RÉFLEXION : l’évolution de mon rapport au format court dans la littérature

Salutations à vous, lecteurs et lectrices fidèles ! Nous sommes déjà le 24 décembre et le Père Noël des ombres a décidé de vous offrir un petit article réflexif qui lui est venu après avoir lu l’excellent hors-série 2020 de la collection Une Heure Lumière du Bélial. Commençons donc par replacer quelques éléments dans leur contexte, afin de comprendre comment j’en suis arrivée à l’écriture de cet article. 

Ce troisième hors-série tiré de cette très fameuse collection dont je parle régulièrement sur le blog s’ouvre sur un focus autour des traducteurs et des traductrices de la maison d’édition, celles et ceux qui travaillent notamment à traduire les novellas de la collection UHL. Il leur était demandé d’aborder leur rapport à ce genre et d’expliciter les difficultés qu’iels pouvaient rencontrer dans l’exercice de la traduction par rapport à celle, par exemple, d’un roman.

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Jusqu’à encore récemment, je ne lisais quasiment jamais de format court, que ce soit la novella ou la nouvelle, car je nourrissais à leur encontre un certain nombre d’apriori. Selon moi, il n’était pas possible de développer une bonne histoire en si peu de pages. Forcément, des éléments allaient passer à la trappe et cela donnerait un texte pas suffisamment abouti. Une certitude héritée de je ne sais pas trop où, d’ailleurs… Peut-être un traumatisme scolaire ? Honnêtement, impossible de me rappeler. Du coup, par principe ou plutôt par habitude ancrée, j’évitais régulièrement de lire des recueils de nouvelles, des anthologies ou même des novellas au sens strict du terme. Je ne vais d’ailleurs pas revenir sur la terminologie et allègrement mélanger nouvelle et novella. Je sais qu’il existe une différence entre les deux notamment au niveau de la longueur mais il a fallu attendre que cet article soit publié pour que je sache précisément laquelle. Merci Apophis, à nouveau ! Voici donc, pour votre culture personnelle (et la mienne), les terminologies à utiliser : moins de 7500 = nouvelle, 7500 – 17499 = novelette, 17500 – 39999 = novella, plus de 40 000 = roman.

Bref, je cesse de digresser.

Je fuyais donc ce genre… Puis il y a eu la blogo. Ces blogpotes qui parlaient de la collection Une Heure Lumière (je ne cite personne pour ne vexer personne mais les concerné/es se reconnaitront 😉 ) du Bélial, qui écrivaient des retours sur leur lecture du Bifrost… J’ai fini par craquer en me lançant dans l’excellent Les Meurtres de Molly Southbourne (lecture en septembre 2019 seulement… Imaginez !) qui a eu le mérite de démolir toutes mes certitudes à propos de ce format. Poussée par la curiosité, j’ai donc consacré une partie de l’année 2020 à me prouver que j’avais eu tort en lisant des anthologies, des nouvelles isolées et des novellas. En cela, j’ai été aidée par le Projet Maki qui consistait à lire de manière régulière des textes au format court. J’insiste sur l’aspect régularité du challenge, qui m’a aidé à modifier mes habitudes de lectrice. Au point que j’ai fini par m’abonner moi-même au Bifrost ! Comme quoi…

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Bien entendu, toutes ces expériences ne se sont pas soldées par une grande réussite. Certaines anthologies ne m’ont pas plu, certains textes collaient aux craintes que j’avais concernant les nouvelles (le sentiment de ne pas avoir toutes les réponses ou pire, de lire le début d’un roman). Mais je me suis aussi rendue compte que, quand un/e auteurice maitrise les codes du format court, cela donne naissance à des textes incroyablement percutants avec lesquels j’ai vécu certains de mes plus beaux moments littéraires de 2020. Impossible, par exemple, d’oublier l’excellentissime l’homme qui mit fin à l’histoire de Ken Liu ou encore la très qualitative anthologie steampunk Montres Enchantées au Chat Noir (partie 1partie 2) ou même les nouvelles de Jean-Laurent Del Socorro, incluent dans la version collector de Royaume de Vent et de Colères. Ce ne sont que trois exemples parmi d’autres qui, selon moi, méritent d’être soulignés.

Ce que j’aime précisément dans la novella ? C’est simple ! Le format court me permet de m’immerger totalement dans un texte et d’y rester du début à la fin d’une seule traite, sans en sortir au milieu, car je peux y consacrer le temps adéquat pour cela sans peser trop lourd sur ma journée et sur mon temps de travail. Du coup, en tant que lectrice, je m’imprègne bien mieux du concept, de l’idée, de l’univers, des personnages. Les auteurices doivent montrer toute leur habilité à agripper l’attention du lecteur, ils n’ont pas le droit de trop prendre leur temps, ce que je reproche parfois à des romans et qui m’empêche d’avoir envie d’en continuer la lecture. L’équilibre doit être parfait entre l’attachement aux personnages, les informations sur l’univers, le thème abordé et l’intrigue. Plus ça va et plus je me complais vraiment dans ce type de lecture qui, en prime, a l’avantage de mieux s’adapter à mon style de vie pour le moment. Je ne suis pas en train de renier le roman, rassurez-vous ! Simplement, c’est agréable de se plonger par moment dans des aventures plus courtes, surtout quand elles ont autant de qualités.

De plus, en tant qu’autrice, c’est un genre que j’ai vraiment envie d’apprendre à maîtriser car je pense qu’il convient bien mieux que le roman à mon style d’écriture et surtout, à mon style narratif. J’en ai pris conscience seulement cette année et ça marque un gros tournant dans mon monde littéraire.

Finalement, je tiens donc à remercier le Maki pour son défi qui m’a poussée à dépasser mes aprioris et au Bélial pour s’être lancé dans l’aventure Une Heure Lumière dont tous les textes ou presque ont été de véritables enchantements à lire, contribuant ainsi à faire évoluer positivement mon opinion sur le format court. Je sais que beaucoup de gens nourrissent encore, à l’heure actuelle, le même genre d’aprioris que moi il y a un an / un an et demi sur ce format et j’espère que ce petit billet contribuera à amorcer un changement dans leur mentalité ou, en tout cas, à leur donner envie de laisser sa chance à des nouvelles et des novellas de qualité.

Et vous, vous aimez le format court ou justement pas ? Pour quelle raison ?

36 réflexions sur “RÉFLEXION : l’évolution de mon rapport au format court dans la littérature

  1. Remontant un peu le fil de vos billets – tous très intéressants et joliment rédigés – je trouve votre découverte récente du format série très cohérente avec votre cheminement de lectrice (et autrice) tel que vous le décrivez ici. Je suis de ceux qui considèrent la série comme un chaînon manquant entre le roman et la nouvelle, pas tant en terme de longueur que de conceptualisation puisque leur intrigue au long cours doit se structurer en épisodes possédant leur propre intégrité. On peut théoriquement prendre le meilleur des deux formats : l’approfondissement de l’univers que permet le roman et l’impact de la nouvelle.

    • Merci pour vos compliments et votre commentaire qui est très pertinent je trouve 🙂 ce billet mériterait une petite actualisation quand je me serais davantage familiarisé avec le format série justement, que je prends beaucoup de plaisir à découvrir ! C’est une vraie révélation pour moi, comme vous dites c’est un peu le chaînon manquant, un tout cas celui qui me manquait à moi.

  2. Je n’ai plus les termes exacts, mais dans un livre sur les jeux vidéos indépendants, l’auteure exprimait que ces jeux (très souvent courts) sont là pour donner un éclat d’humanité, un instantané d’émotion et de force, très proche du coeur et de l’intime, plus que ne peuvent le faire des longs jeux de plusieurs dizaines d’heures, aussi divertissants et passionnants soient-ils. Je trouve que les nouvelles sont exactement dans ce style par rapport aux romans ! J’en lis au final assez peu, mais quand j’y reviens, c’est pour retrouver ces fragments d’émotions, ces ambiances tissés en quelques mots, qui suggèrent beaucoup et qui laissent sur l’instant un sentiment bien précis si la nouvelle est maîtrisée. Et je comprends amplement qu’en terme d’écriture, elles soient aussi passionnantes, exigeantes mais agréables à écrire. Comme toi je les redécouvre un peu avec une Heure-lumière, en plongeant dans les recueils de certains auteurs dont le style m’emporte (Haruki Murakami, Daphné du Maurier, Mélanie Fazi). Je regrette seulement parfois d’en garder seulement des instantanés ou presque pas de souvenirs, juste un sentiment général. Je trouve ta réflexion passionnante sur ce format, il est vrai qu’on le néglige trop souvent alors qu’il recèle de petites perles !

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  4. Une très jolie évolution. Mais, je me reconnais aussi dans ton expérience. Je n’avais pas d’à priori au sujet des nouvelles mais j’en lisais rarement. En revanche, j’ai tout de suite accroché aux novellas parues dans la collection Heure-Lumière si bien que maintenant, elles sont incontournables Dans mes lectures.

  5. Cool comme évolution !
    J’adore les nouvelles ; par contre ça me demande un effort d’attention qui rend ma lecture assez lente. En particulier les antho avec des auteurs différents ou les recueils qui n’ont pas une cohérence thématique.

    • Je viens justement de laisser de côté un recueil sans cohérence thématique parce que je n’arrivais pas à m’y plonger, c’était pas le bon moment pour moi, donc je te comprends tout à fait ! Je mets souvent des plombes à lire une antho à cause de ça d’ailleurs, pour mieux profiter des différences et particularités de chaque auteurice.

  6. Chouette réflexion ! ^^ J’ai pendant très longtemps lu quasi’ que des recueils de nouvelles justement à cause de leur format court. C’était alors le seul moyen pour moi d’arriver à finir une lecture tout en goûtant à l’univers de l’auteur. Aujourd’hui, il m’en faut d’avantages. L’auteur doit maîtriser vraiment le format pour que ça me plaise. Je suis beaucoup plus retissante à lire des recueils à cause de ça. Ou alors, il faut que le recueil se déroule dans un univers que je connais déjà. Une sorte de DLC qui me permet de prolonger mon immersion. Quelqu’un qui, je trouve, maîtrise très bien le format court, c’est Yoon Ha Lee dans son recueil « The Fox’s Tower and other tales ». C’est du très très court, parfois juste une demi-page mais elle arrive à poser une histoire en qq mots. C’est fabuleux.
    Sinon, depuis que j’ai découvert le format novella, j’ai trouvé qqchose qui me satisfait plutôt bien. ça se lit plus vite qu’un 500 pages sans me laisser trop sur ma faim. C’est un très bon compromis entre deux pavés :D.

    • Merci pour ton retour ! C’est vraiment super instructif de lire les commentaires à ce sujet on a tous et toutes des expériences et des attentes différentes :3 c’est vrai que, vu ce que tu dis, la novella semble être le parfait compromis ! Moi même je la glisse entre deux romans plus épais pour souffler un peu..

  7. Je trouve ton article très intéressant et je me permet de rebondir dessus non pas en tant que lecteur mais en tant que « professionnel du livre » (je mets des guillemets car ça fait un peu pédant je trouve et ce n’est pas le but).

    Depuis l’année dernière je suis des formations sur le Facile À Lire pour créer un espace de ce type dans la médiathèque, et ceci fait tomber beaucoup d’a prioris sur certains types de lectures, notamment les textes courts.

    Des maisons d’éditions sont spécialisées dans ce genre d’ouvrage, proposant des romans à moins de 5 euros écrits par des auteurs parfois très réputés et faisant toujours moins de 100 pages pour des tout petits formats qui plus est. Et il y a vraiment de très très belles choses dans le lot.

    L’idée est de proposer des titres accessibles, notamment en terme de durée, pour un public en difficulté avec la lecture mais aussi qui n’a tout simplement pas le temps de lire. Et je dois dire que découvrir tour ce pan de la littérature a beaucoup enrichi mon rapport à la littérature en général car j’avais comme toi cette idée négative au début sur les ouvrages courts, et force est de constater qu’on trouve des choses vraiment passionnantes dans le genre pourtant.

    D’ailleurs je n’ai pas oublié le roman de Liu (je n’ai plus le titre en tête même si tu le cites dans ton article, le temps d’écrire ce commentaire ça m’est sorti) qui m’intéresse beaucoup et qui était indispo chez notre éditeur le temps de passer les commandes.

    • Est ce que tu serais d’accord de me donner le nom des éditeurs en question ? Ça me permettrait de découvrir de nouvelles choses et ça pourrait aussi aider mes étudiants qui ne sont pas tous intéressés par la sfff. Pour le moment je connais le belial et 1115 éditions seulement pour le format court 🤔

      Merci pour ton commentaire et ton apport, je trouve l’ensemble super inheressant 😊 Je suis contente de lire que je ne suis pas la seule à avoir vu mon opinion évoluer sur ce format durant l’année écoulée !

      • Alors tu peux déjà chercher sur google « le facile à lire en Bretagne », il y a un site wordpress très intéressant que j’utilise beaucoup.

        Mais sinon, j’aime bien la collection Petite Poche de Thierry Magnier. Il était une petite fois, de l’éditeur Didier.
        La collection Mini Syros – Parole de conteurs.
        La collection d’une seule voix chez Acte Sud.

        Globalement ce sont des ouvrages jeunesse et ados, mais qui parlent aussi à un public adulte qui veut des textes plus courts (souvent moins de 50 pages) et écrits par des auteurs souvent reconnus, et toujours en tout cas avec un certain fond.

        Globalement le facile à lire chercher des textes courts, de la poésie, des témoignages et des titres à thématiques « fortes » (le deuil, la migration, le racisme, la pauvreté, etc…).

        Ce que j’aime dans l’approche du Facile à lire c’est que ça fait un pen entonnoir inversé, on vise un public spécifique mais en réalité ça s’adresse à tous.

      • De rien.
        Franchement si tu es curieuse, c’est vraiment super intéressant de se pencher sur le Facile à lire. Je ne sais pas si ça se fait en Belgique mais en France c’est de plus en plus répandu dans les médiathèques et c’est enrichissant pour tout le monde concernant le rapport à la littérature !

      • Et c’est souvent des petits formats moins « impressionnants » d’ailleurs on achète prioritairement en poche dans le Facile à Lire. Et les recueils de nouvelles sont aussi pas mal valorisés. Et dans le domaine, ça peut-être tout et n’importe quoi, avec des auteurs majeurs. On a du Roald Dahl, du Steinbeck, du Delerm et d’autres que je n’ai pas en tête.

  8. Intéressante réflexion ! Pour ma part je n’y suis pas complètement hermétique mais ce qui m’intéresse dans la lecture c’est de pouvoir m’immerger complètement dans un univers, et il y a trop souvent ce goût de trop peu pour en faire un format que j’adore ^^

    • Je peux comprendre ce sentiment ! Mais j’ai justement eu la chance de lire des textes courts qui n’avaient pas ce problème et qui réussissaient l’exploit de proposer un univers immersif malgré le format, c’est là qu’on reconnaît les bons je pense.

  9. C’est marrant parce que tu vois moi c’est le contraire, quand je faisais mes études de lettres, c’était un format que j’aimais beaucoup, maintenant je sais pas je trouve pénible de devoir faire un gros tri dans ce qui est bien et ce qui l’est moins… je me faisais cette réflexion sur des nouvelles de Lovecraft, y en a une qui te claque et les autres mouais c’est sympa et j’ai du mal à me sentir obliger de faire un tri (c’est très mal exprimé mais grosso modo c’est ça)
    Du coup plus je vieillis et plus j’aime les romans et surtout les pavés… Aussi parce que quand j’aime, j’aime voyagé loin et en détail avec ce que j’aime…

    Joyeux réveillon 😉

    • Ah ça c’est propre à chacun j’ai envie de dire ! Plus je vieillis et plus j’aime le format court mais je n’abandonne pas pour autant le roman, au contraire 😀 C’est aussi chouette pour souffler entre deux gros pavés.
      Je comprends ton point de vue mais c’est plutôt valable pour une anthologie non ? J’en ai lu plusieurs cette année où tu avais de grosses différences de qualité entre les nouvelles et où j’ai eu un sentiment semblable.

      Merci, à toi aussi 🙂

  10. Pour avoir pratiqué la nouvelle en atelier d’écriture, je trouve que c’est un bon exercice. Tu es obligée d’aller droit au but et d’éviter des longueurs, de réfléchir à tes mots et tu peux quand même introduire du suspense. Je suis plus efficace en nouvelle qu’en roman parce que je n’ai pas besoin de penser à mille détails et le travail dure moins longtemps donc c’est plus motivant. Bref, si tu as l’occasion de pratiquer,je te le recommande. C’est un exercice particulier qui peut sembler difficile, mais c’est super intéressant.

    La collection du belial,on m’en parle depuis des années. J’ai poumon vert en ebook qui m’attend sagement dans ma pal…je pense la lire en 2021.

    En fait, comme toi cette année je me suis découvert une passion pour les nouvelles en lisant plusieurs recueils et je pense réaliser le prochain projet maki. L’intérêt de la nouvelle en lecture c’est comme tu le dis son côté percutant et immersif. J’ajouterais aussi que lorsqu’on en a marre des romans pavés et qu’on a une panne de lecture cela aide à respirer entre deux lectures où se remettre en selle.
    Par contre en tant que blogueuse, chroniquer un recueil de nouvelles je trouve cela compliqué 😅
    Il y a une différence entre nouvelle et novela ? Je ne savais pas…

    • J’ai déjà eu l’occasion de pratiquer l’écriture de nouvelle et j’ai bien évolué grâce à de précieux conseils reçus par des éditeurs mais c’est encore différent de la novella et je pense que je peux encore m’améliorer donc très clairement, je vais suivre ton conseil et pratiquer davantage puisque je souffre d’une panne d’écriture depuis des mois. Cela ne peut que m’être bénéfique !

      Poumon vert est justement le seul UHL que je n’ai pas eu envie de terminer xD Mais je vais lui redonner sa chance. J’espère qu’il te plaira plus qu’à moi !

      Je ne sais pas si l’ami Maki relance son challenge en 2021, il n’en a pas parlé en tout cas (mais moi, je l’espère !) en tout cas je vais continuer à découvrir des nouvelles et des novellas.

      Oui la différence existe et Apophis a justement éclairé ma lanterne dans les commentaires. On parle de nouvelles quand le texte fait moins de 7500 mots et de novella quand il est entre 17500 mots et 39 999. Entre les deux, tu as la novelette, de 7500 à 17499. J’ai ajouté la précision dans l’article, je trouve ça intéressant à savoir !

  11. J’aime bien aussi les novellas de temps en temps, comme tu dis ça permet quand on n’a pas trop de temps de se faire quand même plaisir avec un texte complet qui ne perd pas son temps.

    Après je suis du genre à pouvoir facilement lire 4/5h d’affilé donc on trouve aussi pas mal de romans de 300 pages que je peux lire d’une traite, notamment tout ce qui est cozy mysteries, urban fantasy, romance historique …
    Ils me servent en général de la même façon pour faire un « entre deux » que je peux lire en une soirée et passer ensuite à un autre livre que je serais obligé de couper en plusieurs sessions de lectures :p (c’est pour ça que je les aime aussi !)

    • Merci 🙂 Je comprends ton sentiment, c’est toujours chouette de se plonger dans de longues sagas mais le format court a aussi beaucoup à apporter et je pense que l’expérience ne peut être que profitable. Au moins pour effacer de mauvais aprioris !

  12. La distinction entre les textes de différentes longueurs a été formalisée pour les prix littéraires, notamment. Par exemple, la SFWA l’a fait pour le Nebula, même si elle compte en mots et pas en signes (espaces comprises) : moins de 7500 = nouvelle, 7500 – 17499 = novelette, 17500 – 39999 = novella, plus de 40 000 = roman.
    Joyeux Noël !

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