’en parlais déjà dans mon article défouloir sur Félines mais j’ai désormais pris la décision définitive de ne pas poursuivre l’aventure du PLIB en 2021. Les raisons sont multiples à cela et je vais tâcher de les exposer avec honnêteté.

La première c’est que j’ai un roman qui vient de sortir (Clément Coudpel contre les spectres de Samain) que j’espère voir aller loin dans ce prix. L’espoir fait vivre, je sais mais si on n’essaie pas, on n’a jamais rien ! Il existe bien entendu des règles pour les jurés qui sont également auteurices mais ça me met quand même mal à l’aise d’avoir une double casquette d’autant que si le roman va au delà des présélections, il est possible que l’intégrité du prix soit remise en cause. Vous allez me traiter de paranoïaque mais il ne se passe pas toujours de très belles choses dans le milieu littéraire, malheureusement. Je le sais pour l’avoir vécu. De mon point de vue, mieux vaut prévenir que guérir d’autant que je trouve que l’organisation a déjà suffisamment à gérer comme ça.

La seconde c’est que, dans l’ensemble, j’ai le sentiment que les goûts des membres du jury ne s’accordent pas / plus vraiment avec les miens. Que, pour la majorité, nous n’avons pas des attentes semblables sur la littérature. Pourtant, je lis énormément de romans qui se retrouvent dans les présélections mais ils ne vont jamais suffisamment loin, à quelques exceptions, pour que je puisse les défendre ou m’en réjouir. Cette session a été plus que flagrante sur le sujet et je tiens à préciser que ce n’est pas une critique envers le prix ou envers les goûts des autres jurés. C’est simplement que je ne m’y retrouve plus et ça me déçoit chaque fois de voir des pépites passer à la trappe. Je comprends qu’il soit compliqué d’imposer la lecture de plus de cinq romans à des gens mais les cinq finalistes sont souvent sélectionnés sur base des couvertures, des résumés, pas du texte en lui-même. Un peu comme en librairie, me direz-vous. C’est vrai ! Mais ça me frustre quand même énormément et j’ai du mal à le gérer.

Enfin, dernière raison: je n’arrive pas à m’intéresser aux animations et aux défis préparés par le staff. Je trouve génial l’investissement de l’équipe pour animer ce prix sauf que la sauce ne prend pas avec moi. C’est une question de goûts personnels, pourtant j’ai vraiment essayé au début sauf que j’ai perdu le fil et je me sens déconnectée. Ce qui est une aventure collective intense pour beaucoup est au final quelque chose d’assez solitaire pour moi. Je le vis dans mon coin, ça ne change rien à ma manière d’aborder le blog ou de mettre en avant la littérature que j’aime donc… voilà. Je pense que cette équipe enthousiaste mérite des jurés qui sont davantage au taquet.

Je prends donc mes distances pour l’année 2021 afin de voir un peu concrètement si l’aventure me manque et comment va se passer cette nouvelle édition. Je remercie l’équipe du PLIB pour son légendaire investissement et pour l’organisation de ce prix ! Je souhaite également bon courage à tous les membres du jury, puissiez-vous passer de bons moments avec vos lectures ♥

tumblr_m7mzlkmwrR1ruwi4no1_500

Les bougies de l’ombre – et de 3 !

Bonjour à tous !
Comme vous l’avez peut-être deviné sur base du titre, le blog fête sa troisième année d’existence. Normalement la bonne date c’était hier mais un certain article méritait que j’y réponde en priorité donc j’ai repoussé la sortie de ce billet festif à aujourd’hui !
Que de chemin depuis ce premier article posté sans trop y croire, motivée que j’étais par l’envie de partager ma passion avec un maximum de gens. Alors, qu’est-ce qui a évolué sur l’année écoulée ? Qu’est-ce qui va changer ? Réponse tout de suite !

Quelques statistiques…

I+can+math+i+hate+adam+sandler+though_9e2be8_5437451

Je suis une calamité avec les chiffres, des fois que tu te poses la question.

Entre Juin 2019 et Mai 2020 (le compte s’arrête au 28 mai! ) le blog a reçu 16918 visites ce qui fait une augmentation de +5000 par rapport à l’année dernière. Je sais que c’est peu par rapport à certains mais concrètement, ça me donne déjà le tournis o.o Outre ça je reste assez constante dans les stat’ et c’est déjà bien. Le cap des 200 abonnés a aussi été passé et il y en a désormais 205 soit 84 en plus. MERCI à tous ♥

L’article le plus lu a été celui concernant l’impact du COVID-19 sur la littérature, ce qui me fait vraiment plaisir ! Pas loin derrière, on a la chronique de Trop semblable à l’éclair d’Ada Palmer, ce qui n’a rien d’une surprise :3
La plupart des lecteurs viennent toujours de France et de Belgique mais également des États-Unis, de la Suisse et du Canada O.O
Le blog compte en tout 563 articles avec celui-ci !
Les blogpotes les plus actifs sont Sometimes a book, les Livres de Rose, Célinedanae, Elhyandra et l’Apprenti Otaku que je remercie pour leur intérêt ♥

Côté partenariat :
83986027_484560245790049_250553634541010944_n
Cette année, les éditions du Chat Noir ont rejoint les partenaires du blog ce qui, vous vous en doutez, a été une joie doublée d’un véritable honneur pour leur confiance accordée. C’est une maison que j’adore depuis des années et que je suis sans relâche. Je les défends toujours au maximum de mes capacités et ce partenariat, je le vis un peu comme une reconnaissance de leur part. Du coup je suis toujours sur mon petit nuage, j’avoue :3 Je vous renvoie vers l’article de présentation si vous êtes curieux.

Je n’ai pas spécialement cherché à nouer de nouveaux partenariats parce que je me sens très bien avec les éditeurs qui me font déjà confiance et certains mois, c’est pas facile de suivre la cadence des nouveautés. Je préfère la qualité à la quantité et me focaliser sur des lectures qui me tentent vraiment au contraire de 2019 qui a été une grosse année révélation pour moi. J’en profite pour à nouveau remercier Mnémos, Livr’S, ActuSF, Lynks et l’Atalante ♥ J’ai reçu plusieurs mails ou messages sur ma page facebook pour me proposer des livres à lire, souvent de la part d’auto-édités et je n’ai accepté aucune de ces demandes. Pas par dédain, simplement parce que je veux respecter mes résolutions littéraires et me consacrer uniquement aux romans qui me font vraiment envie. Rendre service, c’est terminé et je le vis très bien.

Les nouveautés sur le blog :
J’ai testé deux types d’article lors de cette troisième année : les découvertes de l’ombre et à l’ombre du Japon. Le premier me permet de partager avec vous les romans que je découvre au fil des chroniques que je peux lire sur la blogosphère tout en vous faisant découvrir des chroniqueurs que, peut-être, vous ne suivez pas encore. Ce sont des articles qui rencontrent un franc succès et que j’aime beaucoup écrire même si je manque parfois de matière pour en publier un par mois comme je le souhaitais au départ.

Quant à l’ombre du Japon, le concept marche sans pour autant chaque fois générer les échanges que j’espèrais (hormis pour le copain Otaku ou quand je parle de certains titres plus spécifiques). Pourtant, j’y tiens vraiment ! J’adore lire des mangas, j’adore partager à ce sujet, ça fait aussi partie de moi et de mes passions. Je réfléchis à une façon de mieux amener ces courts retours, toutefois je n’ai pas encore eu LA bonne idée.

J’ai également écrit quelques réflexions de l’ombre. Ce n’était pas à proprement parler nouveau mais ça s’est vraiment développé pendant la troisième année d’existence du blog (suffit de voir hier…). Ce sont des articles que j’adore car ils génèrent beaucoup d’échange très stimulants et enrichissants. Toutefois j’ai souvent peur d’en écrire parce que je sais que sur la toile, tout peut vite partir en vrille ce qui explique pourquoi il n’y en a pas aussi souvent que je le voudrais.

Pour finir, j’ai commencé à structurer mes chroniques autrement avec des sous-titres qui me permettent de mieux organiser mes idées et de produire des retours beaucoup plus intéressants (du moins, je trouve ->). Ça a été une grosse évolution formelle dont je suis pleinement satisfaite.

Qu’est-ce qui va changer ?
giphy
Vous vous souvenez, dans mon bilan de fin d’année j’évoquais ma façon problématique de lire et d’envisager les romans depuis que je tiens un blog. Je tombais dans la surconsommation, dans le besoin d’à tout prix écrire des articles, au point d’en ressentir un profond dégoût. J’ai donc freiné : je lis de manière régulière sans toutefois me mettre de pression. Quand je n’ai pas envie de lire un roman, je dis non (bon ok j’ai fait une petite rechute récemment mais personne n’est parfait) sans me sentir coupable et sans hésiter. Ça me permet de souffler et c’est salvateur. Depuis ce début 2020, je retrouve un vrai plaisir de lecture.

Du coup je vais continuer sur cette lancée positive ! Il faut aussi que je me décide à insérer des liens vers les chroniques des copains en fin d’article quand je parle d’un roman. Ça, ce serait une super résolution à tenir pour la quatrième année du blog ! Disons que ce sera LE gros plus pour cette année.

Le mot de la fin.
J’ai envie de vous remercier, tous. Ceux qui me suivent, ceux qui laissent des commentaires, ceux qui me lisent aussi, tout simplement. Merci de vous intéresser à mon avis. Merci de me donner le vôtre. Merci de prendre le temps de trainer dans le coin. Vous êtes géniaux ! Je sais, c’est débordant d’originalité alors…

tumblr_m7mzlkmwrR1ruwi4no1_500

Le Printemps de l’Imaginaire Francophone – édition 2020 {Présentation + PàL}

Bonjour à tous !
Nous sommes aujourd’hui le 1er mars et comme chaque année depuis trois ou quatre ans maintenant, je participe au Printemps de l’Imaginaire Francophone. Ce rendez-vous a été initié par le blog Monde Fantasy et a pour but de mettre en avant… la littérature imaginaire francophone. Oui, de rien, c’était pas facile hein ?

logo-pif-fond-blanc-600px
Je vous recommande la lecture de son article de présentation afin de comprendre la genèse du projet. Vous le savez sans doute mais sur le blog, la promotion de la SFFF francophone me tient à cœur et pas uniquement parce que j’appartiens au milieu littéraire. Pendant des années, j’ai cru qu’il n’y avait que Bragelonne comme éditeur et l’arrivée des Indés en librairie grâce à un nouveau diffuseur commence seulement à inverser la tendance. Il y a des talents bien de chez nous qui ne demandent qu’à avoir une chance de montrer ce qu’ils valent face au géant anglophone. C’est la raison première de la création de ce blog donc c’est tout naturellement que je participe à ce challenge. J’espère que beaucoup d’entre vous auront envie de nous rejoindre, ne fut-ce que sur le groupe facebook dédié aux vrais échanges littéraires.

Bref, trêve de blabla, voici ma PàL !
Cette année, je regrette qu’il n’y ait plus les options qui permettaient de corser le jeu. J’en reviens donc au barème bibliothécaire céleste, qui est le plus haut, avec un objectif de 15 romans à lire sur 3 mois, entre le 1er mars et le 1er juin. Voici ma PàL, créée pour répondre à tous les défis.

1. Lire un-e auteur/-trice européen-ne francophone qui n’est pas français-e
9782379100338
Il s’agit ici d’une nouvelle fantastique (46 pages sur ma liseuse) écrite par deux auteurs belges. Je suis curieuse de découvrir son contenu !

2. Lire un-e auteur/-trice candien-ne francophone
les-contes-interdits-pinocchio-1038424
Il s’agit d’une autrice québecoise publiée par AdA dans la série des contes interdits. Ce sera ma première incursion dans cet univers.

3. Lire un livre en rapport avec le printemps ou qui vous fait penser au printemps (par sa couverture)
La-cite-des-chimeres

Une bonne idée d’Anna Combelles car je ne pensais plus du tout à ce roman que je dois de toute façon lire pour le PLIB. Comment faire d’une pierre deux coups !

4. Lire un livre d’au moins 500 pages
9782070792214_1_75
Il aurait pu très bien fonctionner comme relique de ma PàL car il patiente depuis les Imaginales de l’année dernière. Toutefois, c’est le seul roman francophone suffisamment gros que j’ai dans ma PàL pour le moment, donc…

5. Lire une nouvelle ou un recueil de nouvelles
9791090627406
J’avais craqué sur deux recueils des éditions du chat noir pendant les soldes et je pense lire celui-ci (qui est le plus ancien des deux) en priorité !

6. Lire un livre autoédité
45538941._SY475_
J’hésitais beaucoup et finalement l’autrice a eu la bonne idée de me rappeler l’existence de ce livre 😛 Voilà voilà. Parfait !

7. Lire un livre d’une petite maison d’édition
C1-Chevaliers-du-tintamarre-748x1024
Si la poste se décide enfin à me le livrer (à l’heure où cet article sera publié j’espère quand même que ce sera le cas, ça fait jamais que deux semaines que visiblement, le facteur s’est perdu) je compte lire ce roman. Dans le pire des cas, je me le procure à Bruxelles donc en fait… Je vais le lire quoi qu’il arrive 😛

8. Lire un récit avec un personnage principal féminin
9782379100321
J’ai déjà découvert ce roman en comité de lecture pendant que j’effectuais mon stage et ç’avait été un des rares textes agréables à lire. Du coup je suis très curieuse de découvrir comment l’autrice a retravaillé sa dystopie.

9. Lire un livre écrit par une autrice
9782379100314Impossible de passer à côté de la nouveauté de Marianne Stern même si je l’ai déjà lu un nombre incalculable de fois (bon okey, trois) entre le comité, la relecture… C’est vous dire qu’il est bon si je compte me le faire encore !

10.Continuer/Terminer une série
la-main-de-l-empereur-tome-2-962257-264-432
Dernier roman d’Olivier Gay avant d’être à jour sur ses sagas. Tristesse et désespoir. J’avais lu le premier tome l’année dernière lors du PIF, il est temps d’achever l’aventure.

11.Lire une relique de votre PAL
unnamed
Ce roman attend dans ma PàL depuis septembre 2019 ce qui est beaucoup pour moi. Hormis Port d’âme, c’est le plus vieux roman dans ma PàL physique. Du coup…

12. Lire un livre d‘un auteur ou d’une autrice que vous avez découvert-e au cours du challenge de cette année ou des années précédentes.
50275281._sy475_
C’est FungiLumini du blog Livraisons Littéraires qui m’a fait découvrir ce roman pendant que je cherchais justement à remplir cette catégorie. Vous pouvez lire sa chronique, ce texte ne sortira qu’en avril et elle a gentiment accepté de me le prêter 🙂 Merci à elle !

13. Se faire choisir un livre dans sa PAL au hasard ou par une autre personne.
9791032401644ORI
Il s’agit d’un roman prêté par une amie, on peut donc considérer qu’elle l’a choisi pour moi !

14. Lire un livre qui parle d’une créature légendaire.
70766
Moi je trouve que les trolls et les ogres comptent en créatures légendaires, voilà 🙂

15. Lire un livre en rapport avec le folklore celte/breton/gaulois.
60753
J’étais en train de désespérer avant de me souvenir que Boudicca, même s’il s’agit d’un personnage historique plus ou moins avéré (il me semble) collerait parfaitement. Au pire, ce sera une bonne occasion de sortir ce roman de ma PàL !

Alors, cette PàL vous inspire?
N’hésitez pas à me dire ce que vous auriez choisi !

 

 

 

#PLIB2020 – mon vote pour les 5 finalistes

logoplib2020
Bonjour tout le monde !
Le temps a passé à une vitesse folle. On arrive déjà au moment clé où il faut voter pour les 5 finalistes et je n’ai malheureusement pas pu tenir ma résolution de lire les 20 sélectionnés pour voter en toute objectivité. J’ai essayé mais voilà, entre temps, j’ai commencé un nouveau boulot et j’ai pris des décisions concernant mes lectures ainsi que ma PàL. Je n’avais pas envie d’acquérir les deux romans dont les éditeurs n’ont pas offert l’epub parce qu’ils ne me branchaient pas plus que cela (je les achèterai seulement s’ils sont dans les finalistes) et certains résumés ne m’intéressaient absolument pas. J’ai quand même lu le début de plusieurs titres mais j’en ai aussi abandonné un certain nombre parce que je n’accrochais pas au style ou au postulat de départ. Je pensais avoir plus de difficultés que cela à choisir, pourtant ça s’est joué entre six romans seulement. J’étais totalement sûre de voter pour quatre d’entre eux et j’hésitais entre les deux derniers. Ça a été un crève-cœur mais c’est le jeu.

Sans plus attendre, voici mes votes :

11
Magic Charly #1
– Audrey Alwett (Gallimard)
Sans grande surprise, j’ai voté pour Magic Charly parce que ça a été un énooooooorme coup de cœur. Alors oui, c’est une grosse maison d’édition et oui, l’autrice n’a franchement plus rien à prouver mais à mon sens, ce ne sont pas des arguments recevables (d’ailleurs ça m’agace quand je les lis :’) ). J’ai envie que davantage de gens connaissent cette saga et je n’ai pas hésité une seconde à voter pour. Je savais depuis le départ qu’elle serait dans mes finalistes.

17
Thorngrove – Cécile Guillot (Lynks)
Thorngrove a été une grosse surprise pour moi et dans le bon sens du terme. Je ne suis pas hyper fan du young adult (à force, vous connaissez la chanson) et il est rare que l’aspect horrifique prenne bien sur moi dans les romans que je lis. Pourtant, Cécile Guillot a réussi cet exploit et en prime, elle n’a mis aucune romance dans son texte. Alors ça peut paraître bête mais personnellement, j’en ai ma claque des histoires d’amour, comme si c’était obligatoire pour avoir une bonne intrigue ou pour être heureux dans la vie. Rien que pour ça, je trouve que ce roman mérite de figurer dans les finalistes. En plus du fait qu’il s’agisse d’un bijou, évidemment.

10
Mers Mortes – Aurélie Wellenstein (Scrinéo)
Décidément, on retrouve souvent cette autrice dans les sélectionnés du PLIB et c’est tant mieux parce que j’aime son travail. Je n’étais pas trop emballée par le Dieu-Oiseau (en même temps je compare tous ses titres au Roi des Fauves xD du coup il part de base avec un handicap) par contre j’ai adoré Mers Mortes qui a beaucoup de qualités. Déjà, son message écologique très important. Ensuite, son intrigue avec des pirates (désolée mais les pirates c’est cool, voilà) dans un univers très original avec une vraie idée de départ. J’ai très envie qu’il soit davantage connu.

6
Les héritiers d’Higashi #1 – Clémence Godefroy (Chat Noir)
Quand j’ai vu ce roman passer dans les vingt sélectionnés, je savais que j’allais voter pour. Je me rappelle avoir passé un excellent moment avec ce texte très imprégné de culture nippone et de légendes asiatiques. Évidemment, c’est un roman davantage à la portée de ceux qui s’y connaissent un peu car il manque éventuellement un lexique (j’ai souvent vu passer cette remarque bien qu’elle ne soit pas valable pour mon cas) mais je me suis éclatée et le tome 2 est une des sorties que j’attends avec le plus d’impatience cette année.

c1-lames-vives-728x1024
Les lames vives #1 – Ariel Holzl (Mnémos)
J’ai lu et adoré tous les romans de cet auteur. Pourtant, ils sont tous différents et il n’y a rien de plus éloigné des Sœurs Carmines que les Lames Vives ! Mais voilà, son intrigue a fonctionné avec moi qui n’aime pourtant pas la dystopie. J’ai retrouvé la patte et le talent d’Ariel Holzl, talent que j’ai envie de mettre en avant même s’il a déjà été reconnu. Alors à ce stade, je dois vous dire que j’ai hésité entre ce texte-ci et Je suis fille de rage. Si j’ai finalement opté pour Ariel, en dépit du fait qu’il a déjà gagné une édition du PLIB, c’est parce que j’ai passé un meilleur moment avec ce roman. Comprenez moi bien, le texte de Jean Laurent Del Socorro est de grande qualité (je vous le recommande d’ailleurs) mais il lui manquait ce petit truc en plus, cette petite touche de magie qu’Ariel a dans les doigts et qui m’éclate à chaque fois que je le lis.

Voilà, je croise les doigts et j’attends le 22 février avec une impatience mâtinée d’angoisse. Les discussions sur Discord ne permettent pas vraiment de dégager des favoris et j’ai du coup peur de ce que ça va donner. Il y aura évidemment un article dédié à l’annonce dés qu’on en saura plus ! Restez connectés.

Et vous, pour qui avez-vous voté ? Pour qui auriez-vous voté si vous participiez ? 🙂
Découvrez la liste des 20 sélectionnés pour me répondre plus aisément !

#Challenge – Le projet Maki

Salut à tous !
Vous qui me suivez depuis longtemps, vous savez que je participe à assez peu de challenges littéraires. Deux exceptions notables : le Printemps de l’Imaginaire francophone et le S4F3 de l’amie Lutin. Pour le premier, parce que le but de ce challenge est l’essence de mon blog (promouvoir la littérature francophone) et pour le second, parce que c’est toujours sympa de vider sa PàL entre amis.

Mais voilà, en ce début 2020, j’ai entendu parler d’un nouveau challenge : le projet Maki. IMG_20191223_114201
Vous trouverez tous les détails au bout de ce lien, sur le blog du concerné. En quelques mots, il s’agit de mettre en avant le genre court : les nouvelles, les novellas, tout ce qui a moins de 40 000 mots (je me suis renseignée !). Je trouve l’initiative très intéressante car le format court est souvent boudé et mal aimé en francophonie alors qu’il a plein d’avantages. Le principal étant de permettre à des personnes qui manquent de temps de pouvoir lire sans ressentir une forme de frustration.

Pourtant, c’est un genre difficile et je l’ai moi-même longtemps boudé. Mais que ce soit en tant qu’autrice ou lectrice, mon sentiment change de plus en plus à son sujet et c’est ainsi que j’ai ressenti l’envie de participer. Je commence petit avec le palier Hapalémur Doré qui consiste en la lecture de 13 nouvelles sur l’année. Si je vais au-delà, tant mieux ! Nous ferons un bilan le moment venu.

Alors vous allez me demander, comment trouver des nouvelles de qualité ? Plusieurs possibilités (je vous mets chaque fois le lien direct) :
– Ce mois-ci, le Chat Noir propose des réductions sur leurs précédents recueils tels que Montres enchantées (steampunk) ou Bal masqué (gothique) que je me suis empressée de commander. Depuis le temps ! L’excellent Black Mambo est aussi en réduction, je vous le précise comme ça en passant (foncez.)
ActuSF propose chaque année des nouvelles gratuites tirées des univers phares de leurs auteurs. Elles sont en numérique, vous les trouverez sans difficulté sur leur boutique.
Livr’S édite chaque année un recueil de nouvelles sur un thème différent. L’année dernière, il s’agissait de Nouvelles-Orléans par exemple et cette année, le thème sera Nouvelles-Ères dont davantage autour de la science-fiction (sortie prévue pour le milieu 2020 +-)
Le Bélial propose depuis deux ans maintenant la collection Une Heure Lumière dédiée au format court. Je vous ai déjà parlé de plusieurs titres (dont le magistral les meurtres de Molly Southbourne) et les sorties de cette année promettent du lourd. C’est le moment de découvrir l’éditeur à petit prix !

Évidemment, il y en a d’autres mais ce sont celles que je connais le mieux et que je vais exploiter pour ma part.

Connaissez-vous le challenge ?
Que pensez-vous du format court? Ça vous plait ?
Allez-vous participer ? 🙂

FOCUS – Mon bilan littéraire de 2019

Bonjour à tous et BONNE ANNÉE ! 😀
Que 2020 vous soit favorable ♥

J’ai un peu changé la formule de mon bilan annuel, comme les attentifs ne manqueront pas de le remarquer. Cette année, j’arrête les comptes au 31 décembre à 9h (pour une publication le 1er Janvier à 9h parce que personne n’aura la gueule de bois hein :P) et j’en ai des choses à dire !

2019 a été une année… Compliquée. Beaucoup de déceptions, de pertes, de moments douloureux, mais je préfère me concentrer sur le positif : j’ai passé avec succès mon permis de conduire, j’ai décroché mon premier emploi, signé un nouveau contrat d’édition pour un roman à paraître au second semestre 2020, écrit un roman, une nouvelle pour un appel à texte et une novella en espérant qu’elle soit acceptée dans la maison d’édition qui me fait de l’œil depuis des années. J’ai aussi fait d’énormes progrès avec Loki, mon chien adopté l’année dernière à la SRPA qui s’épanouit de jour en jour. Je me réjouis vraiment de tous ces accomplissements même si ça n’a pas été sans mal. Pour aucun d’eux. Mais je sens que je remonte la pente.

Au niveau du blog, il y a aussi plein de belles choses ! À commencer en février par un nouveau partenariat avec l’Atalante dont je ne me remets toujours pas, d’ailleurs ♥ Merci à eux pour leur confiance !
2019 c’est aussi l’année de tous les records car mon nombre d’abonnés a presque doublé, ainsi que mon nombre de visites et de commentaires. Voyez plutôt sur ce graphique… (au passage je n’ai aucune idée de pourquoi il y a une petite barre en 2014 vu que j’ai entamé le blog en 2017 oO Mystère.)

stat

Les blogpotes les plus assidus au niveau des commentaires sont respectivement : Sometimes a book (première place !) Célinedanae (seconde place !) et les livres de rose (troisième place !) ex-aequo avec John Évasion (le serial commentateur) et Elhyandra merci à vous mais merci aussi à tous ceux qui prennent le temps de laisser des commentaires sur mes articles ^_^ C’est toujours un plaisir de pouvoir échanger autour de la lecture et ça me pousse à continuer.
D’ailleurs, les trois articles les plus populaires sont : Mon focus sur Mnémos, ma chronique de Chevauche-Brumes et mon article sur les 10 autrices incontournables (et bien vivantes) dans l’imaginaire francophone. On note une belle tendance :3

J’ai donc fait les comptes, à l’occasion de ce bilan. Du 1er Janvier 2019 au 31 décembre 2019 j’ai lu :

111 romans
3 livres non-fiction
66 mangas
7 comics

Je vous avoue que ces chiffres m’ont donné le tournis. J’ai donc compté plus spécifiquement et presque la moitié des romans découverts en 2019 sont des services presses (sans parler de ceux qu’on a pu me prêter). J’en ai parlé sur ma page facebook il y a quelques jours et une amie m’a adressé une remarque très pertinente : en fait, t’as surtout bossé plus que vraiment lu.
Et elle n’a pas tort.
J’ai ouvert mon blog pour partager ma passion de la littérature et pour offrir une plateforme légitime aux éditeurs qui souhaitaient partager mes chroniques. Pour rappel, avant, je les publiais dans un album sur ma page facebook mais qui était aussi ma page autrice… Du coup, ça gênait certains, ce que je peux comprendre. Assez rapidement, ma petite initiative a pris de l’ampleur et c’est Mnémos en premier lieu qui m’a proposé de mettre en place un partenariat presse. Encore aujourd’hui, je me sens reconnaissante de cette confiance et de cette opportunité. Je n’en reviens toujours pas. D’ailleurs c’est arrivé par Johan Heliot, le même grâce auquel j’ai décroché mon partenariat avec l’Atalante. Il faudra vraiment que je lui offre une boîte de chocolats xD

Mais…
Même si aucun éditeur ne m’a jamais forcé la main ( j’ai cette chance ) je me sens parfois obligée de prendre tel ou tel texte quand on me transmet les newsletters. J’ai du mal à me dire « non, ce mois ci, y’a rien qui me botte ». J’évolue dans une optique de « faire plaisir » sauf que je me rends compte d’à quel point cette réflexion transpire l’égocentrisme. Et ouais, le problème vient bien de moi. Aucun éditeur n’attend après ma chronique pour vivre, je ne suis pas un pilier de la blogosphère et je n’ai pas spécialement pour ambition de le devenir. Je me sens bien comme ça au quotidien. Du coup, j’applique une restriction depuis quelques semaines déjà, que je vais poursuivre pour réduire davantage ma portion de services presses. Quand on m’en proposera (vu que je ne sollicite pas, je n’aime pas du tout ça) je me poserai la question suivante : As-tu vraiment envie de lire ce livre? Vraiment? VRAIMENT ? Si c’est triple oui, alors j’accepte. Si je suis moins sure de moi, je passe mon tour quitte à y revenir plus tard par moi-même si je change d’avis ou si j’ai le temps.

Je pense que c’est une démarche qui sera plus saine pour tout le monde et me permettra d’éviter le surmenage. Récemment j’en suis arrivée à presque développer un dégoût des livres, à les considérer de la même manière que les bouquins utilisés pour mon mémoire, comme un mal nécessaire et je trouve ça assez grave vu ma passion pour la littérature. J’ai envie de me soigner, de me consacrer à des ouvrages qui m’enchanteront vraiment et qui me transporteront. Parce que oui, je ne vous l’ai pas encore dit mais j’ai eu peu de coups de cœur cette année, ils se comptent sur les doigts d’une main ce qui est assez malheureux. Donc voilà, en 2020, je pense à MOI avant tout ! Mais ne vous inquiétez pas, ça ne signifie pas que je vais arrêter de travailler avec les éditeurs que j’aime défendre ou que je vais arrêter de parler des auteurs qui me tiennent à cœur. Je vais juste procéder autrement en espérant agir au mieux pour tout le monde. Je songe notamment à mettre en place des articles de présentation des nouveautés à paraître de chaque éditeur partenaire. Ça demandera aussi un certain travail mais pourquoi pas, après tout? Je vois bien le début des « teasings de l’ombre » 😀

Je ne peux pas conclure ce bilan sans vous parler de ma découverte la plus enthousiasmante de l’année. En réalité, il y en a deux. L’une est une autrice, l’autre un éditeur. Vous sentez déjà venir la révélation pas vrai ?

J’ai découvert en 2019 l’autrice française Audrey Alwett et ça a été un coup de foudre absolu. J’ai lu ses deux romans : les poisons de Katharz et Magic Charly, que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher. Deux textes totalement différents mais excellents chacun à leur manière. J’ai hâte de lire ses prochains romans et elle se hisse dans mon top 5 des meilleures autrices françaises de tous les temps ♥ Je remercie d’ailleurs chaudement Sometimes a book qui, la première, a attiré mon attention sur elle en parlant des poisons sur son blog.

belial-4.094334.094340
En 2019, j’ai également découvert le Bélial. Je connaissais cette maison d’édition de nom et ce depuis un moment mais je ne sais pas pourquoi je n’avais pas encore sauté le pas. Peut-être parce que je ne les croise jamais en salon et qu’il y a toujours autre chose à lire… Vu l’enthousiasme des blogpotes, j’ai décidé de craquer dans leur collection Une Heure Lumière et je n’ai aucun regret ! Voyez plutôt : première lecture et premier coup de cœur avec l’excellent les meurtres de Molly Southbourne. J’en possède déjà plusieurs (6 lus), d’autres attendent dans ma PàL (encore 2!) et j’ai étendu ma découverte à certains de leurs romans. Je suis ravie du vent de fraicheur qu’ils apportent dans ma vie de lectrice et dans ma PàL.

Et voilà, nous sommes déjà à la fin de ce petit bilan qui est déjà plus long que je ne l’escomptais. Je tiens à vous remercier tous, chacun de mes 168 abonnés mais aussi chaque visiteur qui passe par ici, que ce soit à dessein ou par hasard. Merci de me lire, je vous souhaite le meilleur pour 2020 ♥

Bonne année !

FOCUS – L’Atalante, 30 ans d’évasion

EPLUk0GR_400x400

Salut tout le monde !
Une fois n’est pas coutume, je vous propose un petit article de fond au sujet d’une maison d’édition que j’aime beaucoup : l’Atalante. Vous le savez peut-être mais depuis février de cette année, j’ai la chance de compter parmi leurs partenaires presses et ça a été un véritable honneur pour moi  de recevoir une telle confiance de la part d’un éditeur aussi prestigieux. J’étais pas prête, franchement… Je me revois encore à la foire du livre de Bruxelles en train de bégayer devant la proposition si spontanée de leur attachée presse. Pas prête, je vous dis ! Je suis probablement toujours en train de rêver.

D’autant que notre partenariat ne se limite pas aux nouveautés ! J’ai pu explorer leur catalogue et j’ai lu sur un peu plus d’une année 21 romans de chez eux. Je dis plus d’un an car j’avais déjà découvert deux tomes de Honor Harrington ainsi que le fabuleux Redshirts par mes propres moyens. Je lis donc plus ou moins deux romans de chez eux par mois ! Dingue. Ça m’aide à concrétiser une envie de longue date qui est de lire davantage de science-fiction pour mieux connaître et maîtriser ce genre littéraire.

Si je vous parle de l’Atalante aujourd’hui (oui j’arrête les digressions, ça va) c’est parce que la semaine dernière, l’éditeur a dévoilé un site vraiment sympathique qui s’appelle 30 ans d’évasion. En tout cas, je l’ai vu pour la première fois la semaine dernière. En répondant à une série de questions, un algorithme vous trouve le roman le plus adapté à vos goûts au sein de cette maison d’édition. Franchement, c’est pas merveilleux? Trois semaines avant les fêtes de Noël?

Il faut d’abord choisir le genre (science-fiction / fantasy / fantastique) et ensuite si on souhaite une série ou un tome unique. Après cela, plusieurs thèmes sont proposés au futur lecteur. Par exemple si je choisis : fantasy -> tome unique -> fantasy historique je tombe sur les lions d’Al-Rassan du fameux Guy Gavriel Kay. Si je choisis science-fiction > saga > dans l’espace > space opera > avec uniforme > (à ce stade le site me demande si j’ai lu Honor Harrington, SERIOUSLY LE SITE ?! É-vi-demment.) mission en espace alien, je tombe sur l’Artefact de Jamie Sawyer. Oui, y’a des genres un peu plus spécialisés que d’autres hein, du coup y’a des questions poussées. J’ai finalement le choix entre « Je veux le lire » ou « Je veux recommencer ». Si j’opte pour la première option, je suis redirigée vers le site de la librairie l’Atalante ce qui permet, en plus, de soutenir un libraire indépendant. Ce qui fait largement mon bonheur, personnellement, vu que je préfère toujours soutenir un commerçant indépendant qu’une grande chaîne (ne me lancez pas sur amazon.)

C’est tellement ludique que je passe mon temps depuis une heure à me créer une petite liste des titres que je dois encore lire. Franchement, c’est pas l’idée parfaite pour trouver ses cadeaux?

Bref voilà, j’avais envie de vous faire partager cette découverte (de l’ombre 😉 ) et de vous encourager à découvrir cet éditeur incontournable !

Bon dimanche à tous ♥

#PLIB2020 : les 20 sélectionnés – débriefing

Coucou tout le monde !

Samedi soir, nous avons eu le plaisir de découvrir quels romans étaient sélectionnés pour le PLIB. Pour rappel, je vous avais écrit un billet concernant ma propre sélection et j’ai eu envie de débriefer un peu avec vous sur les résultats finaux (même si je l’ai déjà fait en salon ce week end, faut que j’en parle pluuuuuuuus voilà parce que je vis le truc à fond). Alors attention, avant d’aller plus loin, je rappelle que mon avis ne concerne que moi et est purement subjectif ! Je partage avec vous mon ressenti, je ne me permettrais pas d’émettre un quelconque jugement de valeur ou de déprécier le choix de la majorité. Qu’on se le dise et que ce soit bien noté. Parce que le PLIB, c’est aussi et surtout découvrir de nouveaux auteurs dans de nouvelles structures 🙂

Sans plus attendre, voici les résultats:

Soit 7 romans de ma sélection initiale : Mers Mortes, les Héritiers d’Higashi, Magic Charly, Thorngrove, l’Apprentie Faucheuse, Je suis fille de rage et les Lames Vives. Je vous ai déjà donné une explication concernant mon vote donc je ne vais pas me répéter. Je suis évidemment ravie que ces titres soient dans les 20 sélectionnés et j’espère qu’ils iront plus loin bien qu’il n’y ait que 5 places pour la finale… Vous sentez déjà venir les dilemmes colossaux pour la suite ? ._.

Concernant mes déceptions générales :
– Il n’y a qu’un seul roman des Éditions du Chat Noir qui est parvenu à passer alors qu’il y en avait d’excellents dans la sélection. Je pense notamment au dernier Vincent Tassy et au roman de Marie-Lucie Bougon qui valent le détour. Ceci dit, je suis très contente concernant les Héritiers d’Higashi qui est un texte de qualité (japooooooon !!).
– Si je suis ravie que Thorngrove passe chez Lynks, j’aurai préféré voir le Garçon et la Ville qui ne souriait plus à la place des Nocturnes car si ce sont tous les deux de bons romans, je trouve que le Garçon et la Ville est porteur de messages plus forts et a un contexte plus intéressant, qui colle mieux à mes propres goûts. Toutefois je suis ravie que la maison d’édition soit si bien représentée !
– Aucun roman de Victor Fleury alors que ce sont des perles ! Injustice.

Concernant mes déceptions spécifiques :
– J’ai été surprise de voir les Noces de la Renarde dans les 20 sélectionnés puisque, de mémoire, beaucoup de jurés n’avaient pas apprécié Rouille plus que ça. C’était mon cas et j’ai très peur de lire ce roman même si a priori, il a tout pour me plaire ! Parce que c’était le cas de Rouille aussi… À voir donc. Je compte bien tenir ma parole et lire ce roman de Floriane Soulas qui, au demeurant, est une personne très sympa quand on la croise en salon. Je n’ai juste pas d’affinité avec son univers littéraire (et croyez moi, ça me frustre.)
Cendres ne me tente vraiment pas du tout si je me fie à son résumé qui parait déjà brouillon. J’ai très peur de le commencer mais là aussi, à voir !
– Je redoute de lire les Brumes de Cendrelune car mes précédentes expériences avec les romans de l’autrice n’ont pas été concluantes. Georgia Caldera écrit très bien, elle a de bonnes idées mais la romance passe toujours au premier plan et ce en dépit de l’univers, ce qui est frustrant. Lors de ma découverte de Victorian Fantasy, ça m’avait vraiment déçue vu la richesse que laissait entrevoir le monde esquissé. À voir donc. Peut-être que ce texte va me réconcilier avec l’autrice ?
– Je n’ai pas plus envie que ça de lire le Serment de l’Orage de Gabriel Katz. Pourtant, je n’ai eu que de bonnes expériences avec cet auteur mais les chroniques sur ce roman m’ont tellement refroidie… Je n’ai pas envie d’être déçue par lui ! Argh.

Et parce que je ne vais pas faire que râler :
– Comme je l’ai dit, je suis super heureuse de voir passer 7 romans de ma sélection ! Dedans, il y a même plusieurs coups de cœur que je vais défendre du mieux que je peux.
– Plusieurs titres m’intriguent sur base des résumés alors que je ne les aurai probablement jamais découvert sans le PLIB. Une bonne occasion à saisir et je l’espère, de bonnes surprises en perspective.
– La majorité des titres sélectionnés font l’objet d’un service presse de la part des maisons d’édition, ce que je trouve vraiment génial de leur part. Ça va me permettre de tenir mon engagement de lire les vingt romans et le tout, sans me ruiner avec des textes qui risquent de ne pas trop me plaire. Merci MILLE FOIS de jouer le jeu ♥

Je termine ce billet par une réflexion un peu plus personnelle en réaction à certaines discussions ou articles que j’ai pu lire.
Quand on s’engage en tant que juré(e) dans le PLIB, on s’attend forcément à ne pas voir que des titres qu’on connait déjà ou uniquement des maisons d’édition qu’on soutient. Sur le moment, j’ai ressenti de la déception mais avec du recul… Je suis plutôt heureuse. Heureuse que cette aventure existe et chanceuse d’y participer comme jurée. Il y a plusieurs maisons d’édition qui ont des romans sélectionnés dont je n’ai jamais lu un seul titre, comme SNAG par exemple ! C’est l’occasion de laisser mes préjugés et mes a-priori derrière moi. Évidemment, c’est plus facile à dire qu’à faire mais je suis sure que ça va m’enrichir sur un plan personnel et intellectuel. C’est ce que j’aime particulièrement dans cette aventure, d’ailleurs 🙂

J’en profite également pour remercier toute la super équipe du PLIB qui gère à 2000% et qui m’impressionne un peu plus chaque jour ♥

Et vous, que pensez-vous de cette sélection? 🙂

#PLIB2020 – ma sélection des 20

logoplib2020

Bonjour tout le monde !

Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous savez que j’ai eu le plaisir d’être reprise dans le jury du PLIB2020. Arrive déjà le temps des premiers votes et la compétition est rude ! Il y avait en tout 124 romans sélectionnés. Le 16 novembre, il n’en restera plus que 20. Imaginez la pression sur nous, pauvres petits blogueurs…

L’avantage d’être à jour (ou presque) sur l’actualité littéraire francophone, c’est que j’avais déjà lu, disons, au moins la moitié des 124 titres sélectionnés. J’ai tout de même pris la peine de lire chaque résumé pour me faire une idée et de juger sur la qualité de la couverture, la façon dont l’éditeur le présente, tous ces petits détails qui sont centraux en librairie. Alors oui, peut-être que des perles se cachent derrière un résumé bancal et une couverture pas très soignée, j’en ai conscience, mais c’est le jeu. Je précise aussi avoir voté selon mes propres goûts. Après tout, c’est le but. Cela ne signifie pas que les autres romans sont nuls ou dénués d’intérêt 😉

Vous remarquerez aussi que certains auteurs se retrouvent deux fois. Les fautifs, à savoir Messieurs Fleury et Holzl, n’ont qu’à écrire de moins bons romans, voilà. Ils volent deux places potentielles mais j’ai beaucoup trop aimé les deux romans de Victor Fleury et totalement confiance en Ariel Holzl pour sa dernière sortie (que je reçois bientôt). Du coup, à mon sens, ils méritent de passer.

Voici donc les titres sélectionnés par mes soins. J’espère en retrouver au moins la moitié dans la sélection finale, je croise les doigts ! Je vous mets chaque fois le lien vers ma chronique, s’il y en a une. Notez qu’ils ne sont pas du tout classés par ordre de préférence mais plutôt vaguement alphabétique… Si vous me suivez, vous savez lesquels sont mes coups de cœur.

Chevauche-brumes – Thibaud Latil-Nicolas (Mnémos)
Pépite de l’imaginaire francophone 2019 chez Mnémos, ce roman a su me séduire avec son intrigue militaire efficace et ses personnages vivants. Un auteur à découvrir et à suivre.
Fingus Mallister #1 – Ariel Holzl (Rageot)
Le talent d’Ariel Holzl n’est plus à prouver ! Coup de cœur pour sa saga des Sœurs Carmines, j’ai pris plaisir à le découvrir dans un roman jeunesse à plusieurs niveaux de lecture qui raconte l’histoire d’un Seigneur du Mal en devenir. Un texte qui vaut le détour pour son originalité.
La croisade éternelle #1 – Victor Fleury (Bragelonne)
Envie de fantasy qui s’inspire plutôt de la Mésopotamie? Victor Fleury le fait pour vous en développant une culture assez innovante dans le genre ainsi qu’un personnage principal fort. J’ai été très enthousiasmée par ma lecture, j’attends la suite avec une impatience désespérée.
Le club des érudits hallucinés – Marie-Lucie Bougon (Chat Noir)
Du steampunk à la française qui s’inspire de l’Eve du futur, le roman de Villiers de l’Isle Adam. À travers une intrigue passionnante qui se déroule dans un 19e siècle alternatif, l’autrice propose des questionnements sur la robotique et l’intelligence artificielle. Une belle surprise.
Le garçon et la ville qui ne souriait plus – David Bry (Lynks)
Un roman tout public fort, une ode à la différence dans un Paris alternatif où il est hors la loi de ne pas être comme tout le monde. Des personnages attachants et beaucoup d’émotion, un coup de cœur lors de sa lecture.
Les héritiers d’Higashi #1 – Clémence Godefroy (Chat Noir)
Japon médiéval, légendes nippones… J’ai besoin d’en dire plus? L’autrice propose un premier tome accrocheur plutôt à destination des gens qui s’y connaissent un peu mais c’est mon cas donc je n’ai eu aucun souci à me plonger dans ce roman ni à le savourer.
Les machines fantômes – Olivier Paquet (L’Atalante)
Un techno-thriller terrifiant sous forme de roman chorale qui met en scène cinq personnages dont le destin est relié par des I.A. Une critique sociale piquante et brillante.
Les révoltés de Bohen – Estelle Faye (Critic)
Estelle Faye. Bohen. Ou la cheffe de file en matière de nouvelle vague fantasy francophone. Mon gros coup de cœur sur cette saga, ses personnages, ses thématiques. L’autrice ose sortir des sentiers battus et elle le fait bien.
L’estrange malaventure de Mirella – Flore Vesco (L’école des loisirs)
J’ai lu plusieurs chroniques sur ce roman qui ont su me mettre l’eau à la bouche. J’apprécie particulièrement l’idée de réécriture d’un conte, du point de vue d’une jeune fille et avec du vocabulaire tiré du vieux français. Séduisant !
Loin de lui le soleil – Vincent Tassy (Chat Noir)
Roman gothique magistral signé Vincent Tassy, préquelle de l’excellent Apostasie mais qui peut se lire indépendamment. Un bijou de poésie, de lyrisme, bref tout ce que Vincent Tassy a à offrir de mieux sur un plan littéraire.
Magic Charly #1 – Audrey Alwett (Gallimard)
Gros coup de coeur pour ce roman d’Audrey Alwett qui propose de suivre le jeune Charly dans un monde magique riche, crédible, excentrique avec la dose de noirceur nécessaire à tout bon texte.
Mers Mortes – Aurélie Wellenstein (Scrinéo)
Une belle surprise pour ce nouveau one-shot d’Aurélie Wellenstein qui nous embarque dans un monde post-apocalyptique auquel elle mélange des éléments surnaturels avec des exorcistes, les fantômes d’animaux marins morts et même des pirates ! Un texte très enthousiasmant.
Thorngrove – Cécile Guillot (Lynks)
Envie d’un roman gothique young adult sans la moindre trace de romance? Envie d’une histoire de sœur? Envie de moderniser un genre qui vous parait peut-être vieillot? Alors lisez absolument ce roman, je l’ai a-do-ré.
Cassylyna #1 – S.A. William (Livr’S)
Cassy est une anti-héroïne : une fille plutôt égoïste qui meurt bêtement et se retrouve à devoir aider les fantômes ! Pas de bol. J’apprécie le parti narratif de proposer un personnage loin des standards en terme féminin, que ce soit sur le physique ou la morale. J’ai envie de soutenir cette autrice dans sa démarche. Pour avoir lu les premiers chapitres, c’est prometteur !
Lames vives #1 – Ariel Holzl (Mnémos)
Alors je dois recevoir le roman sous peu mais le résumé me met déjà l’eau à la bouche. Sans compter que, jusqu’ici, je n’ai jamais été déçue par un roman d’Ariel Holzl donc je n’ai pas hésité une seconde à voter pour les lames vives.
Danse avec les lutins – Catherine Dufour (L’Atalante)
J’ai lu de nombreuses critiques sur ce roman qui, au premier abord, ne m’attirait pas. Mais l’aspect critique sociale et l’originalité du contexte me donne envie de lui laisser sa chance.
Je suis fille de rage – Jean Laurent Del Socorro (ActuSF)
Autre roman que je dois recevoir bientôt et dont j’ai déjà lu des critiques élogieuses. Je ne lis pas souvent de textes qui se déroulent aux États-Unis pendant la guerre de Sécession et je suis très curieuse de voir comment s’en sort un auteur français dans le traitement de cette thématique.
L’homme électrique – Victor Fleury (Bragelonne)
Premier roman découvert de l’auteur et premier coup de coeur pour ce texte de volta punk où l’électricité remplace la vapeur. Une originalité qu’on ne voyait plus trop chez cet éditeur et qui a été bienvenue.
Morts – Philippe Tessier (Léha)
Joseph vient de mourir… Et il rouvre les yeux dans une société pleine de squelettes qui veulent faire de lui leur ambassadeur auprès des humains car il a eu la chance d’être embaumé par le meilleur. Il ressemble donc encore à un vivant ! Pas de chance, entre temps, les humains se sont entretués… Un texte très drôle et très intelligent que j’ai adoré découvrir.
L’apprentie faucheuse – Justine Robin (Héron d’Argent)
Ce choix est purement superficiel, je l’avoue. J’ai eu le plaisir de feuilleter ce roman en salon et de constater le soin apporté à l’ouvrage par les éditrices ainsi que le talent de l’autrice pour le dessin. Si elle écrit moitié aussi bien, aucun doute : ce roman doit être une pépite !

Vous pouvez trouver ICI la liste des présélectionnés si ça vous intéresse 🙂

Et vous, vous avez / auriez choisi qui?