RÉFLEXION – pour le respect de la littérature de l’imaginaire

Salutations amis lecteurs !
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire du blog et j’avais prévu un joli petit article plein de fun, d’amour, de chiffres, histoire de fêter ça posément entre nous. Puis hier soir, sur Twitter, alors que je flânais innocemment, je tombe sur le screen d’un article dont je te mets le lien ici. C’est Suck My K. Dick qui a partagé ça et il n’a pas fallu longtemps pour que ça tourne, pour que ça s’indigne…. Pour que ça me gonfle modèle géant au point de me donner envie d’écrire ce billet et de repousser la sortie de mon article festif à demain après-midi. Pour te montrer à quel point, je n’ai même pas mis de gif, c’est dire.

À partir d’ici, je vais m’adresser directement à toi, Journaliste Incompétent. Oui, t’as droit à des majuscules et à un mot que tu jugeras peut-être un peu fort. Mais on va en reparler tout au long de ce billet d’humeur. Une fois à la fin, je pense que tu comprendras pourquoi tu as droit à un tel qualificatif.

 

Un titre pire que maladroit
Commençons par le commencement : c’est quoi ce titre ? Meilleurs selon quoi ? Les chiffres de vente ? Les notes sur les sites d’avis de lecteurs ? La popularité ? Sur quoi se base exactement cet adjectif ? Aucune idée, ça n’est mentionné nulle part. Soit, admettons. Par contre, quand on découvre la liste liée à ce titre… On vérifie la date par acquis de conscience. Mais non, nous sommes le 27 mai pas le 1er avril. Alors on essaie de comprendre, on commence à lire et on facepalm un grand coup avec cette histoire de « passé modifié » qui justifie, à tes yeux, Journaliste Incompétent, l’entrée de certains romans clairement fantasy dans un classement science-fiction. Même si ça reste assez tendancieux parce que je ne suis pas persuadée que les romans cités puissent se classer dans un passé fictif de notre humanité. Il s’agit plutôt d’un monde inventé basé en partie sur notre Moyen-Âge (mais pas que). Bref.

Est-ce que tu connais la notion de vérification des sources? C’est un truc tout bête que tes profs t’apprennent en première année et je le sais parce que je suis diplômée d’un master en communication de l’Université de Liège, ce qui signifie que j’ai fait trois années de bachelier (votre équivalent de licence en France) avant d’entrer en master, avec des cours de journalisme au cas où j’aurais eu envie de me spécialiser là-dedans (ce qui n’a pas été le cas). Normalement, tes professeurs ont du t’expliquer que quand on écrit un article, on vérifie ce qu’on raconte dedans et on se renseigne un minimum en croisant les sources histoire de ne pas raconter n’importe quoi et de ne pas se fier à une seule voix. C’est aussi quelque chose que j’enseigne à mes étudiants de 15 ans, au passage. Je suppose que tu t’es laissé abuser par la définition présente sur Wikipédia qui évoque la possibilité d’un passé fictif du coup je te recommande de jeter un œil au travail de l’ami Apophis qui fait autorité en matière de classement littéraire et qui aurait été ravi de t’aider si tu avais des questions.

En l’état actuel, dans le meilleur des cas, tu devrais au minimum renommer ton article et l’intituler « Dix romans de l’imaginaire super mainstream que tout le monde connait déjà parce que j’ai eu la flemme de faire de vraies recherches pour écrire un article documenté sur les littératures de l’imaginaire. »

Fantasy et science-fiction : blanc bonnet, bonnet blanc ?
Je vais utiliser ici la définition proposée par le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales mais tu peux trouver grosso modo la même dans plein de dictionnaires.
Science-fiction : Genre littéraire et cinématographique décrivant des situations et des événements appartenant à un avenir plus ou moins proche et à un univers imaginé en exploitant ou en extrapolant les données contemporaines et les développements envisageables des sciences et des techniques.

Sur cette base, j’aimerais bien savoir dans quel avenir plus ou moins proche et sur base de quelles données contemporaines / développements scientifiques on a écrit l’Assassin Royal, Le Sorceleur, le Hobbit, À la croisée des mondes ou encore Game Of Thrones (qui au passage est le titre de la série télévisée, le roman s’appelle A Song of Ice and Fire en anglais ou le Trône de Fer en français. Oh et l’auteur c’est G.R.R. Martin, en plus t’oublies des lettres dans son nom… Are you fuckin’ serious ?) Alors j’admets que je n’ai jamais lu l’Assassin Royal et que ma lecture d’À la croisée des mondes remonte super loin, toutefois j’ai vérifié et les deux sont bien classés en fantasy, un genre qui ne peut se confondre avec la science-fiction. Cela signifie, cher Journaliste Incompétent, que sur dix romans tu as déjà la moitié que tu peux retirer de ton classement.

Je ne vais pas me prononcer sur la présence des cinq autres ouvrages parce que je ne les ai pas lus, je n’en ai jamais eu envie. Pourtant je les connais, je sais que pour certains, ils font autorité mais voilà j’ai un problème avec les romans « qui font autorité » dans leur domaine donc je passe mon tour. Je vais éviter aussi de te demander POURQUOI tu recommandes des tomes 2, ça n’a pas grand sens mais bon à la limite, tu vois, ça, c’est le moins grave.

La domination blanche et masculine : y’en a MARRE !
Non content de te foirer sur le genre littéraire tu proposes en plus uniquement des romans 1) écris par des hommes (à l’exception de Robin Hobb) et 2) qui datent de plusieurs années si pas décennies dans certains cas. Es-tu au courant, cher Journaliste Incompétent, qu’il existe dans ton beau pays (la France donc je suppose vu que tu publies dans le Parisien) des auteurs et des autrices bourré(e)s de talents ainsi que des éditeurs engagés dans la défense des littératures de l’imaginaire? Tu n’avais qu’à te baisser pour trouver de quoi étoffer ton classement. Si tu cherchais absolument à mettre en avant des auteurs anglo-saxons, il y en a plein chez Albin Michel Imaginaire ou même chez l’Atalante (qui publie quand même John Scalzi et David Weber qui sont deux grands noms incontournables que même moi, novice en SF, je connais et je lis, deux noms totalement absents de ton joli classement).  Tu aurais aussi pu pousser ta démarche en mettant en avant les talents locaux, locaux ET féminin. Je peux te citer sans réfléchir trois autrices françaises de SF : Estelle Faye (Les nuages de Magellan – Scrineo), Luce Basseterre (La Débusqueuse de Monde – Mü puis Le Livre de poche) et Audrey Pleynet (Ellipses – Amazon). J’ai fait exprès de te mettre du gros éditeur, du moyen et de l’AE pour que tu constates qu’en prime, t’avais pas à chercher bien loin pour trouver.

Visiblement tu as voulu faire l’effort d’incorporer dans ton classement un auteur auto-édité sur Amazon, Thomas Palpant. C’est bien de parler des AE, vraiment, mais quand même… On va s’arrêter deux minutes sur ce monsieur.

Le cas E-Storic
J’ai lu plusieurs commentaires sidérés de la part d’autres blogueurs qui ne comprenaient pas la présence de ce roman dans le classement. Tu sais quoi ? Moi, je l’ai lu ce texte et je te renvoie vers ma chronique pour le détail de mon avis. C’était bien, intéressant, ça poussait à la réflexion sur la notion de vie privée et nos addictions à la technologie mais est-ce qu’il mérite de figurer parmi les meilleurs livres de science-fiction ? Désolée… Non. Et si tu l’avais lu, si tu avais lu plus de deux romans et demi de science-fiction dans ta vie, cher Journaliste Incompétent, tu penserais la même chose que moi. À présent que je possède un peu plus d’expérience dans le genre (et je le dis, ce n’est qu’un peu car je me considère toujours comme novice !), je sais que ces thématiques sont largement traitées, vues et revues dans ce genre littéraire. Thomas Palpant propose donc un texte sympa qui se lit tout seul et fait son job mais il ne réinvente rien. Il n’a aucune légitimité pour figurer dans ce classement déjà bancal. Ce n’est pas ici une attaque envers lui de manière directe (même si je m’interroge, comment s’y est-il retrouvé ?) juste une dernière mise au point histoire de m’assurer d’avoir bien enfoncé le clou jusqu’au bout.

Le mot de la fin.
Voilà, j’en ai terminé avec toi, Journaliste Incompétent. J’ai perdu une heure de ma vie à écrire ce billet d’humeur parce que j’en ai assez. J’en ai assez que des gens méprisants se permettent d’écrire sur des sujets qui me tiennent à cœur sans prendre dix minutes pour se renseigner. J’en ai assez de cette fracture qui existe entre les littératures de l’imaginaire et la « littérature blanche » comme s’il y avait des genres littéraires plus nobles que d’autres. J’en ai assez de voir des journalistes français cracher sur la production française pourtant si riche et originale en ne lui accordant même pas un regard ou alors au détour d’un copinage maladroit. J’en ai assez que le monde littéraire se voile la face sur sa réalité. J’en ai assez de toujours voir apparaître des hommes qui ont l’âge de mon père dans ces classements sans qu’on n’accorde de place aux femmes. Pas qu’ils n’aient pas de talent (je vous ai dit à quel point je suis fan du travail de Scalzi ?) mais ils ne sont pas les seuls à en posséder (non je ne vais pas citer Ada Palmer mais ADA PALMER BORDEL ! Et Estelle Faye en tant que femme ET française ! Je ne vais pas me lancer sur la fantasy sinon on va me perdre toutefois j’avais déjà écrit un billet à ce sujet). Je ne sais pas si tu es juste maladroit, toi qui as envoyé cet article au Parisien, mais t’as pris pour tous les autres et j’espère que ça te poussera à réfléchir la prochaine fois qu’il te viendra l’envie d’écrire sur un sujet que tu ne connais pas du tout.

On peut échanger dans les commentaires mais en restant courtois et respectueux, merci ♥

36 réflexions sur “RÉFLEXION – pour le respect de la littérature de l’imaginaire

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    • Perso à ta place je serais en colère qu’une personne qui se dise journaliste se comporte de cette manière en crachant sur les fondements de ta profession :/ Je ne crache pas sur le métier en lui-même et j’ai conscience des difficultés qui y sont liées (enfin en partie, je ne prétends pas tout savoir) mais quand on écrit / publie un article comme celui-là, il faut s’attendre à des réactions. C’est un manque de respect pour tout le monde : les lecteurs de SFFF mais aussi les journalistes consciencieux.

      • nan je lui en veux pas du tout pour son non professionnalisme, je suis au dessus de ça XD (et si ça se trouve on lui a demandé de pondre ça en deux heures, c’est pas du tout son sujet et PERSONNE ne répond au téléphone sacrebleu, il est peut être même pas payé si c’est un stagiaire ! oui je suis forte pour trouver des excuses) par contre sur son non respect de la litté SFFF, ça oui, il peut brûler en enfer ! XD

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  5. En toute honnêteté, en commençant à te lire, j’ai cliqué sur le lien de l’article avec beaucoup de bienveillance en me disant que tu devais en rajouter un peu (mea culpa !). Puis j’ai vu le classement et sincèrement compris et adhéré à chaque mot de ton billet. Il y a un manque de considération flagrant pour les littératures de l’imaginaire dans cet article, et qui ne date malheureusement pas d’hier (particulièrement en France, j’avoue être mal renseignée sur son prestige à l’international mais il me semble que ce snobisme littéraire est moins prégnant dans d’autres cultures). Merci pour cette mise au point !

    • Et je comprends totalement que tu aies pu le penser parce que souvent des billets d’humeur de ce genre sont un peu exagérés. J’aurais aimé que ça soit le cas, malheureusement non la personne qui a écrit cet article crache bien au visage de tous les lecteurs de SFFF ^^’ Merci pour ton commentaire en tout cas ^_^ Et bravo d’avoir fait preuve d’esprit critique en allant lire par toi-même l’article d’origine, l’auteur de l’article en question devrait prendre exemple !

    • Et t’as tout à fait le droit d’avoir aimé ce livre ! Je ne dis pas que les romans du top sont mauvais en soi d’ailleurs 🙂 Juste que franchement niveau textes archiconnus on se pose là…

  6. J’ai tellement rigolé quand j’ai vu « l’article » et la liste.
    Bon apparemment c’est pas la rédac du Parisien qui a publié ça ni des journalistes, ça a l’air d’être un genre de régie pub. Je cite :
    « La rédaction du Parisien n’a pas participé à la réalisation de cet article. »
    « Par nos Partenaires Experts conso »
    Mais franchement ils devraient faire attention à ce qui est publié sur leur site internet, même si c’est une page publicitaire achetée par des « Partenaires » inconnus (probablement liés à la Fnac et Amazon) et ils méritent bien le bad buzz.

    • Oui j’avais lu un commentaire à ce sujet sauf que comme tu le soulignes, ça n’excuse rien. L’article est publié sous la bannière du Parisien, sur leur site Internet. En tant que journal, il devrait exiger un droit de regard et de professionnalisme. Là, clairement, aucune source n’a été vérifiée et ça met en avant des romans déjà mainstreams qui n’ont pas besoin de ça pour être achetés donc quel intérêt ? Hormis cracher sur toute la communauté SFFF ? Et tous les autres soucis que j’ai pu relever ? C’est ça qui me met en colère. Le Parisien devrait au minimum publier des excuses ou un article correct sur le sujet au lieu de se dédouaner derrière le « c’est pas nous ».

      • Je suis super curieuse maintenant de savoir par qui et pourquoi ce torchon a été écrit.
        J’imagine un rédac’ web (je sais pas si tu connais les systèmes des sites où tu peux te retrouver à devoir écrire sur tout et n’importe quoi en complément d’activité pour un salaire de misère) payé au lance pierre par une régie ou quoi qui bosse avec Fnac et Amazon et se retrouve à devoir écrire tant et tant de signes et mettre en avant avec un max de mots clefs et de trucs SEO sur une liste de « bonnes ventes » ou « bouquins à vendre » dans un domaine qu’il ne connaît ABSOLUMENT pas (et d’ailleurs, il s’en fout, il est payé au lance pierre et a moins d’une heure pour écrire son truc).
        Je sais pas si c’est ça, mais je sais qu’il y a du contenu web écrit dans ce type de conditions.

      • Si c’est ça c’est vraiment déplorable et le journal est encore plus à blâmer de cautionner ce genre de pratiques. Quel monde… Franchement… Ça me déprime et me dégoûte. Je ne pensais pas que ça pouvait aller aussi loin. J’aimerais bien le fin mot de l’histoire moi aussi mais à mon avis on peut toujours attendre.

  7. Excellent ! Merci d’avoir différé le billet-anniversaire, car cet article abracadabrant du Parisien méritait effectivement une mise au point détaillée, surtout aussi bien réalisée : bravo ! (et merci pour ma promotion au rang d’autorité 😉 ).

    Pour ce qui est de la présence de Thomas Palpant dans le classement, celui-ci m’a répondu sur Twitter ne connaître personne au Parisien et s’étonner lui-même de la chose. En même temps, il se réjouit évidemment de cette publicité inespérée pour son livre. Pour être honnête, je trouve cette histoire pour le moins capillotractée, mais bon, accordons-lui le bénéfice du doute.

    Enfin, parce que je suis le dieu du Chaos, je ne peux conclure ce post sans achever de t’énerver en te faisant remarquer que le « journaliste » a écrit que GoT était l’oeuvre du, hum, célèbre R.R. Martin. Pauvre George…

    • Merci pour ce compliment et de rien pour ta promotion, on est Grand Serpent ou on ne l’est pas 😉

      Je ne sais trop que penser au sujet de Thomas Palpant mais si ça lui attire les lecteurs du parisien, ça va lui aliéner une partie de la blogo je pense donc y gagne-t-il vraiment ? Nous verrons. Si c’est un hasard, il est un peu gros.

      Ah tiens je m’étais arrêtée à GoT sans lire le nom de l’auteur, damned. Je m’en vais de ce pas rajouter une phrase pour m’insurger ++ !

  8. Ça ne disculpe en rien le journaliste pour la série de fautes que tu pointes, les choix douteux etc., mais en matière de titraille, il arrive (et de ce que je sais, ce n’est même pas rare) qu’un ou une rédac’ chef·fe opère des changements pour obtenir du choquant, de l’accrocheur (au sens le plus mauvais du mot; je peux accrocher en fâchant, ça marche même mieux), sans prévenir l’auteur ou l’autrice de l’article…
    Le beau monde du journalisme ;-).

    • Ah ça vend du rêve en effet ! Tu as raison de le souligner même si comme tu le dis, c’est loin d’être sa seule faute… Que ce soit le journaliste ou le rédac chef (masculin comme féminin) ce n’est pas excusable. Et le journal en lui-même est décrédibilisé d’avoir autorisé la publication d’un tel torchon.

  9. j’ai vu passer ça mdr j’ai même pas fait l’effort de lire j’allais criser. chez 20 minutes, on m’avait laissé faire un article pendant mon stage où j’ai adoré dire parler de fantasy comme je le voulais. dans mon mémoire, je prépare une partie sur le patriarcat dans la fantasy mdr j’espère ma directrice est féministe parce que ça va chier

    • J’avais pu aller très loin dans mon mémoire à ce niveau, j’étais contente d’avoir un prof principal qui soit ouvert d’esprit mais force est de constater que ce n’est pas le cas partout…

  10. J’avais vu que tu avais partagé les captures sur twitter, et j’ai aussi tiqué en voyant des romans de fantasy dans la liste. Je n’avais d’ailleurs pas fait attention au fait que des tomes 2 étaient cités mais c’est assez cocasse aussi.

    Je sais que ce n’est pas si rare de ranger la fantasy et le fantastique dans la SF, et ça me perturbe aussi grandement…

    Je ne pourrai pas en dire beaucoup plus, tu as de toute façon très bien fait le travail !

  11. Tu sais depuis leur couverture décrivant leur monde d’après COVID (Elle est d’ailleurs à mourir de rire tellement elle est caricaturale : https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-une-du-parisien-avec-quatre-hommes-choque-sur-tous-les-bords_fr_5e89950bc5b6cbaf282aa7af), ils se sont complètement décrédibilisés pour moi. Ils vivent en dehors de la réalité et je pense même que pire d’être incompétent, le journaliste qui a écrit l’article en question, n’en avait probablement rien à faire.

    • J’avais pas vu cette couverture, en effet ça en dit long sur leur mentalité et leur crédibilité professionnelle… Je me demande pourquoi écrire un article comme celui-là si on n’en a rien à faire, en fait. C’est consternant.

  12. Bien envoyé ! Vérifier l’information ? Mais ça prend du temps ma bonne dame! Donc de l’argent… Tout ça pourquoi ? Pour de la littérature, et de la littérature de l’imaginaire en plus, eh oh on va pas d’embêter quand même !

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