Ohayô minasan !
Comme souvent dans les parutions mangas, il y a eu beaucoup de nouveautés récemment et le hasard éditorial a fait que plusieurs qui m’intéressent sont tombées quasiment en même temps. J’ai donc acheté une suite et tenté deux premiers tomes. Hélas, parmi ces trois titres, il n’y en a qu’un pour m’enthousiasmer vraiment… Revenons dessus.
Je vous ai déjà évoqué le manga Anonyme ! avec une certaine dose d’enthousiasme pour l’histoire de ce lycée qui a assassiné son prof pour une raison mystérieuse (qu’on apprend assez vite mais je la garde sous silence) ce qui a bien entendu détruit sa propre vie et celle de sa famille. Le souci avec les histoires de ce genre c’est que, à mon sens, elles doivent être courtes pour conserver leur intérêt, leur dynamisme. Si le dessin est toujours bien maîtrisé avec un travail soigné sur les expressions du visage et le non verbal, l’intrigue en elle-même souffre de longueurs fatales et de retournements de situation vraiment peu subtils qui font que j’ai roulé des yeux et soupiré plus d’une fois. L’arrivée d’un personnage à la fin du tome 2 qui s’incruste beaucoup trop dans le 3 n’arrange rien, avec des réflexions vraiment limites que je ne vais pas retranscrire ici pour ne rien divulgâcher. Ce personnage, d’ailleurs, supposé être l’antagoniste de l’histoire, n’a aucun charisme ni crédibilité. Du coup, ses actions tombent à plat. Dommage parce qu’il y avait un énorme potentiel ! Mais les éléments de ce volume sont trop. Trop attendus, trop gros, trop tout. Si le tome 4 s’avère être le dernier, j’y jetterai probablement un œil mais je doute que ça soit le cas. Je vais donc probablement m’arrêter ici pour cette série… Dommage.
D’autres avis sur ce tome : pas encore à ma connaissance.
Blue Period est un manga artistique qui traite de peinture. On y suit Yatora, un lycéen en première qui ne sait pas trop quoi faire de sa vie et n’a pas vraiment de passion, ce qui ne l’empêche pas d’étudier et d’obtenir de bons résultats tout en entretenant une vie sociale. Un jour, il voit une peinture au club d’art qui va bouleverser sa vie et lui donner envie de s’investir en cours artistiques. C’est le début d’un grand changement pour lui car désormais, Yatora sait qu’il souhaite intégrer une université pour étudier la peinture. Comme ses parents n’ont pas trop les moyens, il n’a pas le choix et va devoir décrocher une bourse à l’université des arts de Tokyo, la seule dont le cursus est financièrement accessible sans pour autant sacrifier à la qualité de sa réputation.
J’ai énormément entendu parler de ce manga sur la blogosphère et lu des retours assez enthousiastes à son sujet. Pour beaucoup, ça a été un coup de cœur ou en tout cas, une bonne découverte qui répondait totalement à leurs attentes. Peut-être que cette hype a joué sur mes espérances et que j’en attendais de trop… Toujours est-il que la magie n’a pas du tout opéré sur moi.
Une fois ma lecture entamée, j’ai rencontré plusieurs soucis. Déjà, le personnage principal m’a semblé très antipathique. J’avais un souci avec son attitude, avec la façon dont il réfléchit, dont il s’adresse aux autres, ça a été une réaction de rejet presque épidermique. Pourtant, objectivement, il n’est pas immonde. C’est un lycée bosseur qui trouve le temps de sortir avec ses amis, a priori il est plutôt dans la norme mais je l’ai trouvé très condescendant et agaçant, bref je n’ai pas réussi à me prendre d’affection pour lui et donc d’intérêt pour son histoire.
S’il n’y avait eu que ça, encore… Hélas, j’ai également eu le sentiment de lire un tome extrêmement long, beaucoup trop long même pour un tome 1. Il s’y passe plein de choses et paradoxalement, pas tant que ça avec énormément de digression sur l’univers de la peinture si bien qu’on est pas loin du tuto pendant une bonne moitié du titre. Pour moi, l’équilibre n’est pas encore optimal entre l’intrigue, les personnages et les informations autour du monde de la peinture. Je me suis régulièrement ennuyée et j’ai résisté à la tentation de passer des pages pour être sûre de ne rien louper. Sans succès, hélas. Enfin, je dois mentionner l’existence d’un personnage transgenre qui n’est vraiment pas bien exploité ni traité, je trouve, au point que pendant la moitié du manga je me demandais s’il n’y avait pas tout simplement eu une faute dans le pronom utilisé. C’est dommage parce qu’il y avait de la matière pour faire bien mieux et j’ai un peu le sentiment que l’auteur a voulu donner dans la représentation mais sans assumer. D’ailleurs, je dis transgenre mais j’utilise peut-être un mauvais terme car tout ce qu’on sait de ce garçon, c’est qu’il aime s’habiller et se comporter comme une fille. Iel n’est d’ailleurs pas le seul personnage dans ce cas puisque tous semblent inconsistants en dehors du prisme de Yatora. Comme je suis plutôt une lectrice sensible aux protagonistes, j’ai vraiment ressenti un gros regret sur cet aspect. La balance aurait du s’inverser avec moins de tuto et plus d’humain puisque ce premier volume est quand même assez épais, il aurait pu se le permettre. Cela ne signifie pas que le manga est mauvais, juste qu’il ne me convient pas en tant que lectrice.
Je vais donc arrêter ici ma découverte de cette série. Par contre, je vous mets des liens vers d’autres blogs qui ont un avis totalement différent du mien, pour vous permettre de faire efficacement le tour de la question.
D’autres avis : Songe d’une nuit d’été – La pomme qui rougit – L’apprenti Otaku – Les voyages de Ly – Les mots passants – Les blablas de Tachan – vous ?
J’ai gardé le meilleur pour la fin ! J’avais un peu peur de découvrir les carnets de l’apothicaire, sans trop pouvoir expliquer pourquoi. Je crois que j’ai tellement pris l’habitude d’être déçue que j’ose à peine encore m’enthousiasmer à la découverte de nouveaux mangas, ces derniers temps. Je sais, ça fait très fille blasée mais bon ! Pourtant, j’aimais bien le chara-design montré sur la couverture et l’histoire semblait assez prometteuse : intrigues et poisons au cœur du palais impérial, forcément… Ça commençait bien !
Et de fait j’ai tout de suite accroché au personnage de Mao Mao qui est une fille passionnée par son art d’apothicaire au point de mener des expériences sur son propre corps. Il n’y a que cela qui l’intéresse, elle reste même de marbre face au beau gosse de l’histoire, j’en aurais pleuré de bonheur. Du coup, je n’ai eu aucun mal à m’intéresser à l’intrigue : plusieurs bébés impériaux meurent les uns à la suite des autres sans qu’on ne sache pourquoi, au point de croire que le palais est maudit. Mao Mao comprend rapidement ce qui arrive parce qu’elle a connu un problème similaire dans son ancienne vie du quartier des plaisirs. Elle prévient donc les mères en restant anonyme, trahissant sa capacité à lire et écrire… Hélas (enfin à voir sur le long terme si c’est hélas ou heureusement !) elle est démasquée et prise au service de la favorite de l’empereur dont le bébé survit. La voilà donc qui se retrouve sur le devant de la scène, en quelque sorte… Avec tout ce que ça implique.
Ce premier volume pose non seulement l’univers et son personnage principal mais propose aussi un début d’intrigue accrocheur. Les informations sont mises en scène avec cohérence, rien ne parait artificiel. Tout est fait pour immerger le lecteur et cela a totalement fonctionné avec moi. J’espère ne pas m’emballer trop vite mais j’ai vraiment hâte de lire la suite !
Notez que les carnets de l’apothicaire est l’adaptation en manga d’un roman du même nom et la lecture de ce premier tome me donne vraiment envie de lire ce texte sous ce format ! J’espère que Ki-oon nous en donnera l’occasion également.
D’autres avis : L’apprenti Otaku – Les voyages de Ly – La pomme qui rougit – les blablas de Tachan – vous ?
Et voilà c’est déjà terminé pour cette fois ! J’espère que ça vous a plu, n’hésitez pas à me donner votre avis sur ces tomes ou ces séries si vous avez eu l’occasion de les lire
Mata itsu ka, ja ogenki de !
( À bientôt et prenez soin de vous !)
Pingback: À l’ombre de 2021 – mes meilleures lectures de l’année | OmbreBones
Pingback: Bilan mensuel de l’ombre #32 – février 2021 | OmbreBones
Dommage pour Blue period, par contre je perds pas de vue Anonyme qui est tout à fait mon genre et je me note la qualité des Carnets de l’apothicaire qui a l’air très beau
Je te laisserai te faire ton propre avis sur Anonyme du coup 😀 C’était aussi tout à fait mon genre mais la manière dont ça tourne manque vraiment d’intérêt.
Ah, comme toi j’avais vu beaucoup d’avis positifs pour « Blue Period ». Je ne sais pas si je le lirai un jour, mais si c’est le cas mes attentes seront un peu plus basses. ^^
Par contre, tu confirmes mon sentiment pour « Les Carnets de l’apothicaire » qui m’attirait quand je l’ai vu passer dans les sorties, je le tenterai.
Je pense qu’il y a eu un gros effet hype et trop d’attentes de ma part, ça n’a pas aidé 😅
J’espère que tu aimeras les carnets ! 🤞
Ah je note Les Carnets de l’Apothicaire, ça pourrait me plaire ^^. Merci pour le partage/découverte 😊.
Avec plaisir ! Je pense en effet que ça pourrait te plaire 🙂 Le tome 2 sort en mars si tu veux attendre de voir ce que ça donne sur la suite avant de te lancer..
Trop tard ! 🤣 J’ai lu le 1er et je suis totalement fan ! 😄 J’adore cette héroïne 😍.
XD parfait alors ♥
Ah ! Yatora, je ne l’ai pas trouvé antipathique. Pour te dire il me rappelle mon fils aîné (qui a le même âge que le personnage) et qui a à peu près la même manière de réfléchir. Je pense que c’est culturel et puis les artistes vivent dans leur bulle. Après je peux me tromper.
Pour le personnage dont tu parles, je ne savais pas que c’était un personnage transgenre. Comme l’Apprenti Otaku, j’ai simplement pensé que c’était un garçon qui aime s’habiller en femme. S’il avait été transgenre il serait devenu « elle » donc j’attends de voir s’il y aura une explication à cela ou pas. Avec un premier tome c’est dur de se faire une idée.
Sinon, je te remercie pour le lien vers mon article 🙏💖
C’est un peu cliché de dire que les artistes vivent forcément dans une bulle ^^’ et ce n’est pas cet aspect qui m’a gêné, c’est vraiment son genre de manière générale, son attitude. Après j’ai bien conscience qu’il y a des personnes qui ont ce comportement dans la vie de tous les jours et c’est peut être pour ça que j’ai eu du mal avec lui, j’ai eu l’occasion d’en fréquenter assez pour être marquée négativement. Sans méchanceté aucune envers ton fils hein, je précise >< Vu que je ne le connais pas. Je parle vraiment du personnage.
Et oui et non pour la question du transgenre. Je suis d'accord qu'en théorie il serait devenu elle mais moi j'y ai vu une personne en cours de transition qui fait avec les moyens du bord vu qu'encore au lycée et mineure. Le souci c'est que (comme je viens de préciser dans mon article parce que je me rends compte que je n'étais pas très claire) on ne sait rien de ce personnage et finalement tous ceux qui sont présentés semblent exister uniquement dans le prisme de Yatora. Je trouve ça dommage, il y a un trop gros aspect tuto qui aurait pu être gommé pour laisser un peu plus de place justement au placement des différents protagonistes. Tu me diras, c'est pas forcément le but de ce manga et tu as raison. Peut-être que c'était simplement ce qui m'aurait intéressée moi vu que j'ai trouvé l'aspect artistique mal fichu (à mon goût) et donc je transpose ma propre frustration ^^ Mais encore une fois, c'est juste mon avis et comme tu le soulignes, c'est sur un premier tome. Sauf que je m'oblige à ne plus poursuivre quand le tome 1 ne m'a pas trop accroché parce qu'il y a trop de séries sinon et je ne m'en sors plus. Déjà que j'abandonne des séries en cours (comme Anonyme) qui deviennent décevantes alors bon…
De rien c'est normal, tu as écrit un bon article et je pense que c'est important de pouvoir lire différents sons de cloche pour se faire une idée sur un titre. Ce qui m'a dérangée n'est pas forcément un problème pour tout le monde 🙂
Alors non ce n’est pas un cliché, enfin pas à mon sens 😅. Mes parents et ma grand mère paternelle (professeur d’art) ainsi que mon ex beau père (artiste) vivaient dans leur bulle. Et ce n’est pas (enfin pour moi) péjoratif, c’est juste un fait que j’ai moi-même vécu. Mais bien sûr, les artistes ne sont sans doute pas tous comme ça.
Pour le personnage ambigu, j’attends de voir si cela va être plus développé ou pas. Pour le moment c’est trop flou pour moi.
Après tu sais, les avis, les appréciations sont très personnelles et je comprends tout à fait ton ressenti. D’ailleurs tu n’es pas la seule à avoir eu du mal avec le protagoniste.
Et oui, je comprends, il y a tellement de titres qui sortent que les choix s’imposent 🙂
Merci beaucoup 💖
Je pense que ça dépend aussi de ce qu’on entend par vivre dans une bulle 🙂 Désolée je l’ai pris de manière péjorative sur le moment, j’avoue ^^’ tu fais bien de préciser. Je m’excuse de la méprise !
C’est bien toute la richesse de la blogo, pouvoir lire des avis différents issus de personnes différentes qui ont leur vécu et donc leur façon de voir une œuvre. Je me méfie toujours un peu quand les avis sont tous unanimes ^^’
Il n’y a aucun problème 😉
Je suis comme toi, je me méfie des avis unanimes. Oui, c’est ce qui est génial lorsqu’on peut confronter nos avis et découvrir une manière de voir les choses qui n’est pas la même que la nôtre. Ca ouvre des portes intéressantes et permet une meilleure réflexion.
En fait je me retrouve bien dans ce que tu écris de Blue Period, j’ai également du mal avec le héros et le côté tuto m’a parfois agacée par sa lourdeur. Je n’ai pas vibré comme d’autres, mais je garde espoir car j’ai quand même vu les prémices de choses qui pourraient bien plus me plaire ^^
Quant aux carnets de l’apothicaire, ce fut aussi une excellente découverte ! J’adore ce genre d’ambiance qui rappelle entre autres Yuu Watase ><
(Avis dispo sur le blog 😉)
Ah tu me rassures, je me sentais un peu seule ^^’ C’est peut être radical mais si je n’accroche pas au premier tome, je ne poursuis plus une série. Je passe sûrement à côté de bons titres à cause de ça mais à un moment donné je ne peux pas tout suivre ^^’
Je rajoute ton avis sur les carnets 🙂
Moi aussi, surtout face à tant d’avis hyper enthousiastes 😅
Après comme tu le dis, on a chacun nos façons de procéder, moi j’ai tendance à insister parfois à raison, parfois à tort, mais comme ça j’ai pas de regret ^^
Merci pour les liens ☺️
De rien 😀
Avant je faisais comme toi mais bon ça portait rarement ses fruits du coup je me concentre sur ce qui me plait vraiment. Comme je suis une grosse lectrice aussi en roman…
Au moins avec les articles manga, j’ai toujours des choses à dire, surtout quand j’en ai lu 2 sur 3.
Pour Blue Period, je t’avoue que je te trouve un peu sévère avec Yatora. Il a ce côté blasé mais en fait, je me suis senti assez proche de lui dans me sens où moi aussi au lycée je m’ennuyais profondément, rien ne m’intéressait, et c’est là que j’ai découvert une passion (en l’occurrence le cinéma, grâce au Seigneur des Anneaux).
Du coup tout cet aspect sur la passion qui s’impose à lui par le biais d’une forme de choc esthétique m’a beaucoup plu et m’a semblé très bien mise en scène.
Petite remarque sur le personnage transgenre dont tu parles. Je ne l’ai pas évoqué car justement je n’arrivais pas à savoir si c’était quelqu’un de vraiment transgenre ou simplement un garçon qui aime avoir un look féminin. J’ai fait des recherches à vrai dire car au début je pensais à une faute quand on disait « il » pour le personnage, sauf que comme c’est revenu plusieurs fois, j’en ai déduis que j’avais raté quelque chose. Et d’après les sources que j’ai trouvé en anglais, il semblerait que le personnage soit un garçon qui s’habille donc avec des vêtements féminins. Mais à voir par la suite, je ne sais pas vraiment ce qu’il en est.
Pour Les Carnets de l’Apothicaire, pas grand chose à ajouter à part que le premier chapitre m’a semblé vraiment abrupt et que j’étais un peu perdu, mais le reste du tome m’a vraiment séduit et je trouve aussi que la série a un potentiel certain par rapport à son récit et son cadre. En espérant que la thématique des rapports hommes/femmes soit creusée comme il se doit !
C’est une question de point de vue 🙂 J’ai bien conscience qu’on a tous nos sensibilités et nos préférences. Moi c’est un personnage avec lequel je n’ai aucun atome crochu mais voilà, c’est propre à moi…
Quant au personnage que je qualifie (peut être à tort car comme tu dis, on n’a pas de vraies informations) de transgenre, c’est bien ce que j’entends par le fait qu’iel n’est ni exploité correctement ni bien traité. En fait hormis Yatora, les autres protagonistes n’ont aucune vraie profondeur je trouve et sont juste là pour servir son évolution. Encore une fois, c’est mon sentiment et j’ai bien compris qu’on ne le partageait pas mais du coup c’est dommage parce qu’il y a plein d’éléments qui restent en plan. Peut-être qu’ils seront utilisés dans les tomes suivants, je ne sais pas ! Mais ça me paraissait important de le souligner.
Pour les carnets j’ai vu que le tome 2 sortait début mars, je me réjouis ! Et je pense que cette thématique va être exploitée oui, ce serait logique vu le ton du premier tome.
Je comprends tout à fait ton point se vue sur Blue Period, et je ne vais pas te contredire, évidement. Je pense qu’on a juste reçu différemment cette histoire. Pour ce qui est des personnages secondaires, je suppose qu’ils seront davantage développés par la suite. Dans un tome 1, c’est compliqué de mettre en avant tout le monde je pense.
Et en effet, pour Les Carnets de l’Apothicaire, on aura pas à attendre longtemps le second tome !
Oui c’est compliqué de tout mettre dans un tome 1, je suis d’accord avec toi. Toutefois, il y a un gros aspect tuto qui à mon sens ne sert pas à grand chose hormis ralentir l’histoire et ça aurait pu être enlevé au profit justement du développement des personnages « secondaires ». Mais c’est mon goût et mes attentes, comme tu le soulignes je pense qu’on a reçu cette histoire différemment et qu’elle n’était pas faite pour moi 🙂